Dans les salles de bain de la classe globale, les armoires deviennent de véritables pharmacopées de produits trop utilisés ou périmés. C’est pourquoi la « trouvaille de François Fillon », parlant de médicaments « non indispensables » (LeMonde du 1er octobre), est une bonne chose. Ce n’est pas un simple moyen de limiter le déficit de la Sécurité sociale pour 2010 avec la baisse prévue du taux de remboursement de 35 à 15 % d’une quarantaine de médicaments au service médical rendu faible ou la limitation du coût global de l’utilisation de médicaments onéreux à l’hôpital (LeMonde du 2 octobre). Il s’agit ni plus ni moins que d’un enjeu de civilisation : où situer la limite acceptable dans la consommation de médicaments ?
Il fut un temps où les prescriptions médicamenteuses correspondaient à des préparations effectuées par le pharmacien dans son officine. A cette époque les noms chimiques des substances entrant dans la composition des ordonnances constituaient un langage commun pour les médecins, les pharmaciens et les malades. Désormais la pharmacopée se résume aux spécialités des laboratoires, c’est-à-dire des médicaments élaborés de manière industrielle. Il y a maintenant près de 7000 marques qui se font concurrence alors que la dénomination commune internationale (DCI), l’espéranto du médicament, ne compte que 1700 substances thérapeutiques. Etude bien oubliée, une « commission de la transparence » avait évalué en France 1100 médicaments ordinaires : un quart n’avait pas fait la preuve de son efficacité.
Les humains peuvent sans doute faire de la bonne médecine avec trente médicaments seulement.
En France on estime que le nombre de décès dus aux médicaments se situe entre 8 000 et 13 000 par an, soit beaucoup plus que les accidents de la route.
On compte plus de 130 000 hospitalisations chaque année imputables aux médicaments. La durée d’hospitalisation est d’environ 9 jours, ce qui signifie que les effets secondaires sont graves.
in « Ces médicaments qui nous rendent malades » de Sauveur Boukris
En France on estime que le nombre de décès dus aux médicaments se situe entre 8 000 et 13 000 par an, soit beaucoup plus que les accidents de la route.
On compte plus de 130 000 hospitalisations chaque année imputables aux médicaments. La durée d’hospitalisation est d’environ 9 jours, ce qui signifie que les effets secondaires sont graves.
in « Ces médicaments qui nous rendent malades » de Sauveur Boukris
Si vous vous posez des questions sur les médicaments, n’hésitez pas à venir débattre et à poser vos questions à l’industrie pharmaceutique qui répondra à l’importante question : « Peut-on faire confiance au médicament? »
Dans le cadre de la semaine du dialogue sur le médicament, nous avons pour but d’ouvrir le débat sur 5 grands thèmes : fiabilité, transparence, crédibilité, innovation et responsabilité du médicament.
On attend vos questions sur : http://debat.confiancemedicament.com
Si vous vous posez des questions sur les médicaments, n’hésitez pas à venir débattre et à poser vos questions à l’industrie pharmaceutique qui répondra à l’importante question : « Peut-on faire confiance au médicament? »
Dans le cadre de la semaine du dialogue sur le médicament, nous avons pour but d’ouvrir le débat sur 5 grands thèmes : fiabilité, transparence, crédibilité, innovation et responsabilité du médicament.
On attend vos questions sur : http://debat.confiancemedicament.com
« De la bonne médecine avec trente médicaments?
“Sans doute”?
De tels propos devraient tomber sous le coup d’une loi.
Quelle loi ? »
Sous le coup de la loi du bon sens qui nous dit que plus énorme comme connerie c’est difficile à trouver.
« De la bonne médecine avec trente médicaments?
“Sans doute”?
De tels propos devraient tomber sous le coup d’une loi.
Quelle loi ? »
Sous le coup de la loi du bon sens qui nous dit que plus énorme comme connerie c’est difficile à trouver.
@ Jean
« de tes propos devraient tomber sous le coup de la loi »
Quelle loi ? Une loi qui transformerait en générique la substance active unique ? Une loi qui dirait qu’il est interdit aux laboratoires phamaceutiques de démarcher les médecins ? Une loi qui dirait qu’il est interdit d’interdire ? Une loi qui dirait que tout le monde doit penser comme Jean ?
@ Jean
« de tes propos devraient tomber sous le coup de la loi »
Quelle loi ? Une loi qui transformerait en générique la substance active unique ? Une loi qui dirait qu’il est interdit aux laboratoires phamaceutiques de démarcher les médecins ? Une loi qui dirait qu’il est interdit d’interdire ? Une loi qui dirait que tout le monde doit penser comme Jean ?
De la bonne médecine avec trente médicaments?
« Sans doute »?
De tels propos devraient tomber sous le coup d’une loi.
Sans compter que vous sembler complètement ignorant du sujet. Une unique substance peut donner une bonne dizaine de médicaments, tous utiles dans des cas très différents.
De la bonne médecine avec trente médicaments?
« Sans doute »?
De tels propos devraient tomber sous le coup d’une loi.
Sans compter que vous sembler complètement ignorant du sujet. Une unique substance peut donner une bonne dizaine de médicaments, tous utiles dans des cas très différents.
On aurait moins de médocs périmés si les comprimés etaient vendus à l’unité et pas en boite qui comme curieusement en contiennent plus que la durée du traitement…quand il ne faut pas une seconde boite pour terminée (avec du rab sur une prescription qui immanquablement finira périmé). Comme dans beaucoup d’autres pays en sommes.