Plus on est nombreux, plus on se déplace

Les travaux portant sur la relation entre démographie et écologie ont jusqu’à présent privilégié l’analyse de la fécondité par rapport à la capacité de charge d’un territoire. Ces études ont largement ignoré la problématique de la répartition spatiale. Pourtant la croissance démographique d’une population peut s’analyser aussi bien sous l’angle de l’accroissement naturel (natalité comparée à la mortalité) que de l’évolution du solde migratoire. Les migrations ne sont pas un fait naturel, mais la conséquence de nos inconséquences. Le changement climatique accroîtra fortement le rythme des migrations avec l’intensification des catastrophes naturelles et la dégradation des conditions d’existence des populations. Dans un proche avenir, on ne pourra même plus faire de distinction pertinente entre les réfugiés fuyant la guerre et ceux qui fuient leur environnement. Pire, les contraintes de ressources naturelles vont obliger prochainement à une désurbanisation qui aura des conséquences sans doute aussi terribles que les migrations internationales.

Nous pouvons faire le parallèle avec le diagnostic malthusien. Puisque nous ne sommes pas capables de réduire volontairement notre fécondité (et de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre), alors famine, guerres et épidémies résoudront le problème démographique.

L’ONU a recensé 110 millions de réfugiés et de déplacés dans le monde : Jamais le nombre total de réfugiés fuyant leur pays et de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays n’avait atteint un tel niveau, a souligné le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans son rapport annuel. Les récents combats au Soudan ont encore aggravé une situation déjà rendue extraordinaire en 2022 par l’invasion de l’Ukraine par la Russie ou la crise humanitaire en Afghanistan. 35,3 millions de personnes étaient des réfugiés et 62,5 millions des déplacés en 2022. Il y avait aussi 5,4 millions de demandeurs d’asile et 5,2 millions d’autres personnes ayant besoin d’une protection internationale. Les pays qui accueillent le plus de réfugiés sont la Turquie (3,6 millions), l’Iran (3,4 millions), la Colombie (2,5 millions), l’Allemagne (2,1 millions) et le Pakistan (1,7 million).

Le point de vue des écologistes malthusiens

roger : c’est le résultat d’une dermographie délirante de certains….

Démographie Responsable : Au-delà des guerres et du réchauffement climatique, la croissance explosive de la démographie dans les zones vulnérables est quand même le facteur principal des déplacements de population. Quand le nombre d’habitants d’un pays double, triple, quadruple, quintuple, voire pire encore et ce sur même pas un siècle, on ne peut rien en attendre de bon.

Lexa : Selon moi, il faudrait obliger les pays aidés à ce qu’il fasse moins d’enfants par je ne sais quel moyen.

Yonatan : Avec une démographie qui explose (on prévoit 11 milliards d’habitants en 2050) et une corruption qui suit une courbe ascendante, la misère ne peut que croître de manière exponentielle. Toutes les nouvelles qui viennent d’Afrique sont catastrophiques du point de vue de leur situation politique. Nous ne sommes qu’au début d’un immense cataclysme où les gens vont mourir par dizaines ou centaines de millions et personne ne pourra arrêter ce phénomène.

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Un réfugié climatique, ça n’existe pas

extraits : Les déplacés climatiques n’ont jusqu’à présent aucun statut juridique international. Ils ne sont pas protégées par la convention de Genève de 1951 qui garantit seulement une protection aux personnes « craignant avec raison d’être persécutées du fait de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un certain groupe social ou de leurs opinions politiques ». Notons la duplicité du droit, même dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » Le philosophe Etienne Balibar a souligné le caractère ambigu de ce texte, il manque l’obligation pour tout État d’accepter l’entrée des étrangers !

démographie et migrations environnementales

Extraits : Convient-il de parler de réfugiés environnementaux ou de réfugiés climatiques ? L’enjeu n’est pas mince car le statut de réfugié implique des droits. Or définir les migrants environnementaux comme réfugiés est problématique : ils ne sont pas l’objet de persécution ciblée, ils ne sont pas forcés à migrer sauf dans les cas où c’est le pays même qui est amené à disparaître comme c’est le cas de certains États insulaires. De fait, il existe en outre une diversité de migrations environnementales, selon qu’il s’agit de catastrophes naturelles subites ou d’une dégradation continue. Les migrants eux-mêmes présentent des profils très variés selon la distance qu’ils vont parcourir, selon que leur migration va être définitive ou temporaire. Certaines données fournissent des ordres de grandeur, entre 150 et 300 millions attendus pour 2050…

9 réflexions sur “Plus on est nombreux, plus on se déplace”

  1. Record de contrat dans l’aviation civile ! L’Inde a acheté 500 avions pour 50 milliards (10% de remise soit 55 milliards au prix catalogue) auprès d’Airbus ! Bon les indiens s’en battent les steaks du réchauffement climatique et du CO2… L’union Européenne aussi s’en bat les steaks… Cette histoire de réchauffement climatique et de CO2 c’est juste pour prendre la tête aux français puis les taxer au passage (pour entretenir les parasites) car pour le business les instances européennes et françaises s’en battent les steaks !

    1. Europe écologie aux élections ? Plus d’Europe pour plus d’ouverture de frontières pour plus d’Airbus ? Ah d’accord !

      1. Encore une fois tu n’as rien compris. C’est pas qu’ON se foute du Réchauffement, c’est qu’ON veut faire de l’écologie tout en préservant l’économie et le social et en même temps. Manu l’a très bien dit au Bourget. Autrement dit Business as usual. Chez les Indiens c’est pareil. Sache toutefois que 11% seulement des Terriens prennent l’avion. Parmi eux 1% constituent une classe aisée qui émet de grandes quantités de CO2. Et puis comme il n’y a pas que l’Avion dans la vie, sache et en même temps que le steak c’est pas bon non plus pour le Climat. Et ça aussi c’est prouvé. Et puis en Inde la vache est sacrée. Ce qui bien sûr n’empêche pas certains d’en manger. Et puis même s’il y a steak ET steak les Indiens sont loin d’être des viandards. C’est d’ailleurs eux qui en mangent le moins. 10 fois moins que la consommation mondiale de viande par habitant. Et 30 fois moins que le Ricain, grand fou d’Avion et en même temps ! Tu peux vérifier tout ça.

      2. Que de mensonges dans tes propos ! Faire de l’écologie tout en préservant l’économie et le social ! C’est faux tu ne veux pas préserver le même nombre d’avions actuels mais tu veux accroître le nombre d’avions ! Or déjà préserver le même nombre d’avions ce n’est pas faire de l’écologie alors accroître le parc d’avions on peut admettre que c’est nuire à l’écologie ! Quant aux steaks, et ben 1 seul voyage en avion émet beaucoup plus de CO2 que ma consommation de viande de toute une vie ! Bref à t’écouter je dois me priver de viande tout ça pour que tes UmpS chéris puissent continuer de voyager en avion ! Mais ne compte pas sur moi, je continuerai de manger de la viande comme je l’entends, tu n’as pas à gérer mon assiette !

      3. Autrement dit

        De source sérieuse, pas comme les tiennes, les avions émettent entre 73 et 254 grammes d’équivalent CO2 par kilomètre et par passager. Et ceci en fonction des modèles, de la distance du trajet et du taux de remplissage. Pour faire simple, et simplet et en même temps, disons 100 g et 1000 km pour ton unique vol de toute ta vie. Ce qui te fait 100 kg de CO2. Concernant ton steak, la production d’1 kilo de bœuf émet 27 kilos de CO2. Soit 3,2 kilos pour un steak de 120 grammes. Et 4 kg avec les frites. Ce qui tombe bien et facilite les calculs, de tête. Divisons donc tes 100 par 4 et nous obtenons le nombre total de steaks que tu te seras empiffré toute ta vie. Maintenant si ON compte les poulets, les pâtés, les saucisses et tout le reste, alors là encore une fois t’es complètement à côté de la plaque.

  2. Plus on est nombreux, plus on se déplace. Jusqu’au moment où on ne peut plus bouger tellement qu’on est nombreux. Blague à part, il y a X façons de se déplacer. De tous temps les hommes se sont déplacés. On peut même dire que les migrations sont un fait naturel. Si les oiseaux migrateurs se déplacent en volant, les baleines en nageant, durant des centaines de millénaires les hommes se sont déplacés principalement à pied. Jusqu’à l’utilisation du cheval, qui est devenu un mode de locomotion et de transport qui a perduré jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Et qui, de mon point de vue, fera prochainement son retour en force. Si dans un premier temps les chevaux ne sont pas assez nombreux, ce ne sont pas les ânes et les bœufs qui manquent. Plus on est nombreux plus on se déplace, certes. Seulement faut voir comment et surtout pour quoi. ( à suivre )

    1. Aujourd’hui, quand on entend «déplacement» on pense de suite à la Bagnole, à l’Avion, au train… Avant de penser aux autres modes de locomotion, le vélo etc. En plus on assimile la locomotion au transport. Aujourd’hui on prend la Bagnole pour aller chercher le pain à 500m. Après on dit que l’essence est trop chère. On prend l’Avion pour aller passer un week-end à Rome, ou pour aller FAIRE les soldes à Londres. Après on dit que l’aviation est en crise. D’un autre côté on dit «Le transport aérien va continuer à se développer malgré tout ce qu’on en dit» (liberation.fr -18 juin 2023) . Aujourd’hui, quand on entend «vélo» on pense de suite au Tour de France, au VTT, électrique ou pas, bref aux loisirs. La marche c’est pareil, c’est juste bon pour la forme. La forme de quoi peu importe. Quant à la brouette, c’est juste bon pour les gueux. ( à suivre)

      1. Et après ça on ose venir nous parler du Surnombre et des migrants …
        Comme si on pouvait comparer les migrants aux touristes … « Quelque 2,3 milliards de passagers ont été transportés par les airs en 2021, contre 4,5 milliards en 2019, la dernière année pleine avant la pandémie de Covid-19 » (air-journal.fr). Certes là dedans il n’y a pas que des touristes, il y en a qui bossent, eux ! Pendant que d’autres prennent l’avion pour aller voir la famille à l’autre bout du monde.
        Et en même temps quelques 30 millions de croisièristes en 2019. Et là encore un Marché qui se porte super bien. Certes, c’est vrai que ceux-là ne pèsent pas lourd comparés aux 110 millions de réfugiés et de déplacés dans le monde. Misère misère.

  3. Plus on est nombreux, plus on se déplace
    Oui c’est très vrai
    Mais le pire étant que
    Plus on est nombreux, plus on déplace des marchandises !
    Marchandises fabriquées et/ou déplacées avec des énergies fossiles !
    En Europe, 1 camion sur 3 déplace de la nourriture
    Et 2 autres camions sur 3 déplaçant d’autres marchandises
    Camions roulant grâce au gazole (dont la Russie était nos principal fournisseur, oups !)
    Comment feront les habitants des villes lorsqu’il n’y aura plus de pétrole ?
    Ou alors quand les prix du carburants vont augmenter ?
    Çà va être de plus en plus compliqué d’approvisionner les villes en denrées alimentaires !
    Y compris pour les aides internationales qui vont se tarir !
    Des famines dans toutes les villes du monde !
    L’exode urbain sera l’unique solution… Et ceux qui s’y refuseront subiront guerres épidémies famines…

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