– Question du MONDE* à Laura Chinchilla, présidente du Costa Rica : Pourquoi le Costa Rica demande-t-il l’extradition de Paul Watson, le « justicier des océans » ?
« Mon gouvernement ne persécute pas les écologistes. Mais le Costa Rica est un Etat de droit. Les faits remontent à une dizaine d’années. La justice a lancé une procédure, mais M. Watson a quitté le territoire sans prévenir, ce qui a entraîné un mandat d’arrêt international. Il disposera de toutes les garanties d’un procès équitable. Le Costa Rica a les critères de justice les plus exigeants d’Amérique latine, comparables à ceux des pays développés. »
* LE MONDE du 24.05.2012, Laura Chinchilla : « La guerre contre la drogue n’est pas une solution »
– Réponse de Paul Watson dans son livre** :
« Le Costa Rica est un bon exemple de gouvernement corrompu. Cela a été relaté dans le documentaire Les seigneurs de la mer sur la pêche aux ailerons de requin, réalisé par Rob Stewart qui s’était joint à une campagne anti-braconnage de Sea Shepherd. Cette campagne pour les requins au Costa Rica a été très révélatrice de l’ampleur de la corruption au sein du gouvernement d’Abel Pacheco, sous influence directe du gouvernement taiwanais. La suite des événements a d’ailleurs confirmé toutes nos allégations : Pacheco avait reçu 11 millions de dollars sur un compte bancaire au Panama, payés par les Taiwanais. Le Costa Rica a la réputation d’être un pays très orienté sur la conservation de la nature, alors que c’est en fait le pire pays d’Amérique centrale pour ce qui est de la pêche aux ailerons de requin. La destruction aux îles Cocos, lieu de concentration des requins au large du Costa Rica, est une véritable tragédie. Les rangers font de leur mieux mais ils n’ont pas d’équipement et ne reçoivent aucun soutien de leur gouvernement. Nous avions des caméras et 45 témoins à bord pendant notre confrontation avec les pêcheurs du Costa Rica. Les pêcheurs n’avaient pas de caméras et nous ont accusés d’avoir ressayé de les tuer. Nous avons montré nos preuves à la cour de Punta Arenas et leur plainte a été rejetée. Deux semaines plus tard, ils m’ont dit qu’ils allaient m’arrêter parce qu’au Costa Rica, on peut vous mettre en prison pendant une année, le temps que l’enquête suive son cours. Alors nous avons mis les voiles. Un an plus tard, j’ai appelé pour savoir où en était l’enquête. Ils m’ont dit qu’ils ne commenceraient pas à enquêter tant qu’ils ne m’auraient pas arrêté et mis en prison. Plus tard, le juge chargé de l’affaire m’a dit qu’il classerait le dossier si je lui donnais 100 000 dollars. J’ai bien sûr refusé. »
** Capitaine Watson, entretien avec un pirate de Lamya Essemlali (Glénat, 2012) p.196-197
– CONCLUSION de biosphere : Si un gouvernement était efficace, il mettrait en application la pratique des Polynésiens dans des zones considérées comme surpêchées et déclarées dès lors comme « zones taboues ». Les Polynésiens étaient très stricts, puisque quiconque pris à pêcher dans une zone taboue était condamné à mort. Ces interdits étaient pris très au sérieux car du respect de ces zones dépendait la survie ultérieure de toute la communauté. Or le futur des océans est notre futur. Si nous voulons un avenir, nous devons protéger la vie dans les océans. Nous aimerions voir la mise en place d’une police des mers internationale : alors Sea Shepherd n’aurait pas besoin d’exister. L’ennemi des petits pêcheurs, ce n’est pas le mouvement écologiste, c’est la pêche industrielle.
Paul Watson etait les couilles de Greenpeace, (c’est ds son bouquin), et c’est mon heros !!!!!!!
maintenant sans rire c’est catastophique, que personne ne bouge, tout le monde s’en fout
souvent je me demande que faire pour reveiller tous ces endormis!!!