tartufferie médiatique

Sarko assure avoir peu de temps à perdre avec la polémique sur le racisme présumé de Brice Hortefeux. La gauche ne désarme pas, la gauche perd son temps. En effet Hortefeux avait déclaré : « Quand il y en a un (d’origine arabe), ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ». Quoi de plus réaliste ! Quand il n’y a qu’un con, c’est supportable, quand il y en a plusieurs ensemble, cela devient intenable. Quand il n’y a qu’un supporter de foot, ça va. Quand ils sont tous réunis, attention les dégâts. Quand il n’y a qu’un soldat, ça va. Quand c’est toute une armée, cela fait une boucherie. Etc. Etc.

Je ne m’attache donc pas à l’écume des jours. La première page du Monde (13-14 septembre) me semble d’ailleurs insipide. « Les Etats-Unis et l’Iran vont amorcer un dialogue » ? Ce n’est que la antépénultième tentative ! « New York se mobilise pour la mode » ? N’importe quoi ! Grippe A ??? Ce qui m’interpelle, c’est le fait que le socialiste Alain Rousset prenne fait et cause pour une autoroute nouvelle. Ce qui m’interpelle, c’est le fait que le socialiste Jean-Marc Ayrault veuille construire un nouveau aéroport. Tous les spécialistes énergie-climat nous disent que nous n’avons plus le temps de perdre notre temps à construire les derniers vestiges de la société thermo-industrielle. Nous n’avons plus le temps de faire semblant de lutter contre les perturbations climatiques. Nous n’avons plus le temps de nous intéresser aux petites phrases, à l’Iran ou à la mode. Le compte à rebours a commencé, bientôt le seuil de 2°C de réchauffement sera dépassé…

12 réflexions sur “tartufferie médiatique”

  1. Le premier commentaire, celui auquel vous répondez, biosphère, a été supprimé. Pour autant que je me souvienne, il était sévère et brutal, mais ne méritait pas la censure.
    Vous n’êtes pas très courageux, finalement.

    Jean-Gabriel Mahéo

  2. Le premier commentaire, celui auquel vous répondez, biosphère, a été supprimé. Pour autant que je me souvienne, il était sévère et brutal, mais ne méritait pas la censure.
    Vous n’êtes pas très courageux, finalement.

    Jean-Gabriel Mahéo

  3. J’ai entendu un truc incroyable.

    D’après un sondage bien renseigné, 100% des êtres humains seraient amenés à mourir un jour dans leur vie.

    N’est-ce pas incroyable ?!! Cela n’interpelle personne ? Personne ne veut rien faire contre ça ?

    C’est scandaleux !

  4. J’ai entendu un truc incroyable.

    D’après un sondage bien renseigné, 100% des êtres humains seraient amenés à mourir un jour dans leur vie.

    N’est-ce pas incroyable ?!! Cela n’interpelle personne ? Personne ne veut rien faire contre ça ?

    C’est scandaleux !

  5. A imbécilité, imbécilité et demie, mon bon monsieur « je-ne-sais-qui ».

    Quand je lis cette conclusion :
    « A cause des inconvénients liés à cette première édition, et surtout à cause du fait qu’il est assez difficile de se procurer ce rapport (épuisé en librairie, et que je n’ai jamais réussi à trouver sur Internet), il serait à mon sens fort utile que la traduction française du rapport Meadows soit rééditée aujourd’hui, sans commentaires ni appendice. Une telle réédition pourrait opportunément servir à inclure l’étude de ce document dans le programme de bon nombre d’établissements formant nos futures élites. Faire toucher du doigt que le monde est fini, à travers la lecture d’un texte assez bien adapté à cette fin, malgré ses inévitables faiblesses, ne serait-il pas salutaire pour tout HEC qui va oeuvrer à l’expansion de son entreprise, pour tout polytechnicien qui travaillera à accroître la puissance industrielle de l’homme, et pour tout énarque chargé de réfléchir aux voies pour l’avenir ? »,
    sur la page dont vous donnez le lien, je me dis que vous n’avez pas bien compris ce dont ce rapport parle, et vous êtes bien cruel avec nos jeunes élites.

    En ce qui concerne les pénuries, un groupe de dix-sept chercheurs du MIT, dirigé par Jay Forrester et Dennis Meadows, chargé par le Club de Rome de mener un travail de prospective sur « les dilemmes de l’humanité », n’y allaient pas de main morte et donnaient des dates très précises sur les survenues de pénuries de ressources naturelles. L’or devait s’épuiser en 1984, le cuivre et le plomb en 1993, le mercure en 1983, le gaz naturel en 1994, le pétrole en 1992, l’étain en 1987 et le zinc en 1990. Pour l’uranium c’était « avant la fin du siècle ».
    Ils se sont ridiculisés, comme Malthus, mais il se trouve encore des idéologues forcenés pour dire que, malgré cela, leurs hypothèses sont justes. C’est l’esprit de système français qui frappe encore, peut-être, ou le fantôme de Descartes.

    Le but du rapport de Rome est la dépopulation – comme l’admet l’auteur de ce blog -, la désindustrialisation et le maintien dans l’arriération des anciennes colonies, les PVDs d’aujourd’hui. Les quarante dernières années ont plutôt soufferts de ces thèses, mais il se peut que la mort de l’empire britannique (la crise financière) permette d’inverser la tendance, et de reprendre l’oeuvre de Roosevelt là où Truman l’a lâchement abandonnée.

    Or donc, le menteur, c’est vous, ou alors vous n’avez pas lu ce rapport Meadows « Limit to growth ». Car pourquoi battre le rappel sur la surpopulation s’il n’y pas de problèmes de limites des ressources ? Et comment sensibiliser s’il n’y a pas d’urgences ?

  6. A imbécilité, imbécilité et demie, mon bon monsieur « je-ne-sais-qui ».

    Quand je lis cette conclusion :
    « A cause des inconvénients liés à cette première édition, et surtout à cause du fait qu’il est assez difficile de se procurer ce rapport (épuisé en librairie, et que je n’ai jamais réussi à trouver sur Internet), il serait à mon sens fort utile que la traduction française du rapport Meadows soit rééditée aujourd’hui, sans commentaires ni appendice. Une telle réédition pourrait opportunément servir à inclure l’étude de ce document dans le programme de bon nombre d’établissements formant nos futures élites. Faire toucher du doigt que le monde est fini, à travers la lecture d’un texte assez bien adapté à cette fin, malgré ses inévitables faiblesses, ne serait-il pas salutaire pour tout HEC qui va oeuvrer à l’expansion de son entreprise, pour tout polytechnicien qui travaillera à accroître la puissance industrielle de l’homme, et pour tout énarque chargé de réfléchir aux voies pour l’avenir ? »,
    sur la page dont vous donnez le lien, je me dis que vous n’avez pas bien compris ce dont ce rapport parle, et vous êtes bien cruel avec nos jeunes élites.

    En ce qui concerne les pénuries, un groupe de dix-sept chercheurs du MIT, dirigé par Jay Forrester et Dennis Meadows, chargé par le Club de Rome de mener un travail de prospective sur « les dilemmes de l’humanité », n’y allaient pas de main morte et donnaient des dates très précises sur les survenues de pénuries de ressources naturelles. L’or devait s’épuiser en 1984, le cuivre et le plomb en 1993, le mercure en 1983, le gaz naturel en 1994, le pétrole en 1992, l’étain en 1987 et le zinc en 1990. Pour l’uranium c’était « avant la fin du siècle ».
    Ils se sont ridiculisés, comme Malthus, mais il se trouve encore des idéologues forcenés pour dire que, malgré cela, leurs hypothèses sont justes. C’est l’esprit de système français qui frappe encore, peut-être, ou le fantôme de Descartes.

    Le but du rapport de Rome est la dépopulation – comme l’admet l’auteur de ce blog -, la désindustrialisation et le maintien dans l’arriération des anciennes colonies, les PVDs d’aujourd’hui. Les quarante dernières années ont plutôt soufferts de ces thèses, mais il se peut que la mort de l’empire britannique (la crise financière) permette d’inverser la tendance, et de reprendre l’oeuvre de Roosevelt là où Truman l’a lâchement abandonnée.

    Or donc, le menteur, c’est vous, ou alors vous n’avez pas lu ce rapport Meadows « Limit to growth ». Car pourquoi battre le rappel sur la surpopulation s’il n’y pas de problèmes de limites des ressources ? Et comment sensibiliser s’il n’y a pas d’urgences ?

  7. Les imbécilités, c’est vous qui les proférez, mon bon Monsieur Mahéo. Car en affirmant que le Club de Rome annonçait des pénuries pour les années 80, soit vous mentez sciemment, soit vous n’avez pas lu le rapport Meadows et donc vous parlez de ce que vous ne connaissez pas. Pour ceux qui veulent la vérité, ils peuvent aller voir ci-dessous :

    http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

  8. Les imbécilités, c’est vous qui les proférez, mon bon Monsieur Mahéo. Car en affirmant que le Club de Rome annonçait des pénuries pour les années 80, soit vous mentez sciemment, soit vous n’avez pas lu le rapport Meadows et donc vous parlez de ce que vous ne connaissez pas. Pour ceux qui veulent la vérité, ils peuvent aller voir ci-dessous :

    http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

  9. Il suffit de demander, je vois…
    La réponse est donc de produire toute l’énergie nécessaire, par les meilleurs moyens, pour éviter que le 21ème siècle ne soit celui du plus grand génocide de l’histoire, n’est-ce-pas ?… N’est-ce-pas ?
    Nul n’est condamné à mort, si ce n’est par les écolos-financiers, dont dépend le confort matériel de Yves Cochet et de tant d’autres plumitifs et politiques à la botte.

    Mais qui parle ? L’auteur de ce blog, ou Yves Cochet ?

    « Capacité de charge « , « pic pétrolier », « pic énergétique général », tout cela ne nous rajeuni pas, c’est le vocabulaire du Club de Rome, de ce salaud d’Aurelio Peccei et de ses complices. Vous vous contentez de changez les dates des pénuries, qu’ils annonçaient pour les années 80, et qui n’ont jamais eu lieu.

    J’ai une question importante, à laquelle vous ne pourrez certainement pas répondre, mais que je pose quand même : Pouvez-vous m’expliquer comment est calculée la « quantité totale d’énergie dans le monde » ?
    Mais si par hasard vous le pouviez (répondre), la question qui suit est : cette « quantité totale d’énergie dans le monde » est-elle une valeur fixe, ou susceptible d’être modifiée ?
    Et si vous croyez, j’en serai étonné, qu’elle est modifiable, pouvez-vous dire le moyen ?

    J’aimerai bien voir si derrière le déluge d’imbécilités, il y a un peu de matière grise.

    Salutations,
    Jean-Gabriel

  10. Il suffit de demander, je vois…
    La réponse est donc de produire toute l’énergie nécessaire, par les meilleurs moyens, pour éviter que le 21ème siècle ne soit celui du plus grand génocide de l’histoire, n’est-ce-pas ?… N’est-ce-pas ?
    Nul n’est condamné à mort, si ce n’est par les écolos-financiers, dont dépend le confort matériel de Yves Cochet et de tant d’autres plumitifs et politiques à la botte.

    Mais qui parle ? L’auteur de ce blog, ou Yves Cochet ?

    « Capacité de charge « , « pic pétrolier », « pic énergétique général », tout cela ne nous rajeuni pas, c’est le vocabulaire du Club de Rome, de ce salaud d’Aurelio Peccei et de ses complices. Vous vous contentez de changez les dates des pénuries, qu’ils annonçaient pour les années 80, et qui n’ont jamais eu lieu.

    J’ai une question importante, à laquelle vous ne pourrez certainement pas répondre, mais que je pose quand même : Pouvez-vous m’expliquer comment est calculée la « quantité totale d’énergie dans le monde » ?
    Mais si par hasard vous le pouviez (répondre), la question qui suit est : cette « quantité totale d’énergie dans le monde » est-elle une valeur fixe, ou susceptible d’être modifiée ?
    Et si vous croyez, j’en serai étonné, qu’elle est modifiable, pouvez-vous dire le moyen ?

    J’aimerai bien voir si derrière le déluge d’imbécilités, il y a un peu de matière grise.

    Salutations,
    Jean-Gabriel

  11. Combien de personnes sont-elles condamnées à mort ?

    Les animaux consomment essentiellement des flux renouvelables de nourriture, les humains consomment essentiellement des stocks non renouvelables d’énergie. C’est cette disponibilité à bon marché des énergies fossiles qui, jusqu’à aujourd’hui, a permis à l’humanité de vivre au-dessus de la capacité de charge de la planète. C’est-à-dire avec un si grand nombre d’humains pour un niveau de vie moyen. Cette époque s’achève avec l’arrivée du pic de pétrole, et vers 2025, du pic énergétique général.

    Il existe une corrélation historique entre la quantité totale d’énergie dans le monde et, d’un autre, le niveau démographique et le niveau de vie. Cette corrélation est si forte qu’on peut émettre l’hypothèse d’une causalité : moins il y aura d’énergie disponible, moins la planète pourra accueillir d’individus à un certain niveau de vie. Si cette hypothèse est vraie, comme je le crois, le nombre maximal d’humains sur terre, au niveau de vie moyen actuel, déclinera d’environ 7 milliards vers 2025 à environ 5 milliards en 2050, puis 2 à 3 milliards en 2100.

    (Yves Cochet, antimanuel d’écologie)

  12. Combien de personnes sont-elles condamnées à mort ?

    Les animaux consomment essentiellement des flux renouvelables de nourriture, les humains consomment essentiellement des stocks non renouvelables d’énergie. C’est cette disponibilité à bon marché des énergies fossiles qui, jusqu’à aujourd’hui, a permis à l’humanité de vivre au-dessus de la capacité de charge de la planète. C’est-à-dire avec un si grand nombre d’humains pour un niveau de vie moyen. Cette époque s’achève avec l’arrivée du pic de pétrole, et vers 2025, du pic énergétique général.

    Il existe une corrélation historique entre la quantité totale d’énergie dans le monde et, d’un autre, le niveau démographique et le niveau de vie. Cette corrélation est si forte qu’on peut émettre l’hypothèse d’une causalité : moins il y aura d’énergie disponible, moins la planète pourra accueillir d’individus à un certain niveau de vie. Si cette hypothèse est vraie, comme je le crois, le nombre maximal d’humains sur terre, au niveau de vie moyen actuel, déclinera d’environ 7 milliards vers 2025 à environ 5 milliards en 2050, puis 2 à 3 milliards en 2100.

    (Yves Cochet, antimanuel d’écologie)

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