responsabilité carbone

Aux dernières Assises de la Consommation, on soulignait que 79 % des Français se disent prêts à consommer de façon responsable, mais ils ne sont que 4 % à le faire vraiment. Le Conseil constitutionnel a donc toutes raisons de rappeler aux Français les termes de leur Loi fondamentale : « Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences. » (article 3 de la Charte de l’environnement) et que « Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement » (Article 4). En d’autres termes, cela veut dire que nous devons tous payer la taxe carbone, mais sans exemptions ni exonérations de notre responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre.

Pourtant l’éditorial du Monde (31 décembre) n’a pas du tout les mêmes conclusions : « Après l’échec du sommet de Copenhague, nul doute que les Français seront encore moins prêts à se laisser convaincre » (par une taxe carbone). Pour un grand quotidien de référence, l’essentiel ne devrait pas être le fait que les Français n’apprécient pas la taxe carbone (dont la première mouture a été invalidée par le Conseil constitutionnel). Le Monde aurait du souligner la nécessité absolue de lutter tous ensemble contre le réchauffement climatique dont nous sommes responsables.

13 réflexions sur “responsabilité carbone”

  1. Madame la modératrice de ce blog polycéphale,

    je trouve votre promptitude remarquable : il ne vous a pas fallu plus de 2 minutes pour sanctionner ce message et n’en extraire que la phrase inutile que vous avez conservée.

    Ce message était une réponse à monsieur Sneeuw Luipaard, et non une tribune. Votre politique de modération interdit donc non seulement tout propos anti-GIEC ou doutant du RCA, mais encore toutes discussions entre commentateurs où apparaîtraient des propos anti-GIEC ou doutant du RCA, si j’ai bien compris ?

    Ma foi, pourquoi permettez-vous que l’on écrive des commentaires ? Pour chanter vos louanges et celles de PachaMama, exclusivement ? L’écologie radicale est-elle si fragile qu’un simple commentateur l’oblige à la censure ?

    En vérité, je ne sais pas pour l’écologie radicale, mais les auteurs de ce site manquent très nettement de maturité intellectuelle. Vos réactions sont celles de jeunes convertis, fragiles dans la foi et extrêmement défensifs.

    Si Sneeuw Luipaard veut lire la réponse que je lui destinais, qu’il me visite sur mon blog et laisse un mot, je l’ai conservée et lui transmettrai.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  2. Madame la modératrice de ce blog polycéphale,

    je trouve votre promptitude remarquable : il ne vous a pas fallu plus de 2 minutes pour sanctionner ce message et n’en extraire que la phrase inutile que vous avez conservée.

    Ce message était une réponse à monsieur Sneeuw Luipaard, et non une tribune. Votre politique de modération interdit donc non seulement tout propos anti-GIEC ou doutant du RCA, mais encore toutes discussions entre commentateurs où apparaîtraient des propos anti-GIEC ou doutant du RCA, si j’ai bien compris ?

    Ma foi, pourquoi permettez-vous que l’on écrive des commentaires ? Pour chanter vos louanges et celles de PachaMama, exclusivement ? L’écologie radicale est-elle si fragile qu’un simple commentateur l’oblige à la censure ?

    En vérité, je ne sais pas pour l’écologie radicale, mais les auteurs de ce site manquent très nettement de maturité intellectuelle. Vos réactions sont celles de jeunes convertis, fragiles dans la foi et extrêmement défensifs.

    Si Sneeuw Luipaard veut lire la réponse que je lui destinais, qu’il me visite sur mon blog et laisse un mot, je l’ai conservée et lui transmettrai.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  3. Suite manifestement à un bug, le message suivant a été instantanément tronqué, comme vous le voyez ci-dessus. Je le reposte donc, en réponse à Sneeuw Luipaard :
    ______________________________

    remarque de la modératrice du blog « biosphere »

    Il n’y a pas de bug. Les propos de Monsieur Mahéo, quand ils sont contraires aux recherches scientifiques du GIEC, quand ils sont contraires aux efforts politiques internationaux pour combattre l’effet de serre, n’ont pas lieu d’être sur ce blog. Ils ont donc été supprimés.
     
    Comme Monsieur Mahéo l’exprime au détour d’une de ses phrases, « il faut chercher ceux qui disent la vérité. » Nous rappelons que Monsieur Mahéo a son propre site pour présenter ses propres idées de négateurs du réchauffement…
     

  4. Suite manifestement à un bug, le message suivant a été instantanément tronqué, comme vous le voyez ci-dessus. Je le reposte donc, en réponse à Sneeuw Luipaard :
    ______________________________

    remarque de la modératrice du blog « biosphere »

    Il n’y a pas de bug. Les propos de Monsieur Mahéo, quand ils sont contraires aux recherches scientifiques du GIEC, quand ils sont contraires aux efforts politiques internationaux pour combattre l’effet de serre, n’ont pas lieu d’être sur ce blog. Ils ont donc été supprimés.
     
    Comme Monsieur Mahéo l’exprime au détour d’une de ses phrases, « il faut chercher ceux qui disent la vérité. » Nous rappelons que Monsieur Mahéo a son propre site pour présenter ses propres idées de négateurs du réchauffement…
     

  5. Je prétend donc que, tout compte fait, le CO2 présente beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients

    Sapiens nihil affirmat quod non probet
    Le sage n’affirme rien qu’il ne prouve

  6. Je prétend donc que, tout compte fait, le CO2 présente beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients

    Sapiens nihil affirmat quod non probet
    Le sage n’affirme rien qu’il ne prouve

  7. Sneeuw Luipaard

    Pour le calcul la question n’est pas celle d’une valeur seuil valable ad vitam eternam mais d’une valeur relative aux nécessités humaines et aux conséquences néfastes sur les possibilités même de la vie des hommes. L’équilibre est bien sûr toujours relatif à ce que l’on connait et peut connaître.
    Au delà de certains seuil d’émission de CO2 on peut par exemple considérer qu’il y a des conséquences sanitaires et sociales néfastes, et bien plus largement que cela afecte notre environnement. C’est évident pour les océans où il y a une claire corrélation entre l’acidification et les taux de Co2 atmosphériques, puis une influence négative sur les populations de coraux et ptéropodes très importants dans les chaînes alimentaires océaniques.
    D’ailleurs vous dîtes « L’essentiel de la masse végétale planétaire se trouve… dans les océans, qui s’adaptent fort bien à l’augmentation de CO2, contrairement à ce que l’alarmisme décroissant prétend nous faire avaler. »
    Les océans s’adaptent fort bien ? Non, ils s’adaptent au prix de la mutation rapide du monde que nous connaissons en un monde bien plus hostile avec des menaces sur des espèces que connaissent bien les gorumets comme les huîtres ou les moules, et plus loin sur de nombreuses espèces de poissons.

    Vous proposez donc d’émettre encore plus de CO2, puisqu’il est si bénéfique selon vous ? Vous faîtes un véritable travail de désinformation avec vos commentaires, certes rassurants et optimistes, mais totalement faux sur le fond. Pour être véritablement optimistes, et pas d’un optimisme béat qui conduit droit dans le mur, soyons responsables, soyons des hommes et pas des enfants qui refusent de voir la réalité de leurs actes en face. Acceptons les difficultés évoqués par les scientifiques dans leur grande majorité; et soignons la recherche car pour le moment les solutions technologiques ont bien du retard sur les problèmes écologiques.
    bien à vous,
    L’ingénieur Léopard.

  8. Sneeuw Luipaard

    Pour le calcul la question n’est pas celle d’une valeur seuil valable ad vitam eternam mais d’une valeur relative aux nécessités humaines et aux conséquences néfastes sur les possibilités même de la vie des hommes. L’équilibre est bien sûr toujours relatif à ce que l’on connait et peut connaître.
    Au delà de certains seuil d’émission de CO2 on peut par exemple considérer qu’il y a des conséquences sanitaires et sociales néfastes, et bien plus largement que cela afecte notre environnement. C’est évident pour les océans où il y a une claire corrélation entre l’acidification et les taux de Co2 atmosphériques, puis une influence négative sur les populations de coraux et ptéropodes très importants dans les chaînes alimentaires océaniques.
    D’ailleurs vous dîtes « L’essentiel de la masse végétale planétaire se trouve… dans les océans, qui s’adaptent fort bien à l’augmentation de CO2, contrairement à ce que l’alarmisme décroissant prétend nous faire avaler. »
    Les océans s’adaptent fort bien ? Non, ils s’adaptent au prix de la mutation rapide du monde que nous connaissons en un monde bien plus hostile avec des menaces sur des espèces que connaissent bien les gorumets comme les huîtres ou les moules, et plus loin sur de nombreuses espèces de poissons.

    Vous proposez donc d’émettre encore plus de CO2, puisqu’il est si bénéfique selon vous ? Vous faîtes un véritable travail de désinformation avec vos commentaires, certes rassurants et optimistes, mais totalement faux sur le fond. Pour être véritablement optimistes, et pas d’un optimisme béat qui conduit droit dans le mur, soyons responsables, soyons des hommes et pas des enfants qui refusent de voir la réalité de leurs actes en face. Acceptons les difficultés évoqués par les scientifiques dans leur grande majorité; et soignons la recherche car pour le moment les solutions technologiques ont bien du retard sur les problèmes écologiques.
    bien à vous,
    L’ingénieur Léopard.

  9. Bonjour Léopard,

    Je fais effectivement l’impasse – complètement – sur la question de l’équilibre, car cela n’existe nulle part dans le monde vivant, ni dans ses relations avec d’un côté le monde minéral, et de l’autre la Noosphère, ou monde cognitif, ou humanité. Cette notion d’équilibre n’a pas beaucoup d’utilité lorsqu’on étudie le fonctionnement de la biosphère.

    L’équilibre, c’est la mort. Le déséquilibre ordonné, c’est la Vie, et l’univers est « ‘dynamique ».

    Défendre l’idée d’un « point d’équilibre » en ce qui concerne le rapport CO2/capteurs est une vaste fumisterie, car comment le calculer ? D’ailleurs, restera-t-il assez longtemps immobile pour qu’on le calcule ?
    La réalité est qu’une augmentation de CO2 dans l’atmosphère se traduit immédiatement par une croissance accrue de la masse végétale qui en bénéficie, et partant, de tout le biotope qui dépend de cette masse végétale. L’essentiel de la masse végétale planétaire se trouve… dans les océans, qui s’adaptent fort bien à l’augmentation de CO2, contrairement à ce que l’alarmisme décroissant prétend nous faire avaler.
    Soit dit en passant, il en sera de cette campagne comme de celle de la submersion des Maldives, ou de la montée rapide des océans suite à la fonte de la banquise : bientôt, on en rira.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  10. Bonjour Léopard,

    Je fais effectivement l’impasse – complètement – sur la question de l’équilibre, car cela n’existe nulle part dans le monde vivant, ni dans ses relations avec d’un côté le monde minéral, et de l’autre la Noosphère, ou monde cognitif, ou humanité. Cette notion d’équilibre n’a pas beaucoup d’utilité lorsqu’on étudie le fonctionnement de la biosphère.

    L’équilibre, c’est la mort. Le déséquilibre ordonné, c’est la Vie, et l’univers est « ‘dynamique ».

    Défendre l’idée d’un « point d’équilibre » en ce qui concerne le rapport CO2/capteurs est une vaste fumisterie, car comment le calculer ? D’ailleurs, restera-t-il assez longtemps immobile pour qu’on le calcule ?
    La réalité est qu’une augmentation de CO2 dans l’atmosphère se traduit immédiatement par une croissance accrue de la masse végétale qui en bénéficie, et partant, de tout le biotope qui dépend de cette masse végétale. L’essentiel de la masse végétale planétaire se trouve… dans les océans, qui s’adaptent fort bien à l’augmentation de CO2, contrairement à ce que l’alarmisme décroissant prétend nous faire avaler.
    Soit dit en passant, il en sera de cette campagne comme de celle de la submersion des Maldives, ou de la montée rapide des océans suite à la fonte de la banquise : bientôt, on en rira.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  11. Sneeuw Luipaard

    Bonjour M. Mahéo,

    vous semblez baser votre argumentation sur l’argument que je cite ci-dessous :

    « Il faudrait d’abord établir officiellement que le CO2 est un polluant ou un danger pour les biotopes et les sociétés humaines, or il est exactement l’inverse : c’est une bénédiction, en ce que, sans lui (et sans le soleil et l’eau), il n’y aurait ni végétation, ni animaux, ni hommes. Émettre du CO2 est donc une action bénéfique pour le monde vivant, et non un acte polluant. »

    Or votre raisonnement fait l’impasse sur la question de l’équilibre. Simplement : l’émission de Co2 n’est ni une malédiction ni une bénédiction, elle peut être bénéfique ou bien devenir un cauchemar pour nous, mais tout est question d’équilibre et de quantité. On peut l’expliquer très simplement : si la quantité de Co2 est bien adaptée au nombre de capteurs/transformateurs de CO2 présents (atmosphère, mer, végétation) alors effectivement il n’y a pas de problème, c’est équilibré. En revanche si le nombre de capteurs/transformeurs diminue (par exemple par la déforestation) ou si les quantités de Co2 produites viennent à augmenter alors on peut avoir une situation de déséquilibre.
    Ce n’est pas le CO2 en lui-même qui est bénéfique ou maléfique mais sa quantité mise en rapport avec notre environnement.
    Nous sommes aujourd’hui plutôt dans une situation de déséquilibre, les plus grandes quantités de CO2 produites continuent à être captés par l’atmosphère, par les océans, par la végétation… mais les proportions ont changé créant de possibles déséquilibres. Ceci est criant pour les océans où les quantités de CO2 qui se dissolvent ont fortement augmenté; cette réaction chimique donne lieu à une acidification des océans dommageable à la vie des océans tels que nous les connaissons maintenant (disparition progressive des poissons et des coraux, transformation des types de faunes). Pour l’atmosphère on ne pouvait exclure que le CO2 excédentaire produise ses effets. Les climatologues tentent de modéliser de manière scientifique les effets de la hausse du CO2 sur le climat. Cette tentative d’explication ne saurait être taxée de vérité ou de mensonge : c’est une tentative d’explication. Au contraire, parler de « bénédiction » sans argument scientifique sérieux pour soutenir votre point de vue me semble bien plus hasardeux.

  12. Messieurs de biosphère,

    « En d’autres termes », cela ne veux pas du tout dire ce que vous prétendez !
    cette charte est tout à fait ouverte, et certainement aussi restrictive que vous le prétendez.

    Il faudrait d’abord établir officiellement que le CO2 est un polluant ou un danger pour les biotopes et les sociétés humaines, or il est exactement l’inverse : c’est une bénédiction, en ce que, sans lui (et sans le soleil et l’eau), il n’y aurait ni végétation, ni animaux, ni hommes.
    Émettre du CO2 est donc une action bénéfique pour le monde vivant, et non un acte polluant.

    Par dessus cela, le Législateur a bien fait attention à lier les notions de « préservation » et de « protection » à celles de « promotion », de « mise en valeur » et d' »amélioration », ce qui me convient tout à fait et est plein de bon sens.
    En les liant ainsi, Il a rendu illégal la préservation sans le développement, et le développement sans la préservation, me semble-t-il, et dans ce sens, il y aurait matière à invalider les lois qui interdisent l’aménagement du lit de la Loire, par exemple.

    Quant à votre conclusion, vous devriez le savoir : répéter mille fois un mensonge n’en fait pas une vérité.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  13. Tous les articles de la Charte de l’environnement
    (promulgué le 1er Mars 2005 par Jacques Chirac, Président de la République)

    « Art. 1er. – Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

    « Art. 2. – Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.

    « Art. 3. – Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

    « Art. 4. – Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.

    « Art. 5. – Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en France de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.

    « Art. 6. – Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social.

    « Art. 7. – Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement.

    « Art. 8. – L’éducation et la formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.

    « Art. 9. – La recherche et l’innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l’environnement.

    « Art. 10. – La présente Charte inspire l’action européenne et internationale de la France. »

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