L’association « Démographie Responsable » est la seule en France à militer pour une décroissance démographique. Plusieurs de ses membres ont publié un livre, en voici une présentation.
Alerte surpopulation – Le combat de Démographie Responsable (Edilivre, octobre 2022)
de Michel Sourrouille, enseignant en sciences économiques et sociales
Nous sommes beaucoup trop nombreux sur cette Terre. Non seulement il y a des famines, des guerres et des épidémies, mais aussi chômage de masse, surexploitation des ressources, réchauffement climatique, extinction des espèces… Comme l’avait indiqué Malthus au début du XIXe siècle, notre nombre augmente tendanciellement plus vite que nos ressources. Ce livre donne les moyens de bien comprendre ce message, inquiétant et toujours d’actualité.
C’est aussi un soutien à l’association « Démographie Responsable » qui milite pour une maîtrise raisonnée et raisonnable de la fécondité humaine. Si les mots « surpopulation », « malthusien » et « engagement individuel et collectif » faisaient irruption dans le débat public, ce livre aurait atteint son objectif.
Le défi du nombre (Baudelaire, 2e trimestre 2022)
de Didier Barthès, porte-parole de l’association« Démographie Responsable », avec Antoine Waechter, candidat des Verts à l’élection présidentielle de 1988
Quand la sixième extinction n’est plus discutable, quand c’est l’équilibre entier de la biosphère qui se trouve menacé, il n’est plus possible de passer sous silence la question du nombre des hommes. Parce que nos effectifs toujours croissants nous conduisent à occuper tous les territoires du vivant, parce que, sauf à imposer la pauvreté aux plus riches qui ne veulent pas y revenir et aux plus pauvres qui veulent y échapper, notre nombre est et sera toujours un facteur multiplicatif de toutes les pollutions, de toutes les empreintes de l’homme sur la Terre. C’est un défi colossal que de maîtriser notre démographie, que d’assurer en douceur un retournement des tendances, c’est à dire la stabilisation de nos effectifs puis leur décrue. Économiquement et démographiquement l’équilibre de nos sociétés est basé sur la croissance. Or, c’est aujourd’hui une option qui n’est plus envisageable : la Terre est saturée.
C’est la maîtrise de nos effectifs qui conditionne nos chances de lutter efficacement contre l’effondrement qui s’annonce. Après avoir montré combien la situation démographique d’aujourd’hui constitue une exception, un pic forcément non durable dans l’histoire de notre espèce, et avoir également détaillé les situations très diverses que connaissent les différents pays, Antoine Waechter et Didier Barthès explorent les différents volets de la question, écologique, alimentaire, économique, religieux et politique. Il est urgent que la régulation se fasse de notre propre volonté plutôt que par la confrontation forcément brutale aux limites de notre planète.
Permis de procréer (Albin Michel, 2019)
d’Antoine Buéno, ESSEC et Sciences-Po
Le permis de procréer d’Antoine Bueno est proche des objectifs de l’assistance sociale avec suivi des enfants déjà là et pourrait aboutir à ce qui existe déjà dans les cas extrêmes, un jugement de déchéance parentale : « De même qu’il faut avoir une compétence pour conduire une voiture, il faut à l’évidence une compétence pour être parent. Il est donc nécessaire de fixer des critères pour être éligible à la parentalité (critères médicaux, d’âge, de moralité…)…
Tandis que les transitions énergétiques, agricoles et industrielles sont des mastodontes difficiles à remuer, la maîtrise démographique apparaît d’une simplicité évangélique. il suffit de préservatifs et de stylos. Cela pourrait être mis en place en finançant le planning familial mondial et ses besoins en contraception partout où il y a lieu, ainsi que la scolarisation des filles dans le monde entier : « A lui seul, le financement du planning familial suffirait à réduire de 40 % l’accroissement de la population mondiale. En effet on dénombre plus de 30 millions de naissances non désirées sur la planète pour 80 millions de personnes en plus chaque année. Quant à la scolarisation des filles, son impact démographique est majeur. Plus les filles vont à l’école, plus le taux de fécondité baisse rapidement et fortement. Féminisme et environnement, même combat, accélérer la transition démographique revient à mettre en adéquation droits des femmes et droits de la nature. Comparé à ce que les transitions économiques réclameront, une telle politique aurait un coût dérisoire : 43 milliards de dollars par an selon l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) dont 4 pour couvrir les besoins des femmes en planification familiale et 39 pour scolariser les filles jusqu’au secondaire »
Moins nombreux, plus heureux – l’urgence écologique de repenser la démographie (Sang de la Terre, 2014)
Collectif, dont Didier Barthès et Michel Sourrouille. Sommaire :
Annaba : « les décroissants ne peuvent qu’être malthusiens ».
Didier Barthès : « Un droit contre tous les autres. »
Théophile de Giraud : « Save the planet, make no baby !»
Alain Gras : « La surchauffe de la croissance ».
Alain Hervé : l’inconvénient d’être humain ».
Corinne Maier : « la grande baby-llusion ».
Jacques Maret: « Population, alimentation, agronomie et famines »
Jean-Claude Noyé : « contraception et avortement, ce qu’en disent les religions »
Pablo Servigne : « 9 milliards en 2050 ? Pas si sûr »
Michel Sourrouille : « la décroissance des migrations sur une planète close et saturée ».
Michel Tarrier : « Notre occupation indue des niches écologiques des autres espèces.
Jean Christophe Vignal : « Penser la dénatalité est un exercice difficile ».
La dénatalité pourrait favoriser le bonheur sur Terre, c’est l’aventure qui est proposée dans ce livre…
Démographie, climat, migrations : l’état d’urgence (Fauves éditions, 2017)
de Jean-Loup Bertaux, docteur en géophysique
Avant le 19ème siècle, sur les 6 enfants en moyenne qu’une femme mettait au monde, seuls deux d’entre eux arrivaient à l’âge adulte. Mas ce fut bientôt 6 sur 6 qui se retrouvèrent en âge de procrée : d’où une croissance exponentielle depuis 1800 environ. Il faut libérer la parole en ce qui concerne la surpopulation. Bouchons sur les routes, entassement dans le métro, plages bondées, régions autrefois sauvages et maintenant bétonnées, air pollué dans les méga-cités, chaque jour nous donne des occasions de nous dire que si nous étions moins nombreux, la vie en serait beaucoup plus agréable. Plus cette période de surpopulation aura été grande, pire auront été les dégâts infligés à la planète, dont certains irréversibles comme la disparition des espèces. Mais quand j’entreprends d’expliquer mon point de vue, un bon nombre de personnes me demandent qui je veux tuer, et de quelle façon ? Ces interlocuteurs n’ont pas l’air de comprendre que pour baisser la population, il y a une autre manière, qui est la mort naturelle !
En avril 2016 lors du congrès de l’European Geophysical Union, j’interpelle : « Étant donné tous les problèmes que posent une population démesurée, et l’empreinte écologique globale qui dépasse déjà ce que peut produire la Terre, pouvez-vous nous donner un seul argument pour dire que l’humanité serait mieux à douze milliards qu’à 7 milliards. » Réponse de James Woudhuysen : « C’est grâce à la réflexion de ces 5 milliards de cerveaux supplémentaires qu’on trouvera comment les nourrir ! » Cette réponse consternante était une insulte à l’intelligence des 7 milliards qui existent déjà, qu’il déclare incapables de trouver ce que 5 milliards de plus trouveraient facilement. Parler de « développement durable » quand la planète en est déjà à plus de 7 milliards d’habitants (en 2011, 8 milliards en 2022), cela n’a plus guère de sens.
Parce que l’action sur la démographie est une action assez lente, il faut la déclencher dès maintenant. Tout retard sur ce chapitre sera chèrement payé par nos descendants. Le concept de famille nombreuse fut en son temps auréolé de prestige ; maintenant il faut le voir plutôt négativement. Un enfant, ça va ; trois, bonjour les dégâts !Il nous faut jouer simultanément sur les deux facteurs que sont le niveau de consommation individuelle et la taille de la population. Contraception maintenant ou massacre demain. Nous avons le choix entre supprimer de futurs migrants avant qu’ils ne naissent, ou les recevoir à la mitrailleuse lourde par nos descendants. En un mot comme en cent, pour que nos enfants soient heureux, il faut qu’ils soient moins nombreux.
BIOSPHERE 24 NOVEMBRE 2022 À 11:12 m’attribue cette phrase :
– « restons chez soi dans nos pantoufles ».
Où et quand ai-je dit ça ? Encore une fois… ce n’est là que sa propre interprétation de mes propos. Je ne vois donc pas comment nous pourrions réellement débattre ainsi.
Tout ce que nous pouvons FAIRE, c’est nous renvoyer la baballe.
Comme ce que je fais encore là.
Hier soir À 19:10 après voir cité Yves Cochet au sujet des écolos («Ils ont résolu le problème, ils n’en parlent pas»), j’ai seulement posé cette question :
– Finalement … et pourquoi ne serait-pas là le mieux qu’on puisse FAIRE ?
En précisant bien : C’est juste une question.
( à suivre )
Je suis désolé, mais Biosphère À 11:12 ne répond pas à ma question.
De mon point de vue… il vise juste à me faire passer pour un pantouflard.
Et quand bien même j’aurais clairement prôné les pantoufles … je pose alors une nouvelle question, à Biosphère (Michel Sourrouille) :
– Dans la situation où nous sommes, et qui est ce qu’elle est… et qu’elle nous plaise ou non, etc. etc. que vaut-il mieux : pantoufler ou danser la valse malthusienne ?
Un tour pour rien, et retour donc à la case Départ. Ce n’est donc que ça que je dis :
– Tout ce qu’on peut FAIRE… AU MIEUX (j’insiste) … c’est tourner en rond.
Ou de nous renvoyer la baballe, gentiment… en attendant.
L’article de Charlotte Belaïch est équilibré, complexe, on peut être d’accord avec plusieurs aspects et sa conclusion est aussi la nôtre:
« Le contrôle des naissances est associé à des pans de l’histoire peu glorieux, les discours natalistes ont souvent servi des intérêts militaristes, impérialistes, machistes et une idéologie religieuse réduisant la sexualité à la procréation… Malthus avait fort bien vu quel serait le problème : nous allons arriver à une asphyxie globale de la planète…
Dénatalité et remise en cause du système pourraient aller de pair. »
https://www.liberation.fr/france/2018/11/29/le-controle-des-naissances-sujet-mine-depuis-l-antiquite_1690255/
Moi aussi je trouve que cet article est équilibré. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai dit qu’il résumait très bien le… Problème.
Le Problème, qui, pour moi, n’est d’abord que cette impossibilité de… débattre.
Maintenant si tourner en rond c’est débattre, alors appliquons-nous à tourner gentiment. Comme avec la valse, évitons de marcher sur les pieds du ou de la partenaire. Personnellement je ne sais pas danser la valse. 🙂 Cependant moi aussi je peux être d’accord avec la conclusion. Plus exactement avec le dernier chapitre :
– « Dénatalité et remise en cause du système pourraient en outre aller de pair,
comme l’ont théorisé des anarchistes à la fin du XIXe siècle. […] »
( à suivre )
Seulement, une fois avoir dit ça… et même une fois que tous les danseurs et les danseuses de valse malthusienne se seront serré la main… je ne vois toujours pas en quoi nous serions plus avancés.
Si le débat sur la dénatalité (contrôle démographique, Surpopulation etc.) est miné (pipé, «débat» etc.), condamné au mieux à tourner en rond… que dire alors de celui sur la remise en cause du Système ?
Qui sont donc aujourd’hui ceux qui remettent en question Le Système ?
Ben… Moi déjà… et puis Toi, et Vous, Lui et Elle aussi … et puis Eux et Elles !
C’est bien ça. Tout le monde (ou presque) remet en question Le Système.
Chacune et chacun à sa façon. ( à suivre)
Tout le monde (ou presque) râle, peste etc. et crache sur Le Système.
Quand ce n’est pas sur ceux qui gouvernent, ou «gouvernent», on crache sur les chiens de garde. Les flics, journaleux, petits capos et autres collabos. Et en même temps on crache sur les fonctionnaires, les nantis, les assistés, les vieux et j’en passe, tous ces «salauds» qui profitent du Système. Misère misère.
Et maintenant qui sont ceux qui combattent Le Système et qui veulent l’abattre ?
Râler, pester, manifester, marcher gentiment sur les pieds de Manu, voire de Bezos Gates et Compagnie… est-ce ça combattre Le Système ?
Et puis combien sont-ils les anarchistes ? Et les petits-bourgeois, hein ?
Avec ça nous voilà donc encore bien avancés.
Michel C nous dit : « restons chez soi dans nos pantoufles »
– Si le débat sur la dénatalité est miné, condamné au mieux à tourner en rond… que dire alors de celui sur la remise en cause du Système ?
– Râler, pester, manifester, marcher gentiment sur les pieds de Manu, voire de Bezos Gates et Compagnie… est-ce ça combattre Le Système ?
– Avec ça nous voilà donc encore bien avancés.
– Seulement, une fois avoir dit ça… et même une fois que tous les danseurs et les danseuses de valse malthusienne se seront serré la main… je ne vois toujours pas en quoi nous serions plus avancés.
– Le Problème, qui, pour moi, n’est d’abord que cette impossibilité de… débattre.
– Maintenant si tourner en rond c’est débattre, alors appliquons-nous à tourner gentiment.
Pour ceux qui n’aiment pas trop lire, ou qui n’ont pas le temps, comme on dit, je leur propose cet article qui, de mon point de vue, résume très bien le Problème* :
– Le contrôle des naissances, sujet miné depuis l’Antiquité
( par Charlotte Belaïch , publié le 29 novembre 2018 sur Libération )
De nombreuses références, depuis Platon et Aristote, en passant par Malthus, bien sûr, Georges Minois, Alain Garrigou, Paul Ariès, Yves Cochet et j’en passe.
Il y en a donc pour toutes les chapelles.
Temps de lecture : moins de 10 min. Temps de digestion : un CERTAIN temps !
* Le Problème se résume à ce que disent certains (comme Vincent Cheynet), à savoir que le sujet est … miné ! Et pour dire à quel point, il l’est depuis … l’Antiquité !
– «Ils ont résolu le problème, ils n’en parlent pas» (Yves Cochet en parlant des écolos)
Finalement … et pourquoi ne serait-pas là le mieux qu’on puisse FAIRE ?
C’est juste une question.
– « Si les mots « surpopulation », « malthusien » et « engagement individuel et collectif » faisaient irruption dans le débat public, ce livre aurait atteint son objectif. »
Si ce n’est que ça, Michel Sourrouille peut déjà se dire qu’il aura bien participé à l’atteinte de cet objectif. Et il peut alors en être fier. Des livres sur le Surnombre (la démographie) ce n’est pas ça qui manque. Malthus est de retour depuis un bon moment déjà. Pas que lui hélas.
La question du Surnombre, l’Obsession etc. n’a certainement jamais été aussi présente dans la littérature et le débat. Non seulement du fait que nous n’avons jamais été aussi nombreux, mais surtout du fait des me(R)dias. Et bien sûr des dits réseaux sociaux.
Et là il faut voir comment on en parle ! Bonjour le «Débat» ! ( à suivre )
Maintenant imaginons que cette question dépasse le cadre de ce blog Biosphère et occupe désormais l’ensemble des politiques, et bien sûr des me(R)dias, comme l’est aujourd’hui la question du climat. Et posons-nous la question (X fois posée) :
– Et alors, en quoi serions-nous plus avancés ?
On peut alors imaginer que cette question serait mise sur la Table, chaque année, au plus haut niveau, au même niveau que nos COP comme le réclament certains.
– Et alors … en quoi serions-nous plus avancés ?
On peut alors imaginer la suite …
– Et alors … en quoi serions-nous plus avancés ?
Toujours pareil, Michel C, vous proposez quoi ?
Ne vous cachez plus, dites qui vous êtes et venez discuter franchement ! Ca fait 50 fois que je vous le propose et vous trouvez toujours des échappatoires.
« Comparé à ce que les transitions économiques réclameront, une telle politique aurait un coût dérisoire : 43 milliards de dollars par an selon l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) dont 4 pour couvrir les besoins des femmes en planification familiale et 39 pour scolariser les filles jusqu’au secondaire » »
Moi ce qui je me gêne dans cette histoire, c’est 43 milliards de dollars ! Comme je l’avais encore écrit tout récemment, à chaque fois on nous présente des dites solutions monétaristes ! Allez hop il y a juste à imprimer 43 milliards de dollars par an et le problème serait réglé ! Bon imaginons que Macron imprime 43 milliards de dollars par an pour le planning familial en Afrique, car après tout, il a bien réussi à nous pondre 600 milliards pour des vaccins et des confinements bidon, et ben je pense que ça ne suffirait pas !
Tout simplement parce qu’on ne peut pas imprimer des écoles en Afrique, il faut les bâtir, il faut les matériaux, il faut de l’énergie fossiles, il faut les routes qui vont avec, et surtout il faut les effectifs humains ! Et c’est là que ça hic ! Bref, on ne peut pas imprimer les professeurs ! En résumé des mesures trop lentes qui exigent des ressources plus exigeantes encore que les ressources monétaires, les ressources matérielles et humaines !
Selon moi ce n’est que de la Communication qui ne sera jamais suivie d’effet ! D’autant que, je pense qu’il faudra beaucoup plus que 43 milliards par an ! En comparaison, rien qu’en France l’éducation nationale coûte 160,5 milliards pour seulement 12 millions d’élèves !
Bref, ça en dit long sur les ordres de grandeur ! Alors ces 43 milliards d’euros paraissent un gros budget auprès de ceux qui ne parviennent pas à se représenter à l’esprit ce que ça représente véritablement, mais objectivement c’est un budget ridicule face aux ordres de grandeur des populations à instruire !
C’est à dire que même s’il y aurait 43 milliards de dollars sur la table chaque année, ça ne résorberait même pas le problème de surnatalité
Puis en plus la sécurité des enseignants en Afrique n’est même pas abordée ! Pensez vous que les intégristes religieux vont laisser ces professeurs et élèves étudier en paix en Afrique ? A mon avis, encore des coûts qui vont se greffer aux premiers !
Bref, personnellement je reste convaincu que cette histoire de planning familial à coup de dollars ne resteront que des incantations aboutissant à des vœux pieux !
Ce n’est pas du tout ces 43 milliards qui posent problème. Suffit d’ailleurs de les comparer (par exemple) aux 600 milliards de dollars consacrés à la Pub chaque année dans le monde. Pas besoin d’imprimer des billets pour ça, le Pognon existe. Les milliardaires ne sont pas non plus des personnages de fiction. Ce n’est pas non plus la construction des infrastructures, pour construire vite fait «bien fait» des temples de la Conso, ou des jeux du Cirque (voir au Qatar et en Arabie saoudite) là on a non seulement le Pognon, mais aussi le béton et tout ce qui va avec. Et n’allons pas non plus croire que les Africains sont des idiots. Non, tout ça n’est qu’une question de politique !
Comme sont politiques toutes ces guerres qui ne font que compliquer les choses. TOUT est politique !
Ceci dit, le problème, disons la question, c’est l’efficacité réelle de toutes ces mesures. Notamment lorsqu’on exige des effets à court terme.
En attendant, ce qu’on sait, c’est qu’il ne suffit pas de distribuer des biftons et/ou des capotes pour que ça se traduise par une baisse soudaine et rapide de la natalité. On sait aussi que les mesures les plus coercitives se sont finalement soldées par des échecs. Toutefois, tout le monde (sauf quelques irréductibles…) s’accorde pour reconnaître que partout où l’éduction progresse, la natalité baisse. N’oublions pas que l’éducation ne se limite pas à l’enseignement du port de la capote, et qu’elle ne doit pas devenir un endoctrinement au malthusianisme.
La politique de l’enfant unique a très bien fonctionné en Chine arrête d’inventer des bobards.
Puis qu’est ce que les milliardaires viennent faire là dedans ? Aux élections la gauche promet de taxer les riches en prenant l’argent là où il est comme disent si bien les gauchos… Puis une fois que la gauche arrive au pouvoir, elle taxe davantage non pas les riches mais les classes moyennes !!! Alors bon ne parle des milliardaires que tu n’auras jamais le courage d’affronter même en devenant Président de la République ! Ça me rappelle François Hollande d’ailleurs !
@ biosphere & Didier BARTHES
A vrai dire, je ne crois plus trop au planning familial, comme je l’ai expliqué, c’est une mesure qu’il faut appliquer au moment même où la population COMMENCE à ENFLER UN PEU TROP, or aujourd’hui des populations ont plus qu’enflé un peu, elles ont plutôt bien TROP GONFLE démographiquement que la situation devient hors de contrôle. Au point que des individus extérieurs à ces pays en surpopulation n’ont même plus envie de se rendre sur place pour les aider, car l’insécurité et la violence ont pris trop d’ampleur ! Par exemple qui en France a envie d’aller au Nigeria pour aider cette population ? Personne, car personne n’a envie de se faire zigouiller juste en voulant aider. En outre, il n’y a pas de commerce ou développement économique sans sécurité.
Ensuite et SURTOUT, à qui allez vous demander de financer le planning familial ? Et sous quel prétexte vous allez pouvoir convaincre des pays de financer ce planning familial ? Allez vous raconter aux américains qu’il faut mettre la main à la poche pour financer le planning familial sous prétexte d’obtenir la paix ? Mouais je ne suis pas convaincu ! Peut être allez vous convaincre la population américaine, du moins une fraction significative, mais vous ne parviendrez pas à convaincre leurs dirigeants ! Les autorités américaines ont tout intérêt à ce qu’il y ait des conflits dans le monde puisque les armes c’est la seule chose que les américains parviennent à vendre et à exporter dans le monde ! D’autant que les américains ont perdu toutes leurs autres industries ! Donc si véritablement un planning familial doit aboutir à la paix alors les américains n’en voudront pas, car cela entraverait leur business model !
De toute façon, tôt ou tard la politique de l’enfant unique sera une solution qui s’imposera d’elle-même dans beaucoup de pays ! Le plus tôt sera le mieux ! Mais en parallèle, je ne crois pas un seul instant en des dirigeants raisonnables ! Beaucoup d’entre eux sont des intégristes de la croissance qui sont dans la même longueur d’onde que James Woudhuysen ! Tant nos dirigeants que James répondront cette sottise « C’est grâce à la réflexion de ces 5 milliards de cerveaux supplémentaires qu’on trouvera comment les nourrir ! » Ils feront tout pour bloquer toute solution consistant à contrôler la natalité à la baisse ! Et encore vous oubliez la sottise que nos croissantistes mondialistes nous répondent fréquemment « Avoir plus de population est une opportunité d’obtenir un plus grand marché ! »
Je partage ton pessimisme et même si je partage les préoccupations de DR
je suis en faveur de mesures radicales car le temps urge .
Désolé mais à partir du moment qu’un individu veut de la croissance il ne veut pas protéger l’environnement ni les espèces, hormis verbalement pour faire de la Com… mais ce sera son business avant tout ! Du moins le croit il jusqu’à temps que les ressources naturelles se tarissent et des pénuries se fassent sentir… par des conflits… qui commencent à l’atteindre personnellement, jusque dans la chair de sa famille…
Comme je dis toujours, les abrutis ont besoin de faire leurs conneries pour s’assurer qu’ils décident vraiment de conneries ! Ils ne voudront pas entendre que ce sont des conneries avant de les avoir commises et que les conséquences de leurs bêtises se manifestent ! Ils admettront que tu ais raison une fois trop tard. Et tant que les conséquences ne sont pas là, ils ne voudront pas te croire, et encore ! Il y en a qui persiste, parce que bon, les conséquences de la surpopulation sont de plus en plus visibles au quotidien…
Et pour en savoir plus , et pour ne pas avoir qu’un seul son de cloches :
– Le poids du nombre – L’obsession du surpeuplement dans l’histoire (Georges Minois – 2011 )
– Atlas de la population mondiale (Gilles Pison – 2019)
– Faut-il avoir peur de la population mondiale ? (Jacques Véron – 2020)
– Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? (Emmanuel Pont – 2022)
« – Le poids du nombre – L’obsession du surpeuplement dans l’histoire (Georges Minois – 2011 ) »
Objectivement, ce n’est pas une obsession, mais des réalités qui reviennent quotidiennement nous faire sentir que nous sommes trop nombreux ! Comme le chômage du masse dans tous les pays du monde, et la précarité pour conséquence de ce chômage. Ainsi qu’une malnutrition pour conséquence de cette précarité. Ainsi que des soins médicaux voir hospitalisation pour conséquence de cette malnutrition. Sans compter l’entassement comme des sardines dans les transports en commun, ou encore les foules dans les supermarchés, les stades, les magasins, lieux de culte, foules qui deviennent mortelles d’ailleurs car elles se piétinent elles-mêmes. Ou encore les bouchons sur les routes, la pollution de l’air qu’on respire. Encore bien d’autres exemples, mais je conclurai par la disparition des espaces et des espèces sauvages !
Lis le bouquin, et puis on en recause, OK ?
Bonjour Bga80
En fait le livre « Le poids du nombre, l’obssession du surpeuplement dans l’histoire » est un ouvrage absolument (l’auteur a écrit de nombreux livres tous meilleurs les uns que les autres et très bien documentés)
Georges Minois est d’ailleurs tout à fait d’accord avec nous sur la question de la surpopulation et il montre dans cet ouvrage comment beaucoup de sociétés ont toujours été attentives à ne pas avoir une population qui dépasse leur ressources (l’exemple des cité Grecques est très intéressant, il y avait une vraie prise de conscience et un sens de la mesure en terme de taille des cités)
Le mot obsession n’est pas mis ici comme une critique mais comme la constatation d’une vraie préoccupation. Hélas depuis le 20ème siècle cette sagesse semble avoir quitté le monde et nous nous nous reproduisons sans limites, sans égard pour la nature et pour l’avenir, en toute inconscience.
à bga80, absolument excellent je voulais dire, pardon le mot a sauté
@ Didier Barthès
Ce bouquin de Georges Minois mérite en effet d’être lu. Comme son titre l’indique, ce livre traite principalement de l’Obsession… de cette idée de Surpeuplement («poids du nombre» => Surpopulation)
Si Georges Minois prend effectivement position (parti) en disant qu’il est de ceux qui croient qu’il y a trop d’hommes sur Terre… il prend toutefois soin de bien préciser que ce n’est là que son… point de vue. ( son point de vue => son ressenti )
Dans la conclusion Minois nous dit qu’en fin de compte la question du nombre des hommes est une question RELATIVE. Qui dépend principalement de notre niveau d’EXIGENCE… notamment à propos du niveau de vie des individus.
Comme quoi l’objectivité a elle aussi ses limites. Et que sur cette question, du Surnombre… on n’a pas fini de débattre. Et bien sûr de se battre.
@ Didier Barthès À 10:32
Quand vous dites, à juste raison, que cette question du Nombre est très ancienne (exemple des cités grecques) il faut quand même souligner que la réflexion sur cette question (parmi tant d’autres) n’était pas alors du domaine de n’importe qui.
Et ce même du temps de Malthus, de Marx etc. Encore fallait-il déjà savoir lire. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les analphabètes n’étaient pas informés. Ils l’étaient alors oralement, et entre autres par les curés.
Or aujourd’hui il n’en est plus de même. Même s’il ne suffit plus de savoir lire (merci la radio et la télé), réfléchir n’en parlons pas, tout et n’importe quoi se discute à n’importe quel niveau. Du plus bas au plus haut. Une opinion (un point de vue, une voix), vaut une opinion. Et finalement peu importe de qui elle émane.
On appelle ça le «débat»… la «démocratie».
Ce qui rejoint ce que je raconte À 13:29 et 13:33.
ces 4 livres sont présentés sur notre blog biosphere.
Notre approche se veut exhaustive,
il ne faut pas s’enfermer dans sa propre chapelle…
Exactement ! L’enfermement dans sa propre chapelle… la Vérité, le Bien et le Mal dans sa propre bible… tout ça c’est juste pour les dogmatiques.