Les natalistes utilisent tous les moyens pour faire triompher leur point de vue. Leur principal argument pour laisser la population croître indéfiniment est de disqualifier leurs adversaires en les traitant de « malthusien » sans pourtant avoir étudié Malthus. Mais nous pouvons constater historiquement que l’état de surpopulation accroît les risques de guerres, de famines et d’épidémies comme le prédisait Malthus. Un autre argument plus fiable énonce que la liberté et l’éducation pourvoiront à la régulation des naissances. Mais l’éducation n’est pas un moyen de contraception et la posture qui consiste à attendre que les femmes aient fréquenté l’école pour voir augmenter le recours à la contraception paraît méprisante à l’égard des femmes les plus pauvres et les moins éduquées. D’autant plus qu’avec une population croissante, l’écart se creuse généralement entre les adolescentes les plus pauvres et les plus riches, entre les plus éduquées et les non qualifiées, entre le milieu urbain et celui de la campagne…
C’est pourquoi la transition démographique n’est pas engagée en Afrique subsaharienne qui compte 4,9 enfants par femme, jusqu’à 5,4 en Afrique centrale et 5,1 en Afrique de l’Ouest. L’Afrique qui vient tout juste de dépasser le milliard d’habitant en 2009 atteindra sans doute 2 milliards en 2050. Ce rythme est insupportable, sauf à mettre les Africains sous perfusion, ce qui n’est pas durable. La journaliste Brigitte Perucca en appelle à une planification des naissances (LeMonde du 22 juillet), c’est donc le retour de Malthus et de la limitation volontaire des naissances. C’est aussi le retour aux thèses écologistes. Dans son programme aux présidentielles de 1974, le message de René Dumont était limpide :
« Nourrir plus d’hommes implique la destruction du milieu naturel. Du reste, si nous nous multiplions inconsidérément, le phosphore nécessaire à l’agriculture manquerait bientôt. Il faut réagir contre la surpopulation. En Inde surpeuplée certes, mais surtout chez les riches : 500 fois plus d’énergie consommée par tête à new York que chez le paysan indien. Ce qui remet en cause toutes les formes d’encouragement à la natalité, chez nous en France. La « France de 100 millions de Français » chère à M.Debré est une absurdité. Les propositions du mouvement écologique : la limitation des naissances et la liberté de la contraception et de l’avortement. Nous luttons pour le droit absolu de toutes les femmes de régler à leur seule convenance les problèmes de contraception et d’avortement. »
Les bien-pensants ne sont pas du côté qu’il dit.
Quand on voit la violence des reactions des « humanistes bien-pensant », leurs bordees d’insultse et leur negationisme exacerbe, ainsi que leur refus du dialogue sur le sujet on se demande dans quel camp sont les chiens enrages ?
Planète dévastée : mensonge, mensonge, mensonge. La planète se porte très bien.
Pour vous en convaincre et prendre un bon fou rire : http://www.youtube.com/watch?v=zUxB2kVdHl4
La surpopulation, le mythe qui fait pêter les plombs aux esprits faibles, aux totalitaires en herbe, à tous les imbéciles malheureux.
Salut reconnaissant à Jean-Gabriel pour sa lucidité et son courage à venir encore dire le bon sens dans une meute de chiens enragés.
@ à 19H38: « d’un cote vous defendez “le droit a se reproduire coute que coute et on ne peut rien faire contre”
vous déformez joyeusement ce que j’écris: je n’ai jamais écrit qu’il fallait laisser faire n’importe quoi en matière de contrôle des naissances. Jamais. Je reconnais bien là une méthode qui est propre à bien des écolos, à savoir déformer ce que disent leurs adversaires dans un sens qui diabolise les arguments les dits adversaires.
ce que je dis, c’est qu’il est nécessaire de réguler les naissances mais pas de façon coercitive, obligatoire comme le propose beaucoup d’écolos, type Cochet.
Il faut l’instruction, apprendre à lire, à écrire à tous ces peuples aujourd’hui dans la misère et l’ignorance. Tache énorme, je le sais, pour des tas de raisons. Mais hors de cette méthode, je ne crois pas qu’il y ait vraiment de solutions efficaces.
Et puis, si il n’y a pas de renouvellement des générations, les peuples vieilliront, puis s’éteindront. Je sais que c’est le rêve de pas mal de radicaux-écolos, fort heureusement minoritaires…
quant à vos histoires d’ours, je ne sais pas ce que vous avez dans les yeux, mais il vous manque sans doute des lunettes: il ne peut y avoir de cohabitation entre les ours (et les loups) et les hommes, et cela de toute éternité. Quand il y avait ces bêtes chez nous, il n’y avait pas ou peu de bergers pour des raisons évidentes. Les exemples qu’on nous donne, en Slovénie ou en Italie, c’est que dans les quelques régions où il y a des ours, il n’y a pas ou très peu d’activités humaines. Il faut choisir: les ours et la désertification dans les mpontagnes; ou le pastoralisme et tout ce que cela entraine de bien, sans les ours.
@ Saharayana :
Les chefs de ce blog vous ont privé de deux des cinq messages que j’avais posté dans ce fil en réponse aux différents intervenants. Si vous aviez eu la chance de les lire, vous n’auriez pas trouvé mon discours adouci.
Quand à votre compliment, « négationniste », il m’honore, venant de personnes telles que vous.
Le développement, l’instruction, les infrastructures, la santé publique et la liberté politique et économique ont pour conséquence une régulation « naturelle » (par opposition à « volontaire ») de la croissance démographique, qui ne constitue en aucun cas une « limitation des naissances ». Cette régulation est la seule tolérable, l’admettre ne constitue en aucun cas une reconnaissance implicite du « besoin de réguler les populations ».
Vous voici donc tous en plein paradoxe : seul le développement agro-industriel permet une régulation démographique légitime, libre et consentie car « naturelle ». Point n’est besoin de « convaincre », la « transition démographique » se fait quasi-automatiquement. Mais le développement augmente la capacité de peuplement du territoire qui en bénéficie, ce qui conduit « naturellement » à une augmentation constante de la population, laquelle – si elle n’est pas dévorée par un pessimisme contre-culturel cancéreux – perpétue les efforts de développement qui lui garantissent son existence. C’est amusant, non ? Cela s’appelle une nation.
Le développement agro-industriel fait disparaître la « surpopulation » en augmentant donc la capacité d’accueil du territoire de cette surpopulation. Non seulement cela, mais le développement rend le territoire capable de supporter un taux de croissance démographique assez élevé, pourvu qu’il soit perpétué.
Cela, c’est l’histoire, la science, l’économie qui l’enseignent.
Les autres options de « régulation », qui ne peuvent être qu’impératives si elles ne sont pas liées au développement, tombent toutes dans la catégorie de génocide tel que le défini la convention génocide de l’ONU de 1948.
Quant à votre liste de « catastrophes », elle est ridicule : le réchauffement climatique est une fraude, les forêts pluviales se portent bien pour l’essentiel, les destructions massives d’espèces n’existent pas, les biotopes marins ne sont pas pollués pour l’essentiel, l’érosion des sols est très facilement compensable, les effondrements de systèmes gouvernementaux n’ont rien a voir du tout avec le sujet, ni la montée du terrorisme. Vous avez oublié dans votre liste idiote la grande peste noire, la seconde guerre mondiale et le tremblement de terre de Haïti, non ?
Vous me semblez bien ignorant(e), Saharayana.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
Panissieres
vous defendez quoi au juste ? d’un cote vous defendez « le droit a se reproduire coute que coute et on ne peut rien faire contre » (et oui c’est le fait de tout espece biologique d’ailleurs et l’homme en est une, augmenter la nourriture et la population augmente, diminuer la et la population diminuera et les humanistes n’y pourront rien) d’un autre cote vous defendez la regulation des naissances par l’education donc implicitement vous reconnaissez le besoin de reguler les populations? Bien evidemment qu’il est hautement souhaitable de convaincre les gens de limiter leur descendance en les educants et en leur faisant compremdre que c’est leur interet a cours et a long terme. C’est possible puisque l’Iran l’a fait en moins de 10 ans.
Cela dit quand vous dites que les ecolos annonce des catastrophes qui ne sont jamais produites , a moins de se complaire dans le negationisme imbecile a la JGM (qui a d’ailleurs adouci son discours dans son dernier message en changeant de sujet avec sa notion « de flux dynamiques « qui font que la « planete est ilimitee » en faisant l’impasse sur le cout energetique et ecologique phenomal de ces flux en question et qui sont d’ailleurs ce qui tue la plante) il faut vraiment avoir de la m____ dans les yeux pour pas les voir les catastrophes liees a la croissance des populations, rechauffement climaitiques, destructions de foret pluviales, destructions massives des especes, polution des biotopes marins, erosion des sols, effondrement des systemes gouvernemetaux (Somalie, Afganistan, Yemen, Mexique), montee du terrorisme. En france on a tue le dernier Auroch au moyen age, le dernier Loup juste avant la 2nd guerre mondiale, et le dernier Ours a l’aube du 20 eme siecle, qui est le prochain sur la liste ? je ne crois pas pour ma part a un humanisme bien pensant qui extermine les autres especes et la nature en placant la cause de l’homme comme une priorite absolue et sacralisee, ca ne mene rien.
non, du tout, je ne diabolise rien ni personne: ce n’est pas diaboliser qui que ce soit que de dire qu’ils sont un danger pour l’avenir de la Démocratie. Ou alorsil n’y a plus de débats possibles: après tout, quand vous écrivez: « Les natalistes utilisent tous les moyens pour faire triompher leur point de vue », cela peut être aussi interprété comme tel. Et puis vous devez savoir, puisque vous suivez l’information, que les débats ne sont jamais des dialogues consensuels. D’autant que les écolos en la matière sont bien placés quand il s’agit de diaboliser, voire de criminaliser l’adversaire.
Pour l’apriori que vous me prêtez, si vous relisez mon commentaire, vous remarquerez que je parle de: « c’est qu’en chaque individu, male ou femelle, blanc, noir, jaune ou vert ou rouge ou multicilore ». Donc en la matière, ce n’est nullement notre civilisation, judéo chrétienne, eureopéenne ou autre, mais tous les peuples de la terre, où qu’ils se trouvent, y compris au plus profond de jungle amazonienne (relisez Lévi-Strauss). C’est ainsi, qu’on le veuille ou non. Ne sommes nous pas, à bien des égards des animaux?
Quant aux commentaires des partisans de votre thèse, oui, ils sont froids, scientifiques, sans humanité. Et c’est cela que je dénonce, le manque d’humanité, le manque d’humanisme. On les sent arqués sur une seule solution, une seule possibilité: la leur. Et la fin justifiant les moyens, ce manque d’humanité ouvre la porte de tous les excès, de toutes les tyrannies.
Et puis, entre nous, toutes ces prévisions catastrophistes, sur quoi se basent elles? Sur des calculs, sur des hypothèses dont on sait très bien qu’ils n’ont aucune certitude absolue.
Depuis la nuit des temps, l’homme doit avoir peur de quelque chose, de quelqu’un. Ca été Dieu, les Dieux; ça a été la nature, le soleil, la foudre; que sais-je encore. Et depuis quelques années, on doit avoir peur de l’avenir: les scénarios catastrophes succèdent aux scénarios catastrophes. « Quel monde va t’on laissé à nos enfants? » voilà une question bateau qui se pose depuis la nuit des temps!!!
quant à la natalité, je me répète, c’est l’éducation et elle seule qui va faire baisser le nombre des naissances. Parce que l’éducation, celle des filles en particulier, fait reculer l’obscurantisme, les religions et les tyrannies. C’est l’éducation et non je ne sais quelles mesures coercitives qui réguleront les naissances. C’est tellement vrai que c’est dans les Démocraties occidentales que le contrôle des naissances s’est fait de lui-même, avec des hauts et des bas il est vrai, par l’éducation. Et c’est dans les pays du tiers monde où l’éducation peine à se mettre réellement en place ( à cause des religions, des traditions…) que les taux de natalité sont les plus élevés
@ panissieres
Il est dommageable pour la discussion démocratique de diaboliser une opinion comme vous le faites : « danger réel pour la Démocratie », « essence totalitaire », « sans doute une balle dans la nuque ».
De même il nous paraît anti-démocratique d’argumenter sur des procès d’intention : « demain les vieux qui s’éternisent sur terre », « j’attends le moment où », « on va leur faire le coup de Soleil vert »
D’un autre côté vous reconnaissez que les commentateurs sont « très froids, très scientifiques, très argumentés ». Est-ce anormal ?
Sur le fond, votre seul argument repose sur un a priori : « Il y a ce besoin de se reproduire, de transmettre quelque chose ». Nos besoins, même naturels, sont formatés par notre culture, on peut refuser complètement de faire des enfants comme on peut faire beaucoup d’enfants sans y prêter attention. Notre civilisation va transmettre aux générations futures une planète dévastée. Nos descendants ne regretteraient certainement pas une diminution volontaire et importante de la démographie humaine. Ils ont besoin d’un malthusianisme à visage humain, ce que vous empêchez en faussant le débat.
je suis consterné! mais alors à un point que vous n’imaginez pas. Je savais bien avant ce billet que les écolos étaient un danger réel pour la Démocratie. J’entends la vraie Démocratrie, pas celle des comités de quartier ou celle de la rue, comme à Cuba ou en Libye.
Parce que, au travers du souci plus ou moins légitime, de la « sur-natalité », se cache quand même une volonté affirmée de nous faire rentrer dans des « clous » qui, pour être écolos n’en sont pas moins d’essence totalitaire. Et faire référence à mr Cochet est révélateur: mr Cochet a dans ses projets de faire calculer l’empreinte écologique des nourrrissons! . Aujourd’hui, les nourissons, demain les « vieux » qui s’éternisent sur terre et dont l’empreinte écologique est bien trop forte: soins, médicaments, maisons de retraite surchauffée ou sur climatisées…
La Chine qui a imposé le contrôle des naissances, et de quelles façons: je rappelle les règles et sanctions: un seul enfant par couple MARIE; (sauf dans le Tibet oriental: deux); au 2ème mouflet, suppression des prestations sociales, exclusion du parti, licenciement du boulot; au 3ème, prison, camp de rééducation; pour le 4ème je ne sais pas: sans doute , une balle dans la nuque et facture des frais engagés envoyée à la famille. Et bien la Chine est en train de desserer le carcan. Sans doute pour éviter dans quelques années d’être une nation de petits vieux, sans petites vieilles. Pour ma part, je ne saurais dire avec certitude si ils ont raison ou tort: en tout cas les faits sont là et ils sont incontournables.
AH, j’oubliais: il y a aussi la solution de répudier sa femme ou sa compagne tous les deux ans. D’aucuns pensent que c’est plus efficace que la capote.
Je suis certain que l’éducation des filles, pour, entre autre, freiner la natalité, est l’élément majeur et déterminant. Que les filles sachent lire écrire réfléchir et elles refuseront de rester enfermées à élever leurs moutards. Les exemples ne manquent pas, à commencer chez nous.
Plus haut j’évoquais les « vieux »: j’attends le moment où, pour suivre les recommandations de je ne sais plus quel groupe écolo, à savoir empêcher les vieux de voter, avant de petit à petit les mettre sur la touche: effectivement, un ancien coûte, ne serait ce qu’en soins de toutes sortes, donc en énergies de toutes sortes elles aussi. Peut être, sous les conseils éclairés de quelques uns, va t’on leur faire lecoup de « Soleil vert »?
Alors, quand je lis les commentaires, très froids, très scientifiques, très argumentés, je me dis qu’on a du souci à se faire.
Parce que tous ces messieurs dames si savants et si sûrs de leurs savoirs oublient une chose pourtant fondamentale: c’est qu’en chaque individu, male ou femelle, blanc, noir, jaune ou vert ou rouge ou multicilore, il y a ce besoin de se reproduire, de transmettre quelque chose. Et ça, personne ne peut aller contre. Ni Malthus, ni les chinois, ni personne. D’ailleurs en parlant de Malthus, il pensanit qu’il fallait interdire aux pauvres de se reproduire en trop grand nimbre car la terre et la société ne pourraient les nourrir. Les pauvres et rien qu’eux. Et en plus, il s’est joyeusement planté.
Parce que sous prétexte de défendre la « biodiversité » (comme le mot « citoyen », elle est mise à toutes les sauces; il y a même de la biodiversité citoyenne!!!), on est en train de construire une sorte de système où l’on fera le bonheur des gens, y compris et surtout contre leur gré. Je ne veux insulter personne en rappellant que cette volonté affichée il n’y a pas si longtmeps a failli nous perdre. Et de quelle façon!
Et grâce à eux, nous mourrons tous en bonne santé.
@ tous :
Si l’on pense en termes de flux dynamiques les activités minérales, biologiques et technologiques de la planète, où est la limite ? Où est la limite de la surface d’une sphère ? Quid du développement « vertical » de l’humanité ? Quid encore de la finitude de l’univers ?
Ni la Terre, ni l’univers ne sont limités. Les deux ont besoin de développement, et la croissance de l’humanité, tant en quantité qu’en qualité, est la condition sine qua non du progrès du monde.
Paradoxes ?
Il n’y a pas de problème de surpopulation. La vraie pollution, c’est le sous-développement.
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
De la part de notre correspondant Didier :
En un siècle (le 20ème) la population humaine a été multipliée par 3,5. Dans le même temps, celle des grands animaux a été selon les cas divisée par 10, parfois par 100. Faut-il être docteur en mathématiques pour comprendre ce que signifie le prolongement de ces tendances ? Non, un peu de bon sens, un peu de modestie. Il faut aujourd’hui avoir la franchise de dire que la surpopulation est le problème principal de l’humanité. Si nous ne revenons pas à des effectifs plus modestes, tous nos autres efforts en matière d’environnement seront réduits à néant. Ils sont conditionnés à ce préalable. La Terre est un monde fini, cela impose une croissance finie.
Voir sur ce thème le site
http://www.economiedurable.over-blog.com
http://www.economiedurable.over-blog.com
La reaction epidermique de JGM montre bien a que le simple fait d’evoquer le probleme de la croissance des populations vaut d’etre traite d’eugeniste Nazzi. Ce dont ce monsieur JGM ne se rend pas compte dans son immense naivete d’humaniste complaisant et intransigeant, c’est qu’en nous opposant une fin de non recevoir a tout discussion sur le sujet et donc en ecartant d’emble la possibilite de regulation des naissances, il cautionne la souffrance a venir des populations qu’il cherche a menager. Que veux se monsieur JGM ? le modele Somalien dans toute la bande Sahelienne et le reste de l’afrique ?
Il y a bien longtemps que les Chinois et les Iraniens ont compris que la regulation des naissances il fallait s’y mettre, mais visiblement c’est trop demander a une categorie d’intellectuels europeens (dont les economistes) qui, trop comfortablement installes, dans leur pense unique d’humanistes si genereux, refusent d’admettre que nous vivons dans un monde fini ou la croissance ad vitam eternam n’est qu’une folie schyzophrenique, un fantasme , un mauvais reve dont on va se reveiller tres vite.
Contre cet argument ils n’ont que l’insulte, la derision, la condescendence, voir la lecon de morale a la sauce eocumenique. Alors continuons…
Il y a un problème de surpopulation, et des problème de sous développement.
Je n’aime pas trop comment vous traitez les gens, JGM : vous dénoncez une dégradation de l’entendement chez vos contradicteurs alors que vous vous dégradez à leur parler. Vous vous dégradez parce que vous vous contentez de penser avec des « tontons » et des livres obsolètes ou très mal interprétés. Vous vous faites le **guerrier** d’une cause et vous affirmez que ce sont vos contradicteurs qui sont des idéologues. Ce ne sera que juste sur la forme que vos arguments ne me conviennent pas, parce qu’ils sont impolis, confus et de cette sorte de mauvaise haleine que vos références ne font que renforcer et que je ne vous ai en rien forcé de choisir.
Il faut de temps en temps vous essuyer la bouche, après avoir parlé, car la bave vous coule au menton.
Ce que vous affirmez ne me correspond pas. Je ne cherche aucune sélection et ne souhaite la mort de personne. La pollution, ce n’est certainement pas moi qui la produit, ni les enfants qui en meurent ou qui naissent mal formés ou impotents. C’est cette société qu’il semble que vous appréciez beaucoup avec sa pensée QUANTITATIVE que vous adulez en la laissant sur l’estale du nombre inconsidéré.
L’eugénisme est une sélection sur des critères moraux ; la souffrance présente des gens, la mienne par exemple, est de cet ORDRE policier. Chercher à s’organiser en outrepassant les incompétences de nos politiques me semble légitime, car le résultat que l’on a sous les yeux de leurs agissements est assez délétères et nos enfants en auront pour des milliers d’années à s’occuper de l’incurie du profit et de l’exploitation du plus grand nombre, de la quantité.
Cette gestion de la quantité est un échec. La liste en est longue et il faudrait avoir la générosité d’y faire naitre encore plus d’enfant. L’expansion de ce qui est nommé « humanité » (qui ne sait pas encore quoi faire de l’angoisse qui lui étreint les entrailles et la cervelle) est exponentielle uniquement parce qu’elle est aidée de la technologie qui n’est QUE le fruit de cette angoisse face à la vie : et elle pond, pond, et pond encore de n’importe quoi et n’importe comment, de la seule QUANTITÉ.
C’est cela qui est désolant, dans notre raisonnement : la quantité. Et d’en parler ne me semble pas du tout une bêtise pour résoudre le problème qu’elle pose ; ce qui remet, je le comprends (et reconnais votre difficulté à l’admettre) immanquablement la morale de notre temps en cause.
Monsieur Jean Gabriel Maheo
du haut de votre humanisme tres propre sur soit, condescendant et insultant vous devriez prendre quelques cours d’histoires et de biologie.
Selon vous la politique de controle des naissances en Chine et le Planning familial Irannien sont du genocide malthusien et Hiltlerien et l’explosion de la demographie dans les pays du Sahel et l’extermination systemeatique des autres especes et de l’environnement des grande oeuvres de l’humanite ?
Dieu il vaut mieux lire ca que d’etre aveugle
A tous les psychopathes et autres sociopathes que l’odeur délétère de cet article a attirés, tels des coprophages affamés, j’ai un petit message transmis conjointement par tonton Adolf, Saloth Sar et le duc d’Edimbourg, consort royal et chef mondial des malthusiens et des génocidaires (« mon souhait le plus cher serait de me réincarner en un virus mortel, pour résoudre le problème de la surpopulation », dixit) :
» Nous adorons ce que vous faites. Continuez. »
Je devrais être habitué, pourtant, à cette folie haineuse, mais là, messieurs les contributeurs, vous avez fais des prouesses : tant d’ignorance, de stupidités, de poncifs éculés, tous démentit formellement par les faits, l’histoire et la raison ; tant de haine de son prochain, tant de mépris des oeuvres de l’humanité, d’abandon des générations futures… Tous cela est édifiant pour les lecteurs.
Quand aux auteurs de cette prose primaire et débile : mesdames, messieurs, votre logique est infantile et inhumaine. On s’approche de l’internement en hôpital psychiatrique, ou de l’autolyse (ce qui aurait le mérite de la cohérence…).
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
des etudes recentes montrent que la gaule historique avait pu avoir jusqu’à 20 millions de celtes en antiquité, contrairement à une image habotuelle de voir une gaule peuplée de forets, elle etait au contraire tres deboisée et peuplée de villages et villes, ce pourquoi les romains ont pu si facilement s’y deplacer alors que les forets de germanie les ont bloqué.
ce nombre de 20 millions de « français » donc, revient souvent comme une borne indepassable par les techniques agricoles non chimiques ni mecanisées, on le retrouve au moyen-age avant les pestes, avant la guerre de 100ans, avant les guerres de louix14, jusqu’à peu avant la revolution française, la revolte se fit revolution car liée à la forte croissance demographique( importation blé americain, il y a eu la meme chose , un boom demographique historique en grece juste avant alexandre le grand ou les guerres de l’empire allemands du xixe-xxeme siecle) ce qui donnait beaucoup de jeunes donc beaucoup de chomage et donc beaucoup de mecontentement et de soldats disponibles pour faire les guerres ensuite, tous ces jeunes morts ont pacifié la société, permettant une croissance demographique plus harmonieuse, on remarquera que partout où il y a un « exces » de jeunes( proportionellement parlant) revoltes, crises, guerres arrivent ensuite.., c’est un phenomene historique, les jeunes c’est l’agitation, la violence, la soif de l’exploration, l’irresponsabilité( pas encore de famille propre), la croyance en l’immortalité( leurs limites physiques et mentales ne declinent pas encore).
et là vous avez une grande partie des pays musulmans qui sont en explosion demographique avec des etats aux regimes dictatoriaux, policiers, accusés de corruption, il ne m’etonnerait guere qu’une enorme instabilité puisse change rle monde partant de chez eux, l’iran a été le premier pays de la region à avoir un boom demographique, cela a donné la revolution iranienne, depuis leur croissance demographique a fortement chuté; chez les pays sunnites une voir des revolutions peuvent etre possibles, les plus extremes des jeunes issus du boom demographiques sont canalisés dans l’extremisme, mais les autres arrivent, de meme ce qu’on a vu entre hutus et tutsis n’est peut-etre qu’un le prelude à des massacres à encore plus grandes echelles en afrique, tant que le religieux ou le nationalisme ne sont pas impliqués chaque tribu ou ethnie ne sera seule pas assez puissante et pourra etre controlée par un etat, mais sinon.. ( ça commence à s’agiter au nigeria). le 21eme siecle pourrait voir des guerres « mondiales » s’affronter dans les pays du sud comme l’europe en a connu au 20eme siecle.
il faut voir qu’en afrique subsaharienne, ils n’ont presque rien à manger ni à boire par habitant et pourtant ils n’arretent pas de faire des enfants, on dit qu’ils n’ont que 5 enfants par femme, c’est faux, ils n’ont que 5 enfants vivants par femme au meme moment, les autres sont morts soit par mortalité infantile soit plus tard( epidemie guerre famine etc..), on a vu au mali à un moment quand la medecine est arrivée le nombre d’enfants par femme aller jusqu’à 12 avant de rebaisser.
à quoi ça sert d’aider l’afrique, d’aider des gens à ne pas mourir de faim si c’est pour qu’ils soient encore plus nombreux l’année suivante avec le meme probleme de famine encore et encore.
il ne faut pas donner à manger, il faut eduquer et elever le rang des femmes, c’est la feminisation de la société qui reduit le nombre d’enfants, c’est à dire qu’on passe d’un univers masculin où le but est d’avoir un maximum de descendants( quantité)( c’est le filtre des evenements de la vie qui donne la survivabilité) à un univers feminin où le but est d’avoir une meilleure survivabilité de la descendance( qualité) par l’education l’hygiene et une meilleure alimentation.
L’objectif de nos politiciens est d’avoir de la chair à bosser et de la chair à canon : plus on est d’abrutis, selon eux, et moins on se révolte. Depuis Debré (que je porterais en justice pour malveillance envers l’humanité avec sa natalité), rien n’a changé : la prime au deuxième enfant n’est qu’un avant goût au troisième.
De plus, la technologie rend les terre TEMPORAIREMENT plus fertiles, les gens se multiplient, et DEUX générations plus tard, c’est la famine : les terres sont mortes et deviennent moins productives qu’il y a 70 ans avec le fumier et la polyculture ! Tous les chiffres relatifs à la possibilité de vivre plus ne tiennent pas du tout compte de la promiscuité relative à ce nombre, je veux dire des relations sociales que ce nombre induit obligatoirement. Ne rien dire de cet ordre revient au même que de ne rien dire du simple nombre : ce n’est pas « humain » d’en parler, car l’homme est bon, par nature, n’est-ce pas ?
L’homme est bon, sans doute, mais seulement individuellement ; collectivement, c’est encore un débile, hélas, et on risque fort de s’en apercevoir bientôt ! La misère n’est pas résolue, car l’humain ne sait pas s’organiser collectivement – je ne parle pas de communisme, je parle de vivre ensemble, sans TROP de problèmes, c’est la moindre des choses… et il n’en est pas très capable, ne serait-ce qu’au vu de nos politiques qui sont une représentations des gens. Plus de gens = plus de police, tout simplement et je ne vois pas là-dedans une solution humaine à la vie ensemble.
Remettre en cause le « confort » de certains par rapport à d’autre revient à amoindrir le « confort » de certains : nous en sommes loin. Même dans cinquante ans, lorsque la planète sera ua bord de l’asphyxie, le problème demeurera du fait de voir l’humanité comme un ensemble d’humains et non pas des humains qui s’additionnent.
Je n’ai pas fait d’enfant, j’en suis assez content, vu ce qui attend ceux qui naissent ! Ils naissent dans un véritable cul de sac.
« Chindia »
Pourquoi mettre deux extrêmes dans le même paquet, Saharayana?
Le laisser-aller et le contrôle forcé? Merci a la Chine en tout cas de nous avoir épargné 400 millions de têtes supplémentaires!! On peut toujours rêver en espérant que l’Inde qui dépassera bientôt la Chine, malgré un territoire bcp plus petit, aura le courage nécessaire. C’est l’Inde qui crée pb aujourd’hui.. et encore plus demain!!!
Restons prudent vis a vus des projections, il est tres clair que les energies fossiles se rarefiant vont constituer une limite « dure » mais nous avons une marge qui consiste a mieux utiliser les energies ce qui nous donnent un peu de temps, (encore que le syndrome Chindia risque boulevereser tout ca) reste a utiliser au mieux ce qui nous reste de temps pour migrer vers une civilisation du renouvelable qui impliquera soit moins d’individus soit une diminution drastique du niveau de vie individuel, faite votre choix.
Il est assez difficile, pour qui n’a pas une formation scientifique, de comprendre que toute croissance a l’interieur d’un systeme clos n’est pas durable. Mais les faits sont tetus…
Nous vivons dans un temps ou nous trouvons la croissance comme normale et acquise, nous sommes drogues a la croissance economique et la croissance en generale, des que la croissance se ralentie tout le monde pleure, pourtant c’est un phenome tout a fait anormal et tres localise dans le temps au cours de l’histoire de l’humanite, depuis JC la croissance a ete nulle (voire negative de la fin du monde romain en 450 jusq’a la fin du 1er millenaire et de la fin du moyen age jusqu’au 18eme siecle en Europe). Les periodes de croissance rapides (debut de l’ere romaine, debut du moyen age) sont des periodes courtes en generales suivies par de longues periode de decroissances…
Qui se souvient que la population francaise est passee de 20millions en 1300 a 6 millions en 1400, simplement parce que le climat a change? que la population Irlandaise est passee de 8 millions en 1850 a 4 millions en 1900 a cause d’une maladie qui attaquait la pomme de terre ? pas la peine d’aller chercher tres loin pour voir ce que pourrait donner le declin des energies fossiles si il n’est pas gerer.
Bon dimanche qand meme
Bravo à Pierre Doussiere pour son choix de nulliparité.
Pour compléter son analyse,
voici ce que dit Yves Cochet dans « Antimanuel d’écologie » :
Les animaux consomment essentiellement des flux renouvelables de nourriture, les humains consomment essentiellement des stocks non renouvelables d’énergie. C’est cette disponibilité à bon marché des énergies fossiles qui, jusqu’à aujourd’hui, a permis à l’humanité de vivre au-dessus de la capacité de charge de la planète. C’est-à-dire avec un si grand nombre d’humains pour un niveau de vie moyen. Cette époque s’achève avec l’arrivée du pic de pétrole, et vers 2025, du pic énergétique général. Les modèles courants de l’INED ou de la division des populations de l’ONU nous rassurent par des scénarios de « transition démographie » douce. Ils prévoient que la population se stabilisera vers 2050 autour de 9 à 10 milliards. Tout cela est irréaliste. Il existe une corrélation historique entre la quantité totale d’énergie dans le monde et, d’un autre, le niveau démographique et le niveau de vie. Cette corrélation est si forte qu’on peut émettre l’hypothèse d’une causalité : moins il y aura d’énergie disponible, moins la planète pourra accueillir d’individus à un certain niveau de vie. Si cette hypothèse est vraie, comme je le crois, le nombre maximal d’humains sur terre, au niveau de vie moyen actuel, déclinera d’environ 7 milliards vers 2025 à environ 5 milliards en 2050, puis 2 à 3 milliards en 2100. En résumant dans l’expression « niveau de vie moyen » de la Terre le rapport entre la consommation d’énergie par personne et le nombre de la population, on pourrait énoncer que plus le niveau de vie est élevé, moins la planète peut accueillir de personnes. L’expérience d’une telle descente énergétique après 2025 est une première absolue dans l’histoire de l’humanité. Quelles seront les réactions des populations dans les pays de l’OCDE lorsque leur niveau de vie moyen diminuera pour toujours ? Pis, lorsque partout dans le monde le nombre des habitants décroîtra massivement en raison des famines, des maladies et des guerres ?
La croissance des populations est un sujet tabou, trouver notre equilibre personnel et satisfaire notre besoin d’accomplissement dans la vie implique de faire des enfants, les religions enseignent a se multiplier alors, discuter d’un controle des naissances pour courber la croissance de la population releve du discours nazi. J’ai pour ma part bien peur que la regulation ne sa fasse d’elle meme quand la race humaine heurtera le mur des limites du systeme ecologique et des resources naturelles, ce qui ne saurait tarder, car ne nous racontons pas d’histoire, les dieux de nos civilisations modernes se sont les Energies Fossiles, celle la meme qui ont permis aux populations de croitrent comme jamais auparavant. La decroissance des energies fossiles entrainera mechaniquement un reajustement des populations et ca ne sera ni gai ni joli. Les experts les plus avises donne un pic des energies fossiles entre 2025 entre 2050…malheureusent les degats causes par 8 milliards d’individus avides de « toujours plus » seront deja considerables et irreversibles pour la plupart (comme la dispartion massives es autres especes) et le rechauffement climatique.
Personellement j’ai fait mon choix : il a assez de trou du c.l pour ch..r sur cette pauvre planete qui n’en peut plus donc : pas d’enfants! ce qui m’oblige a changer de compagne tous les 2 ans quand la pression devient trop forte….