Je ne vois pas en quoi « le déclin de la population » serait un « défi majeur pour un pays qui veut retrouver son rang de grande puissance ». Selon LeMonde du 16 juillet, l’ambition russe serait minée par un désastre démographique. Le quotidien transforme en mal ce qui n’est qu’un bien : toute décroissance de la population humaine allège pour partie le poids démesuré que fait peser l’espèce humaine sur les écosystèmes. Ce n’est pas parce qu’on ressasse depuis des centaines d’année qu’ « il n’y a de richesse que d’hommes » (Jean Bodin, 16e siècle) que cela en fait une vérité Déjà la bible nous incitait à croître et multiplier : fariboles et croyances insensées !
La Russie perdrait sans doute 11 millions de personnes entre 2008 et 2025, il en restera quand même 131 millions, et plein d’ogives nucléaires. Ce n’est pas la quantité d’homme qui fait la puissance, c’est la sagesse de sa technique et la qualité de sa population. Je préfère une biosphère peuplée de quelques millions de personnes en harmonie avec la nature plutôt que saturée par des centaines de millions d’alcooliques et de jeunes sans avenir sur une planète surpeuplée.
le problème n’est pas tant dans la diminution de la population russe mais plutot du fait que se sont les jeunes qui meurent vite. Difficile de créer un réel dynamisme sans jeunes.