Dans la France de 1986, Pollutec (Salon international des équipements, des technologies et des services à l’environnement) rassemblait 220 exposants sur 4 000 m2 de stands. En 2006, Pollutec réunissait à Lyon 2500 exposants sur 53 000 m2. La médiatisation des questions environnementales permet en effet la multiplication des éco-entreprises. En 2004, les activités de protection de l’environnement ont généré en France 33,5 milliards d’euros de dépenses (soit 2 % du PIB) et procuré l’équivalent de 370 000 emplois (1,5 % de l’emploi total). Le secteur de l’eau et des déchets représentait près de 92 % du chiffre d’affaires global des éco-activités, loin devant les énergies renouvelables, la lutte contre le bruit, la réhabilitation des sols pollués et la pollution de l’air. En fait cette progression du « verdissement » du PIB n’est pas bon signe. Cela démontre que la richesse du pays, mesurée par le produit intérieur brut, a une composante négative dont l’expansion marque les inconvénients de la croissance économique : on note comme positif des activités qui ne font pour la plupart que compenser les inconvénients du progrès technique.
Les atteintes à la Biosphère ont jusqu’à présent été considéré comme violences sans conséquences. Mais nous pouvons d’ores et déjà dire qu’en réalité le PIB surévalue notre niveau de richesse. Il n’y a de véritable richesse qu’immatérielle, relationnelle, de proximité.
Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.
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