Les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon se sont depuis longtemps convertis à l’écosocialisme. Le lancement du mouvement de Benoît Hamon le 2 décembre , Génération.s, se réclame de la Charte des Verts mondiaux et place l’écologie au centre de ses préoccupations. La quête d’unité sera longue et tumultueuse et elle n’aura rien de chevaleresque. EELV se retrouve dépouillée de sa spécificité et voit son existence menacée*. Voici quelques commentaires sur lemonde.fr qui vont dans le meme sens.
le sceptique : Soit on parle de choses concrètes, améliorant la qualité de vie ou celle de l’environnement à coût réaliste et par négociation, l’écologie est alors transpartisane. Soit il s’agit d’un discours enflammé et radical annonçant l’apocalypse pour demain, l’urgence de sortir du capitalisme, la promesse d’un matraquage fiscal, l’expansion du contrôle bureaucratique, et cette écologie là restera dans sa périphérie gauchiste car elle n’intéresse pas les masses et ne leur propose rien de désirable.
Jipeg : L’écologie n’a jamais été aussi importante (réchauffement climatique, pesticides, qualité de l’air…)
Chris @jepg : Oui, l’écologie n’a jamais été aussi importante, la défense de l’environnement si urgente. C’est donc une chose trop sérieuse pour être laissée aux mouvements autoproclamés « écolos » qui n’ont pas eu d’autre objet que de servir les rêves de pouvoir de Duflot et quelques autres au prix de sanglantes luttes de clans entre groupuscules. Mais c’est fini tout cela, les électeurs ne sont plus dupes.
Léo-Paul : Ce n’est pas l’écologisme qui en perte de vitesse mais le parti politique écolo. Les thèmes écolo sont repris par les autres mouvements politiques (même Macron s’y est mis quand il c’est rendu compte de leur importance), ce qui explique pourquoi les résultats électoraux du parti écolos sont de pire en pire ; il n’a plus lieu d’être, la case qu’il occupait n’existe plus.
Le sceptique @ Léo-Paul : le thème écolo est repris mais au prix d’une transformation par rapport à sa provenance, comme un thème de gestion publique parmi d’autres (santé, éducation, etc.), juste un peu plus transversal puisque par définition tout impacte l’environnement. Du coup, il devient un motif technocratique, on le dépouille de toutes ses dimensions d’utopie au profit de processus d’optimisation. C’est pour cela que les écolos historiques se radicalisent, ils essaient d’exister dans la surenchère.
Nature’s Life : L’écologie au sens où c’est l’amélioration de l’utilisation des énergies, d’une meilleure consommation et d’un entretien de notre propre environnement, ne devrait pas être « de droite, de gauche ou d’un mouvement spécifique ». Ce devrait être une notion fondatrice de toutes les idéologies politiques, sauf celles qui disent ouvertement « rien à foutre on détruit tout pour le fric », mais encore faut-il l’assumer.
le sceptique : Le discours écolo militant veut le sacrifice : l’homme est un être égoïste, court-termiste et destructeur, il doit apprendre à (se) sacrifier pour des choses importantes (climat, biodiversité, etc.). Pb pour la gauche, le progrès social avait la forme évidente du bien-être (congé payé, pouvoir d’achat, sécu, etc.), le progrès au sens écolo militant plutôt celle du mal-être (rendre plus cher et/ou plus compliqué et/ou plus pénible le transport, le logement, la consommation, l’énergie, etc.).
MICHEL SOURROUILLE : « le sceptique » a raison de dire que l´engagement ecologique implique le sacrifice car il s´agit de rompre completement avec le fonctionnement de la societe thermo-industrielle. Mais refuser le sacrifice aujourd´hui, ce qui est vehicule par l´écologie superficielle des technocrates, c´est accroitre considerablement le niveau de sacrifice que l´epuisement de la planete exigera demain…
* LE MONDE du 16 decembre 2017, L’écologie, solution miracle d’une gauche en recomposition ?
La vraie écologie (celle qui ne nie pas le problème démographique comme les farceurs de EELV et le clown hulot) serait plutôt patriotique voire nationaliste : elle se soucie de la survivance des espèces (homme et animaux) et de la flore !
L’ écologauchisme n’ est préoccupé que par l’ interdiction du nucléaire , la protection délirante des populations invasives du 1/3 monde reprises sous les vocables immigrés , migrants, sans papiers ,les droits de l’ homme… .
Avec un tel bilan , nos joyeux gauchos courent à leur perte et c’ est tant mieux !
Michel Sourrouille a raison, plus on attendra pour prendre des mesures, plus les mesures qui devront être prises plus tard seront dures et contraignantes.
Nous sommes là pour l’écologie en général dans le même cas de figure que pour la problématique démographique, il est urgent de ne pas attendre.
Michel Sourrouille a raison, plus on attendra pour prendre des mesures, plus les mesures qui devront être prises plus tard seront dures et contraignantes.
Nous sommes là pour l’écologie en général dans le même cas de figure que pour la problématique démographique, il est urgent de ne pas attendre.