Sauver la planète est révolutionnaire !

« Le temps est à la révolution. La révolution des consciences. La révolution de l’économie. La révolution de l’action politique. La planète souffre, la nature souffre, nous sommes au seuil de l’irréversible. Je me bats pour faire entendre l’urgence environnementale, l’urgence gouvernementale. » Ainsi s’exprime le président français Jacques Chirac en ouvrant le 2 février 2007 la Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale. Pour réussir la révolution culturelle, il propose d’adopter une « déclaration universelle des droits et devoirs environnementaux ». La révolution économique passera par une transformation radicale de nos modes de production et de consommation grâce, par exemple, à l’intégration de la qualité environnementale dans le calcul de la richesse. S’il n’y a pas gouvernance mondiale de l’environnement, ce sera la guerre écologique. Il faut donc transformer le programme des Nations unies pour l’environnement et le développement (PNUED) en organisation à part entière. Mais les autorités indiennes n’accordent qu’une attention polie à cette initiative. Les dirigeants chinois savent déjà qu’un programme d’action environnementale, même national, se heurtera toujours aux féodalités locales. Et le président Bush s’en fout éperdument.

 Comment faire en sorte que les individus pensent global et agissent local dans l’intérêt de la Biosphère ? C’est une longue marche vers l’écologie profonde qui mettra des centaines d’années et traversera beaucoup d’éprouves avant d’aboutir. Mais il n’est pas nécessaire d’apercevoir le bout du chemin pour commencer à marcher.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://www.biosphere.ouvaton.org/