Notre époque, le culte de l’inutile ! En temps de confinement, un décret avait été publié en 2020 pour permettre l’achat de sapin de Noël. Les français ont alors dépensé 170 millions d’euros en sapin naturel et 30 millions pour ses succédanés en plastique. D’un côté on nous incite à planter des arbres, de l’autre on abattait 6 millions d’arbres pour une occupation fugace. Mais il est dangereux de le dire, les suppôts de la tradition ont la dent dure. En septembre 2020, quelques mots prononcés par le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, avaient suffi pour lancer une polémique d’envergure nationale: « Nous ne mettrons pas d’arbres morts sur la place de la ville. » Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, :« Appelez-moi vieux monde si vous voulez, mais le sapin de Noël, le Tour de France et toutes ces traditions qui nous unissent seront toujours le ciment d’une société ». Marlène Schiappa, ministre chargée de la citoyenneté : « Les maires EELV [Europe Ecologie-Les Verts], c’est tout ce qui amène un peu de joie ou de fête qu’ils interdisent ! Ils sont pires qu’idéologues « . Marine Le Pen, cheftaine du Rassemblement National : « Les écologistes ont un rejet viscéral de tout ce qui fait notre pays, nos traditions, notre culture et chercheront à tout démonter pièce par pièce ». La droite (la gauche) se fout complètement des considérations écologiques, relisons quelques vérités émises sur ce blog biosphere :
19 décembre 2019, Faut le faire, ce sera Noël sans cadeau
Pour en finir avec le mythe de la croissance, Noël est un bon indicateur de notre aptitude réelle à changer. Car qui est vraiment prêt à dire à ses proches le jour J : « Je ne vous ai rien acheté, car on va crever de surconsommation, et je préfère favoriser la vie » ? Combien sommes-nous à regarder en face ceux qu’on aime… sans rien leur offrir ? Combien sommes-nous à fabriquer nous-mêmes nos cadeaux ? Très peu, trop peu. (édito du Kaizen, novembre-décembre 2019)
22 décembre 2018, Le père Noël a fait mourir la symbolique de Noël
NOËL C’EST QUOI ? Des échanges de cadeaux, généralement superflus. Une fête pour les enfants, avec un arbre et des lumières qui n’ont plus aucun sens. Bien entendu une occasion exceptionnelle de vente et d’affaires pour les commerçants. Et puis, la tradition veut maintenant que les autorités politiques s’en mêlent, et dans chaque commune, on tient à dresser le plus beau sapin, et de mettre dans toutes les rues importantes des guirlandes de lumière. Finalement, je crois que, dans l’opinion commune, Noël ce n’est rien d’autre qu’une occasion pour faire la fête. Autrement dit, il ne reste rien de la signification. Qui donc se demande le sens de ce qu’il est en train de faire ?
22 décembre 2016, Sapin naturel ou sapin artificiel, le faux débat
En 2009, le sapin artificiel représentait 16 % en France des sapins, 58 % aux Etats-Unis et 67 % en Grande-Bretagne. L’association du sapin de Noël naturel, qui regroupe 70 professionnels, ironise : « Contrairement aux sapins artificiels, les sapins naturels ne sont pas dérivés du pétrole et sont parfaitement biodégradables ». Il n’empêche que les sapins naturels issus d’une monoculture mobilisent des terres qu’on devrait laisser à la biodiversité. On les coupe pour les jeter dans des semi-remorques qui contribuent à l’effet de serre. On les habillera de boules et de guirlandes qui ne représentent rien si ce n’est le culte du toc et de la superficialité qui caractérise la société marchande
20 décembre 2010, le père Noël sans sapins
Profitez plutôt de cette fête de Noël pour marcher au milieu d’une forêt vivante et réfléchir au système qui nous aliène. Considérez que dans un monde fini nous devons apprendre à limiter nos envies matérialistes. Il nous faut retrouver cet objectif qui devrait nous mobiliser à toutes les époques : moins de biens, plus de liens. Cette année 2010, Michelle Obama a demandé qu’on réutilise les ornements des années précédentes. Pour la Green Room, elle a choisi des sapins recyclés : ils sont faits de papier journal passé à la peinture dorée. Il ne reste plus qu’à refuser les cadeaux.
Le sapin est un marronnier,
Voilà, ça c’était amusant, pas moqueur, juste bien trouvé !
Avant de s’attaquer au sapins de Noël et autres broutilles du même ordre les élus écolos feraient mieux de régler le problème de la Pub dans leur ville. C’est bien beau les beaux discours mais en fin de comptes on voit le résultat. Maintenant on peut comprendre que ça doit être quelque peu délicat de renoncer à cette manne financière. C’est bien plus facile de pondre un arrêté pour éteindre les écrans publicitaires à 23h. En attendant, éteindre le sapin à 23 h c’est bon aussi pour la Planète.
– « D’un côté on nous incite à planter des arbres, de l’autre on abattait 6 millions d’arbres pour une occupation fugace. »
S’il n’y avait que ça comme occupation fugace… Sans parler des jouets et des gadgets en bois (le bois est tendance), combien d’arbres sont abattus pour les prospectus et les affiches publicitaires ? Et pour tous ces nouveaux bouquins qui ne nous apprennent rien ? Et pour tous ces journaux bourrés de pubs, tous ces rapports qui ne servent à rien, tout ce PQ etc. etc.
– “ Il faut 24 arbres pour fabriquer une tonne de papier d’impression et de bureau non couché non recyclé. Il faut 12 arbres pour fabriquer une tonne de papier journal 100% non recyclé. […] Une tonne de papier magazine vierge couché haut de gamme (utilisé pour des magazines comme National Geographic) utilise un peu plus de 15 arbres.“
( Combien d’arbres sont coupés par jour pour le papier? media.jecoco.com )
Je ne serais pas aussi sévère, toute société humaine à ses fêtes et ces fêtes sont toujours l’occasion d’un certain « gâchis », les masques de carnavals, les chars, les plumes des chefs indiens, mais aussi le temps de préparation de toutes ses activités qui est retiré au temps que l’on pourrait consacrer à nourrir ou soigner les hommes. Nous sommes une espèce culturelle, on ne peut pas enlever ça.
Pour le sapin de Noël de Bordeaux, ce triangle de métal est d’une rare laideur (d’ailleurs cet objet a nécessité la consommation de beaucoup d’énergie). On coupe des dizaines de milliers d’arbres chaque année, que certains d’entre eux, avant d’être utilisés, soient exposés dans les grandes villes pour les fêtes de notre culture ne me semble pas un scandale.
Et puis pour les cadeaux au pied du sapin, moi j’aime bien, ce sont de beaux souvenirs.
C’est vrai que celui de Bordeaux est une horreur. Oui mais on dira que des goûts et des couleurs on ne discute pas. Madrid, Vinius, Saint-Pétersbourg et d’autres certainement ont aussi le leur. Mais on dira que c’est de l’Art. Et c’est vrai que tout et n’importe quoi peut en être, une pissotière par exemple. Alors pourquoi pas un triangle ou un tas de ferraille ? Que voulez-vous, les artistes se doivent eux aussi de penser à la Planète. Et pour décôner tout et n’importe quoi fait l’affaire. Alors pourquoi pas le sapin de Noël ? Si vous n’avez rien d’autre à faire, faut aller voir ce «sapin» que le Lord-maire de Londres, William Russell, a mis sur son balcon. Fallait y penser ! Et puis fallait oser ! Un méga tas de déchets, principalement des canettes, emmailloté dans un filet conique.
En attendant, heureusement que le comique ne tue pas.
Le sapin de Noël est un marronnier. Autrement dit un sujet incontournable que les merdias se doivent de traiter en fin d’année, juste pour meubler et vendre du papier. Et Biosphère de singer. Non mais, quand même !
Après le sapin on nous gavera avec le foie gras, pauvres bêtes va ! Et les huitres qu’on mange encore vivantes, faut vraiment pas aimer les bêtes ! Chaque ânée on nous chante la même chanson, mon beau sapin roi des forêts, c’est toute une culture !
Eh ben en attendant, sachez brave gens qu’aujourd’hui le sapin se doit d’être durable et recyclé après usage. Alors n’écoutez pas les rabat-joies et autres tristes sires n’ayez surtout aucun scrupule à alimenter ce petit business. Qui de toutes façons fait bien rigoler le Top-Ten des grosses fortunes. Mon beau sapin, roi des forêts, que j’aime ta parure ! 🙂
Bizarrement le chrysanthème, lui, ne suscite pas autant de blablabla. Et pourtant ce business, ou cette tradition c’est comme ça vous arrange, peut-être comparé à celui des sapins de Noël. 23 millions de pots vendus, dont 95% pour les cimetières, un chiffre d’affaires de 179 millions d’euros, là derrière des emplois etc.
On vous dira alors qu’un écolo pur jus à 100% n’a pas besoin de chrysanthèmes.
Que lui il se fait humuniser ! Que son bon humus servira à faire pousser des chrysanthèmes. Ou des tomates ou des sapins va savoir. En attendant, en s’attaquant au sapin de Noël les écolos se couvrent de ridicule, et ils perdent des voix. Comme s’ils avaient besoin de ça ! Sans parler du Tour de France. Misère misère !