René Dumont, écolo ET malthusien en 1997

Le 15 novembre 2022, nous dépassons selon l’Onu le nombre de 8 milliards d’êtres humains. En conséquence tous les jours de ce mois nous consacrerons notre article principal à la démographie. Si tu n’es pas inquiet du poids de ces 8 milliards, prière d’en faire un commentaire, il sera lu avec attention.

A travers son parcours historique d’agronome sans frontières, René Dumont (1904-2001) nous a rappelé constamment les grands moments de cette lutte incessante qu’il a menée contre le sous-développement et pour un monde plus juste. Il montrait les interrelations de trois variables-clés, démographie, épuisement des ressources naturelles et dégradation de l’environnement.

Résumé d’un livre de René Dumont,

Famines, le retour: Désordre libéral et démographique non contrôlée (1997)

Voici que ce «maudit» XXe siècle approche de sa fin (j’ai, sans le vouloir, écrit «faim»). C’est bien contre cette faim que je n’ai cessé de lutter – et je ne m’arrêterai qu’avec la fin. J’avais entre 10 et 14 ans au moment de la Grande Guerre et c’est au milieu de ses horreurs que j’ai, pour la première fois, connu les difficultés alimentaires. Dès que j’ai pu, je suis allé les étudier au Maroc et en Tunisie. Nous étions en 1923-1924 et ces pays faisaient alors partie de nos colonies. J’ai débuté dans mon métier d’agronome au Tonkin, en 1929-1932, et déjà, avant bien d’autres, j’ai signalé que la population y augmentait plus vite que la production alimentaire. Dans mon premier livre en 1935, La culture du riz dans le delta du Tonkin, j’ai souligné la nécessité du contrôle des naissances, ce qui a choqué bien des lecteurs, catholiques et même marxistes. Dans chacun des livres qui ont suivi, j’ai souligné le danger démographique.

En 1966, avec le regretté Bernard Rosier, nous avions écrit le premier avertissement «solennel» en français: «Nous allons à la famine.» Je concluais: «Il ne s’agit pas d’une vague menace: la famine atteint déjà les Indes, elle rôde en Afrique et en Amérique latine. La famine est inscrite dans les chiffres: depuis 1958, dans l’ensemble des pays du tiers monde, la production alimentaire augmente moins vite que la population. C’est un désastre planétaire qui s’annonce à l’horizon.» Et nous ajoutions: « Deux objectifs s’imposent simultanément: tripler la production alimentaire d’ici l’an 2000 et maîtriser l’expansion démographique. Les moyens sont à notre portée: stimuler la recherche et la production d’aliments nouveaux, répartir les excédents, distribuer les engrais, lever un impôt mondial de solidarité et, pour cela, instituer une autorité mondiale qui dirige la guerre contre la faim et ait aussi la possibilité de peser sur la natalité.»

Certes, la révolution verte (irrigation, engrais, génétique) a permis à la production céréalière (qui fournit plus de la moitié de l’alimentation humaine) de suivre largement l’explosion démographique jusqu’en 1984. Mais, depuis cette date, qui devient de ce fait historique, nous avons vu une démographie non maîtrisée, une urbanisation excessive et non préparée, un libéralisme économique non contrôlé se combiner aux déficiences en eau et autres ressources naturelles ainsi qu’à la «démolition» des climats par l’effet de serre. Ces éléments conjugués n’ont plus permis à la production alimentaire de suivre la courbe de la population. Fin 1985, dans un colloque de Libertés sans frontières, je fus accusé de propager le pessimisme, alors que j’étais surtout réaliste. Même si des tiers-mondistes me reprochaient en 1990 de propager d’idée d’un «bluff de la pénurie», les voici obligés enfin de reconnaître l’extrême gravité de la situation. Il n’est plus temps de dire «Nous allons à la famine», car cette fois nous y sommes et, à chaque année qui passe, pour une proportion croissante de la population du monde.

La FAO a été fondée à Québec le 10 octobre 1945. La première conférence mondiale sur ce sujet avait eu lieu, à la FAO également, en 1974. J’avais été présent – et fort actif dans «l’opposition» – au Sommet de 1974. On s’y inquiétait de la pauvreté, des famines qui ravageaient une large partie de l’Asie du Sud, de l’Afrique, surtout, et même de certaines régions de l’Amérique latine. Cette conférence mondiale se termina par un engagement solennel d’en finir avec la «faim». Henry Kissinger résuma la conclusion en une phrase: «J’en prends l’engagement solennel, au nom du Gouvernement des Etats-Unis, dans 10 ans, plus un seul enfant dans le monde n’aura faim.» J’avais dit haut et fort, au cours des réunions du Sommet, que jamais l’engagement de Kissinger ne serait tenu. Il faudrait pour cela une révolution politique et économique que le libéralisme ne permettrait jamais de réaliser.

J’écris cet essai au moment où la FAO vient de réunir, à Rome, du 14 au 18 novembre 1996, un Sommet mondial sur les problèmes de l’alimentation future des habitants de la planète. Le discours d’ouverture, confié au grand écologiste Lester Brown, animateur du Worldwatch Institute de Washington, a mis en évidence la gravité exceptionnelle de la situation alimentaire mondiale. Le Sommet mondial de Rome allait-il reconnaître cette gravité ? On a pris un engagement bien plus modeste, qu’en 1974. On s’y est engagé à réduire de moitié, dans un délai de 20 ans – pour l’an 2015 – le nombre des pauvres souffrant de la faim. La FAO estime à 900 millions le nombre d’humains qui souffrent gravement de la faim et estime que s’y ajoutent plus de 2 milliards d’humains présentant des carences alimentaires graves. Résoudre ces problèmes en 20 ans, période pendant laquelle est prévue une augmentation encore trop rapide de la population, est une tâche qu’il ne faudrait pas, une fois de plus, sous-estimer. A la fin de 1996, mon opinion est restée la même et je ne crains pas d’affirmer que, compte tenu des multiples obstacles qui s’opposent aux progrès agronomiques, jamais l’objectif proposé ne sera atteint. Si, de plus, on n’arrive pas à contrôler la démographie et à atteindre rapidement une croissance zéro de la population mondiale, je crains fort que le nombre des très mal nourris ne cesse d’augmenter.

La révolution doublement verte que l’on nous promet, celle du génie génétique, risque fort de manquer de terres fertiles, et surtout d’eau, pour se réaliser. De très loin, la plus grande menace qui pourrait annuler la majorité des progrès agronomiques est le risque d’accidents climatiques, de sécheresses, typhons et cyclones sans cesse accrus par l’effet de serre. Les pays développés ont pourtant pris l’engagement, au Sommet de Rio en 1992, de ne pas émettre plus de gaz à effet de serre en l’an 2000 qu’en 1990. Ce qui n’est pas en train de se réaliser, loin de là ! En effet le contrôle des émissions de gaz à effet de serre remettrait en cause toute notre «civilisation économique», car celle-ci exige, pour se maintenir, des gaspillages intolérables; elle refuse les réglementations et préfère maintenir les privilèges et les inégalités. Les dirigeants de l’économie mondiale choisissent donc implicitement la mondialisation du modèle économique prévalent en pays riches. Dans cette optique, il y aura bientôt 200 à 300 millions de Chinois et peut-être autant d’Indiens qui vivront à l’occidentale. S’ils ne contrôlent pas le volume de leurs émissions de gaz à effet de serre, nous irons à la mort. Mais comment exiger de ces pays des mesures que nous ne parvenons pas à établir dans les nôtres ?

Nous allons donc considérer successivement: une démographie que le monde n’arrive pas à contrôler, l’épuisement des ressources naturelles et la dégradation de l’environnement – en particulier les dégradations climatiques, et nous risquons d’aller vers une catastrophe mondiale sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Le libéralisme économique actuel est en train de réaliser ce que nous devons désormais appeler un véritable crime contre l’humanité. Ce qui requerrait, pour le juger, un autre Tribunal international.

Lire, René Dumont et la question démographique

Un livre vient de sortir, qui fait le point sur la question démographique

Alerte surpopulation

Le combat de Démographie Responsable

https://www.edilivre.com/alerte-surpopulation-michel-sourrouille.html/

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28 réflexions sur “René Dumont, écolo ET malthusien en 1997”

  1. – « Si tu n’es pas inquiet du poids de ces 8 milliards, prière d’en faire un commentaire, il sera lu avec attention. » (Biosphère)

    Mais d’abord, inquiet comment ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie (comme semble l’être Michel Sourrouille), ou alors pas du tout ?
    Pas du tout … comme je suppose ces 14% qui répondent NON à la question de ce sondage. Qu’on ne confondra pas et mettra dans le même sac que ces 14% qui bottent en touche !
    Ensuite je me demande si tout ce qui ne va pas dans le sens de l’idéologie biosphérique est vraiment lu avec attention. Et si oui … alors je suis curieux de savoir ce que Biosphère (et/ou Michel Sourrouille) en retire ou en retient ? Si ce n’est, bien sûr, que les non-inquiets sont des ultra-cons.

  2. Parti d'en rire

    Je pense là à René …
    Ben oui, faudrait quand même pas l’oublier notre cher René, Dumont.
    En attendant, paix à son âme ! En attendant, je me dis aussi, que s’il nous regarde de là-haut, on ne sait jamais… eh ben il doit bien se marrer, le René. Et il doit même nous bénir. Nous les trois pelés et un tondu. Quoique. Je l’imagine aussi, notre pauvre René, en train de se dire, lui aussi : « C’est dur d’être aimé par des cons ! »

    1. Alors vas y puisque tu nies tout ce que je viens de dire, que tu considères comme des interprétations, alors la question est simple « Quelles sont tes solutions pour nourrir l’Afrique ?  » Raconte nous ce qui doit être fait ?

      1. Vas-y Franky c'est bon !

        Puisque tu n’as pas envie d’écouter… puisque tu n’entends, ne vois et ne crois que ce qui t’arrange… puisqu’en plus t’as le comprenoir bouché …
        alors pourquoi veux-tu que je te le raconte ?
        Pour faire durer le plaisir peut-être ? Mais tu crois pas que c’est bon, non ? Faut quand même pas abuser des bonnes choses, il y a des limites à tout.
        Certes, sauf bien sûr pour tes conneries.

      2. Et voilà la même ritournelle que d’habitude quand je te pose des questions, tu n’y réponds jamais, et tu accuses ton interlocuteur de ne pas vouloir t’écouter pour inventer une excuse pour ne pas y répondre ! En vérité tu ne veux pas y répondre car tu sais très bien que j’ai dit la vérité plus bas ! Tes solutions sont les accueillir en Europe à l’œil à coup d’allocs ou alors leurs donner toujours plus de nourriture en Afrique pendant qu’ils continuent de pondre à gogo ! Tu n’as aucune autre solution car sinon tu serais fier de la mentionner, or ce n’est pas le cas ! Tu ne veux pas répondre et dire le fond de ta pensée car ça revient à prouver tout ce que je dis ! Alors tes solutions pour lutter contre la famine en Afrique ? Ça vient ? Je t’écoute pourtant ! Je ne demande que ça à les entendre ! Alors crache le morceau !

  3. Michel C-esprit critique

    – « L’obésité n’a rien à voir au fait que des gens mangent trop, mais du fait qu’on devient de plus en plus sédentaire et qu’on bouge de moins en moins ! Par exemple, moi j’ai pris plus de 14 kilos soit près de 15 kilos à cause des confinements !» (BGA À 11:33)

    Encore une fois je montre la lune et l’autre regarde le doigt. Si je parle de l’obésité, comme du gaspillage alimentaire, du chauffage au blé etc. c’est juste pour montrer dans quel monde absurde nous vivons. Les 14 kg du BGA ne prouvent en rien que l’obésité n’a rien à voir au fait que des gens mangent trop. Qu’il essaie alors de nous démontrer qu’on peut être sous-alimenté et obèse et en même temps Bon courage ! En attendant je lui conseille de bien faire la différence entre sous-alimentation et malnutrition.

    1. Tu accuses tous les obèses de manger trop, comme d’habitude tu cherches à culpabiliser les gens pour trouver un prétexte de nourrir tous les africains sans qu’ils ne travaillent ! Déjà va voir les personnes obèses et va leur dire droit dans les yeux qu’ils mangent trop ! Je sens que tu vas être bien reçu ! Ensuite, ce qui est censé être normal étant que chaque territoire se doit d’être autonome pour se nourrir ! Donc si les africains ont faim, s’ils n’ont pas assez, alors qu’ils commencent à baisser la natalité comme on a fait en Europe et a produire davantage de nourriture comme on a fait en Europe ! Au lieu de pondre à gogo et d’attendre les bras ballants en attendant que la nourriture tombe du ciel par les approvisionnements occidentaux ! Un programme bien meilleur que le socialisme, c’est Ordre Loi Travail et Discipline !

    2. Esprit critique

      – « N’oublions pas que le gaspillage est surtout lié aux normes, notamment normes de calibrage des légumes [et patati et patata] » (BGA À 11:33)
      C’est c’là oui ! Cet entêtement porte un nom : déni de réalité.

      – « Tu peux raconter ce que tu veux; mais il n’est pas normal que des pays d’Afrique dépendent de l’Ukraine pour remplir les gamelles ! » (BGA À 11:38)
      La preuve encore une fois que le BGA ne comprend pas ce qu’il lit. Peut-être alors aurais-je du écrire (À 11:22) : « NON, il n’est pas normal que des pays d’Afrique dépendent de la Russie pour remplir les gamelles ! »

      – « Le bon sens veut que chaque pays ait son autonomie alimentaire ! »
      (BGA À 11:38) Le bon sens voudrait déjà que le BGA nous définisse l’AUTONOMIE.
      Qu’il commence par lire l’article qu’à plusieurs repises je lui ai conseillé (dans La Décroissance de ce mois-ci)

    3. Car le socialisme n’est rien d’autre que de l’assistanat, et le socialisme ne dure que tant que les pigeons ont des ressources ! A présent le socialisme est kaput car il n’y en a plus assez à donner !

      Le socialisme qui consiste d’attendre la becquée comme un coucou dans un nid c’est fini ! Bref, le dogme principal du socialisme étant la paresse, ça aussi c’est fini ! Que ceux qui ont faim se retire les doigts du C.. et se mettent au travail !

    4. Michel C-esprit critique-misère misère

      – « Et une fois qu’il n’y aura plus de pétrole comment comptes tu nourrir gratuitement et éternellement l’Afrique ? » (BGA À 11:41)
      Encore là une de ses questions à la con. Que le BGA me (nous) dise où et quand j’aurais dit que c’était à moi, ou à nous (?), que revenait le devoir de nourrir gratuitement et éternellement l’Afrique.

      – « Toi ta seule réponse étant que les africains doivent continuer de pondre indécemment puis de réclamer de la nourriture gratuite aux pays occidentaux et cela de manière éternelle ! Désolé mais tu n’es pas cohérent » (BGA À 11:41)
      Là encore, que le BGA me (nous) dise où et quand j’aurais dit une telle connerie !
      Quant à la cohérence … misère misère !

      1. Je synthétise ce que tu veux laisser entendre ! Hein ! Tu le sais très bien !
        En tout cas, transborder de la nourriture sur des milliers de kilomètres n’est pas durable puisque les énergies fossiles s’épuisent ! Alors compter sur l’aide internationale ad vitae eternam n’est plus possible ! Alors ça ne sert à rien de regarder dans les assiettes des européens et des américains car ce n’est pas là qu’on pourra obtenir de la nourriture pour les africains !

        Déjà en France pour réduire les émissions de CO2, Jancovici parle de réduire le cheptel bovin de la France en divisant par 2 le cheptel ! De toute façon avec moins de pétrole, on produira moins de céréales pour les bovidés, et de fait notre cheptel sera divisé par 2. Alors si tu veux nourrir les africains tu n’as pas le choix que de leurs dire de se mettre au travail et de baisser la natalité !

      2. Plus profond tu meurs !

        Au BGA À 12:47 : Continue comme ça, c’est vrai que tu ne touches pas suffisamment le fond comme ça.

    5. Misère misère ! Et misère !!!

      – « Tu accuses tous les obèses de manger trop, comme d’habitude tu cherches à culpabiliser les gens pour trouver un prétexte de nourrir tous les africains sans qu’ils ne travaillent !» (BGA À 12:30)
      Toujours pareil, interprétions à la con, déformation des propos, grand n’importe quoi etc.

      1. Écoute c’est bien ce que tu racontes, car tu compares la production mondiale de nourriture comparativement au nombre de bouches à nourrir au niveau mondial ! Donc tu laisses bien entendre que l’Europe se doit de nourrir toute l’Afrique sans que cette dernière ne fournisse d’effort !

        Mais notre production alimentaire en Europe et aux Usa dépend de la quantité de pétrole disponible, en plus du phosphate et des engrais en voie de déplétion aussi. De toute façon, à terme les aides internationales vont diminuer ! Alors l’Afrique ne pourra plus du tout compter sur l’aide internationale dans les décennies qui viennent ! Car dès lors qu’il n’y aura plus assez de pétrole on ne pourra plus les aider ! Alors arrête d’espérer sur cette solution car elle n’est pas viable durablement !

      2. Vas-y Franky c'est bon !

        – « Écoute c’est bien ce que tu racontes, car [et blablabla] Donc tu laisses bien entendre que l’Europe se doit de nourrir toute l’Afrique sans que cette dernière ne fournisse d’effort ! » (BGA À 12:52)
        Oui merci pour le conseil mais je sais encore ce que je raconte ! De ton côté tu ne fais encore là que nous sortir une de TES interprétions à la con !
        Et si t’as le comprenoir bouché c’est TON problème, pas le mien !

    6. Grand n'importe quoi !

      – « Car le socialisme n’est rien d’autre que de l’assistanat, [et patati et patata] Bref, le dogme principal du socialisme étant la paresse, ça aussi c’est fini !
      Que ceux qui ont faim se retire les doigts du C.. et se mettent au travail !» (BGA À 12:31)
      Culture, intelligence, élégance … tout y est.
      Eh ben ça oui c’est de l’ARGUMENTATION ! Misère misère !

      1. Le bon sens étant d’apprendre à pêcher pour se nourrir et non de donner la becquée !
        Mais chez les socialos, ils n’apprennent pas la population à pêcher pour se nourrir, mais ont plutôt appris la population à commettre des péchés ! Taxer les efforts des autres et fermer les yeux sur les vols et les crimes, notamment en désarmant les policiers et réduisant les moyens de la justice ! Bref, voleurs et paresse vont de pairs, car il n’y a que des paresseux qui se mettent à voler ! (histoire de s’enrichir et se nourrir sans travailler)

      2. Et « La propriété c’est le vol » … qu’est-ce que t’en dis, hein ?
        Et de l’accaparement des terres, comme à partir du 16ème siècle en Angleterre (enclosures), et comme aujourd’hui encore en Afrique et ailleurs… qu’est-ce que t’en dis de ça aussi hein, Bougre de Grand Andouille ?

  4. Esprit critique

    – « La FAO estime à 900 millions le nombre d’humains qui souffrent gravement de la faim et estime que s’y ajoutent plus de 2 milliards d’humains présentant des carences alimentaires graves. […] A la fin de 1996, mon opinion est restée la même et je ne crains pas d’affirmer que, compte tenu des multiples obstacles qui s’opposent aux progrès agronomiques, jamais l’objectif proposé ne sera atteint. Si, de plus, on n’arrive pas à contrôler la démographie et à atteindre rapidement une croissance zéro de la population mondiale, je crains fort que le nombre des très mal nourris ne cesse d’augmenter.»

    5,8 milliards d’humains en 1996. Aujourd’hui 26 ans plus tard, force est de constater que les prédictions (les craintes) de R. Dumont en matière de famine se sont révélées fausses.
    Le nombre de mal nourris n’a pas suivi, et heureusement, la courbe démographique.
    Ce qui ne veut pas dire que nous vivons dans le meilleur des mondes. ( à suivre )

    1. Aujourd’hui :
      – 800 millions de personnes sous-alimentées dans le monde (Octobre 2022)
      – 2 milliards de personnes en insécurité alimentaire* dans le monde (FAO 2018)
      Et en même temps :
      – Plus d’un milliard de personnes dans le monde sont obèses (2022)
      – Selon la FAO, environ 1,3 milliard de tonnes, soit près d’un tiers de toutes les denrées alimentaires produites dans le monde, sont perdues ou gaspillées chaque année.

      * FAO 1996 (définition officielle) : « la sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive, leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie une vie saine et active ».

      1. L’obésité n’a rien à voir au fait que des gens mangent trop, mais du fait qu’on devient de plus en plus sédentaire et qu’on bouge de moins en moins ! Par exemple, moi j’ai pris plus de 14 kilos soit près de 15 kilos à cause des confinements !! Et les gens prennent du poids à cause du gros dans les aliments, surtout transformés, par exemple les gens achètent les lardons les moins chers, pourtant ce sont les lardons avec moins de viande et plus de gras. C’est pareil pour grand nombre de plats préparés, plus le prix est bas, moins il y a de viande et plus il y a de gras.

        N’oublions pas que le gaspillage est surtout lié aux normes, notamment normes de calibrage des légumes, il s’agit de voir à Rungis ! Le gaspillage dans les assiettes reste très marginal en quantité comparativement aux normes européistes !

    2. La sécurité (=> l’insécurité) alimentaire ne dépend pas seulement de l’autonomie (familiale, locale, nationale… ?) mais d’un tas de facteurs.
      En France elle est principalement due à des difficultés financières et touche 10% de notre population.
      Quel est donc ce monde où les Africains dépendent des Russes pour pouvoir manger ? Quel est ce monde où on se permet de brûler du blé dans les chaudières parce que la tonne de blé coûte moins cher que la tonne de fioul ?
      Ce monde où certains dorment dehors en hiver, alors qu’à côté des milliers de logements sont vides. Ce monde où certains mangent comme des porcs alors que d’autres crèvent la dalle, ce monde où 1/3 de la production de nourriture est perdue ou gaspillée, ce monde où on balance 600 milliards de dollars par an dans la Publicité, etc. etc.
      Eh bien ce monde c’est le nôtre ! Et c’est le LEUR ! Et qu’on ne vienne pas me raconter que c’est à cause du Surnombre et patati et patata !

      1. Tu peux raconter ce que tu veux; mais il n’est pas normal que des pays d’Afrique dépendent de l’Ukraine pour remplir les gamelles ! Le bon sens veut que chaque pays ait son autonomie alimentaire ! Combien même on donnerait toute la nourriture en surplus produite aux Usa et Europe pour en faire bénéficier gratuitement les pays d’Afrique, ce ne serait même pas un système durable ! Parce que toute cette production est liée au pétrole ! Or une fois qu’il n’y aura plus de pétrole il n’y aura plus d’excédent ni aux Usa ni en Europe, donc l’Afrique revient au point de départ, elle n’aurait pas assez de fournisseurs en nourriture ! T’a beau dire ce que tu veux, mais les pays d’Afrique n’ont aucune autonomie alimentaire parce qu’ils sont trop nombreux !

      2. Et une fois qu’il n’y aura plus de pétrole comment comptes tu nourrir gratuitement et éternellement l’Afrique ? T’as beau dire ce que tu veux mais les africains n’ont pas le choix que de diminuer leur population et d’augmenter tant qu’ils le peuvent la production de nourriture sur leur propre sol !

        Toi ta seule réponse étant que les africains doivent continuer de pondre indécemment puis de réclamer de la nourriture gratuite aux pays occidentaux et cela de manière éternelle ! Désolé mais tu n’es pas cohérent ! Ça ne sera pas possible de toute façon de transborder de la nourriture d’un point à l’autre du globe éternellement à bas coût . Sans pétrole l’Afrique ne pourra plus compter sur l’Ukraine à terme ! Avec moins de pétrole disponible déjà les prix des aliments vont augmenter !

  5. Il est trop tard pour être malthusien, le mal est fait, même si le mal continue de grossir à vue d’œil, ça continue de pondre comme ce n’est pas permis ! On nous présente juste un % sur le taux de natalité pour nous rassurer en nous montrant qu’il a baissé. Hormis que 2,39% en taux natalité sur une population mondiale de 8 milliards d’habitants représentent tout de même plus de naissances qu’un taux de 4 ou 5 % sur une population d’1 milliard d’habitants. Puisque la base de la pyramide démographique ne cesse de s’élargir, du fait qu’il y ait de plus en plus de femmes en âge de procréer.

    1. Bref, rien ne se résoudra de manière pacifique, vous pouvez croire à la paix s’il vous le voulez, mais vous n’obtiendrez la paix qu’après une bonne guerre mondiale. Au début du 20 ème siècle on a eu 2 guerres mondiales, alors qu’on n’était qu’entre 1,5 milliards d’hbts en 1900 et 2,3 milliards d’hbts en 1940, et encore à ce stade on avait plein de ressources fossiles et minières devant nous pour sortir de la crise. Or aujourd’hui, l’avenir sera toujours moins de ressources naturelles à se partager, il n’y aura pas de sortie de crise comme pour les 2 premières guerres mondiales en offrant toujours plus de ressources naturelles en abondance, on n’aura pas ce joker ! On aura aucune ressources suffisantes à disposition pour sortir des ardeurs guerrières !

    2. On ne pourra plus acheter la paix en offrant de la croissance de ressources à la population ! Bref, l’avenir étant que les individus voudront se neutraliser entre eux pour faciliter le partage du gâteaux car il n’y a plus d’autres options, Mars et la Lune nous n’offriront aucune ressource pour sortir de la crise guerrière !

      Les zinzins de la croissance, tant de la croissance démographique que de la croissance économique peuvent parler autant qu’ils veulent et railler mes commentaires autant qu’ils veulent; ça n’empêchera pas le réel de revenir comme un élastique en plein figure; bref ça n’empêchera pas mon scénario de se produire !

    3. D’ailleurs les américains sont très lucides sur la question, d’où le fait qu’ils sortent les canons dès lors qu’ils ont besoin de ressources, ce qui atteste mon point de vue que les individus chercheront à se neutraliser entre eux pour faciliter le partage du gâteau ! Et les américains n’épargneront pas les européens, c’est juste qu’on se situe après les libyens et iraniens sur leur liste noire c’est tout ! Ils ne nous braquent aucun canon tant qu’on leur sert de pigeons !

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