Aucune inquiétude à avoir, une alimentation végétarienne qui exclut tout aliment provenant de la chair d’animaux terrestres ou marins n’entraîne aucun carence En revanche le végétalisme, qui exclut aussi les produits laitiers et les œufs, peut entraîner des carences, surtout chez les plus jeunes.
Au-delà de ces considérations sur la santé individuelle, le choix entre régime végétarien et carnivore pose un problème beaucoup plus crucial. La FAO avait publié à l’automne 2006 un rapport titré La grande ombre de l’élevage. A l’échelle de la planète l’élevage représente 18 % de l’effet de serre, davantage que la totalité des transports, et occupe 26 % des terres émergées. Les causes du réchauffement de la planète par l’élevage sont dues à 35 % par la déforestation qu’implique l’augmentation des superficies transformées en pâturages, 31 % par le fumier et le lisier, 25 % par la fermentation entérique des ruminants, 7 % par la production d’aliments de bétail et le reste résulte de la transformation et du transport. Ces émissions de gaz à effet de serre par l’élevage sont dans le monde de 7,1 milliard de tonnes d’équivalent CO2, soit près de 13 fois les émissions de la France, toutes sources confondues. Donc, nécessité absolue de limiter la taille de ton steak ?
Selon une étude publiée par The Lancet (13 septembre 2007), on consomme dans le monde 100 grammes de viande par jour et par personne, le taux moyen atteignant 200 à 250g dans les pays développés alors qu’il plafonne entre 20 et 25g dans les pays pauvres. Mais presque partout dans le monde, au fur et à mesure que le niveau de vie augmente, la consommation de produits animaux, viande et produits laitiers, augmente au détriment des produits végétaux. Donc, nécessité pour les pays développés de montrer l’exemple en basculant vers le végétarisme ?
Ces deux questionnements sont beaucoup plus fondamentaux que le simple respect de la vie animale, motivation souvent à la base du végétarisme. De toute façon, la diminution du risque cardio-vasculaires et du risque de diabète est davantage lié à une consommation plus importante de fruit, de légumes et de noix qu’au fait de ne pas manger de viande (LeMonde du 16 janvier).
désolé si j’ai agacé « biosphere » mais ce n’ai pas parce que c’est écrit dans le Monde que c’est « parole d’évangiles ». De plus quand on est partial et qu’on élude certains problèmes pour moi l’on ment.Bien sûr pour convaincre il est plus facile de simplifier et d’être affirmatif.Dans le domaine de l’alimentation tout n’est pas forcément noir ou blanc. Il convient parfois de nuancer.
Je n’aime vraiment pas les termes « aucune carence » ou « absolument faux ». Pour ma part j’avais employé le terme « quasi impossible » qui était peut-être un peu fort mais qui montrait malgré tout que c’était possible mais pas simplement. Je veux bien que l’on dise,sans rien en savoir,que mon régime est très mal calibré.Cela dit je ne suis pas le seul exemple mais les autres ont peut-être aprés tout un régime mal calibré. Mais pourquoi si l’on ne peut avoir aucune carence faudrait-il « calibrer »son régime végétarien ? En fait j’aurais nettement préféré que le journaliste écrive que sous certaines conditions l’exclusion de la viande dans un régime alimentaire n’entraine pas obligatoirement de carence.
Bien sûr si on mange réguliérement beaucoup de légumes et de fruits secs, et que l’on améliore l’assimilation du fer par des aliments riches en vitamines c on n’aura certainement pas trop de problèmes d’anémie en fer.Mais dans le monde réel on ne prépare pas toujours soi-même ses repas (collectivité).Et je dis qu’il est plus facile de manger équilibré dans notre société en mangeant de la viande. Cela dit être végétarien n’est pas forcément la solution de facilité; ne serait-ce que par l’exclusion qu’elle procure dans la culture occidentale.Maintenant on peut manger déséquilibré avec ou sans viande et si on s’en tient à l’aspect nutritionnel du végétarisme je pense que l’on oublie un aspect que j’estime plus important c’est l’aspect du respect de la vie.
Surtout que c’est absolument faux!!!
Si votre taux de fer est bas cela ne vient pas forcément du fait que vous ne mangiez pas de viande mais que votre régime végétarien est très mal calibré tout simplement.
De plus il vous faut peut-être vérifier que vous ne manquiez pas de magnésium.
Il n’y a pas mensonge volontaire, sauf à accuser le journaliste du Monde (numéro cité en fin d’article) qui donne cette information.
C’est par l’échange d’information que nous pouvons progresser, pas par des accusations…
Je suis en désaccord avec la phrase « Aucune inquiétude à avoir, une alimentation végétarienne qui exclut tout aliment provenant de la chair d’animaux terrestres ou marins n’entraîne aucun carence » en effet quand on ne mange pas de viande c’est quasi impossible de ne pas avoir de carence en fer sans complément spécifique en particulier pour les femmes.Cela fait plus de 20 ans que je ne mange pas de viande et régulièrement mon taux de fer est trop faible. Bien sûr ce n’est pas sur un seul exemple que l’on peut juger mais cela paraît logique du fait des doses de fer contenuent dans les différents aliments et des taux d’assimilation par l’organisme selon sa provenance.
Ce n’est pas en mentant que l’on rend service au végétarisme.