Sauf rarissime exception, les autres animaux ne se tuent pas à l’intérieur d’une même espèce. Mais l’humain est cet animal étrange dont le cerveau sur-développé permet toutes les atteintes aux lois de la bienséance envers autrui.
Lire, L’espèce humaine est championne dans l’art de trucider (mars 2014)
L’espèce humaine est championne dans l’art de trucider et les autres espèces ne sont pas ses cibles principales, les humains adorent s’entre-tuer. Il existe sans doute peu de verbes qui aient autant d’occurrences et synonymes que le fait de faire passer son prochain de vie à trépas : abattre, achever (un blessé), asphyxier, assassiner, avorter, bousiller, brûler, buter, crever, décapiter, décimer, démembrer, descendre, écarteler, électrocuter, égorger, empaler, empoisonner, envoyer ad patres, étouffer, étrangler, étriper, euthanasier, éventrer, éviscérer, exécuter, exterminer, infanticide, féminicide, fusiller, garrotter, guillotiner, immoler, lapider, lyncher, massacrer, mettre à mort, noyer, occire, ôter la vie, parricide, passer par les armes, pendre, poignarder, refroidir, sacrifier, saigner à mort, supplicier, supprimer, tordre le cou, trucider, tuer, zigouiller, et j’en passe. Pourtant « Ne pas tuer » est une règle bien établie depuis la bible, et si bien contournée dans la pratique. Il pourrait en être autrement. Mais comment ?
La bible et les religions qui se font la guerre étant de peu de secours, allons voir ailleurs. Asimov avait posé en 1942 les bases de ce qui pouvait être le mode de fonctionnement des robots du futur, avec trois règles immuables dont la première édictait : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger. » Aujourd’hui l’intelligence artificielle ChatGPT pond des idées peu novatrices, d’autant plus qu’elle possède des verrous : « il ne faut pas tuer les humains, c’est mal ».
La philosophe Corine Pelluchon, dans son livre «Tu ne tueras point ». essaye vainement de trouver une justification à la phrase biblique. Elle défend dans son petit essai une thèse fortement inspirée du philosophe Emmanuel Levinas : L’interdit du meurtre n’a besoin ni d’une référence religieuse, ni d’une fondation rationnelle pour asseoir sa validité. Au contraire, ces justifications l’affaiblissent, car elles rendent cet interdit absolu dépendant de quelque chose d’autre que sa force intrinsèque. Il faut selon elle prendre le problème à rebours, montrer en quoi l’interdit tire sa force de son origine même, à savoir la relation à autrui. Autrui est précisément ce qui n’est absolument pas en mon pouvoir. Donc à respecter.
Corinne Pelluchon simplifie à outrance et fait du systématisme. Elle est aussi opposée, par principe, à l’élevage et à l’abattage des bêtes.
Dans une tribune du MONDE, elle estime que « Toutes les vies valent d’êtres vécues » et dénonce l’amalgame qui est fait entre le suicide médicalement assisté et le droit d’user librement de son corps : « La légalisation de l’euthanasie donnerait à l’idéal de performance inciteront les individus à comparer les vies qui valent la peine d’être vécues et celles qui seront jugées inutiles. Ce climat délétère est le contraire de la politique généreuse que les partisans du progrès social veulent continuer à défendre… Le développement des soins palliatifs prouve qu’il existe des solutions pour mourir dans la dignité et sans souffrance. » Pour l’avortement où on supprime une vie en impliquant une structure de soins, elle est plus nuancée : « la dépénalisation de l’avortement protège les femmes qui, s’estimant placées à la suite d’une grossesse non désirée dans une situation de détresse, décident d’avorter. La loi leur évite la mort qui peut être la conséquence des avortements clandestins. »
C’est du blabla, la relation à l’autre peut aller à tuer sans sourciller, à tuer par amour, à tuer pour le plaisir, à tuer pour se défendre, à tuer pour manger, à tuer pour abréger les souffrances. Les humains ont une imagination à toute épreuve pour se disculper et ne pas culpabiliser. Que fait Corine Pelluchon de tous les morts désirées par tous les protagonistes en temps de guerre, est-il interdit de faire mourir en Ukraine ? Devant la réalité d’un conflit armé, il y a de fortes chances que les doux et les non-violents se fassent éliminer sans rien obtenir en échange. Et si les Indiens d’Amérique avaient été moins tolérants envers les premiers émigrants venus d’Europe, le monde actuel ne serait pas ce qu’il est. Il ne s’agit donc pas d’obéir en toutes circonstances au précepte « Tu ne tueras point », mais de refuser de mourir (et de tuer) pour des causes qui n’en sont pas.
Non seulement les humains devraient s’interdire toutes les armées et l’usage collectif des armes, non seulement nos sociétés devraient apprendre les règles de la non-violence dans les rapports humains, mais elles devraient aussi apprendre l’autolimitation des naissances pour ne pas empiéter sur l’espace vital d’autrui et des autres espèces. Moins nombreux pour un monde pacifié, il faut pour cela zigouiller les natalistes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pour toutes celles, féministes exacerbées, qui pensent que la violence est une prérogative masculine, ce « féminicide par concubine ». Le parquet de Saint-Malo a ouvert une enquête pour homicide volontaire après la mort d’une femme de 28 ans à Dinan, poignardée par sa compagne. Intervenant au domicile du couple de lesbiennes pour des suspicions de violences intrafamiliales, les gendarmes avaient découvert la femme grièvement blessée par arme blanche…
La violence n’est pas une caractéristique d’un sexe particulier, mais des situations psychosociologiques dans lesquelles s’enferment certains hommes ou certaines femmes.
– « L’espèce humaine est championne dans l’art de trucider [etc.] »
Que ça nous plaise ou non, l’espèce humaine est championne dans bien des domaines.
Que ça nous plaise ou non, l’espèce humaine et une espèce à part.
Par exemple, la seule à se préoccuper des autres espèces, et à se poser des questions.
Elle est même l’espèce qui compte le plus de champions. Biosphère a d’ailleurs la chance d’abriter de remarquables spécimens.
Trucider, aimer, copuler, cuisiner, fabriquer, imaginer, peindre, sculpter, chanter, jouer de la musique, écrire, rigoler etc. etc. La liste est longue des domaines où Sapiens est champion. Dans l’art de copuler, par exemple, bien qu’ils ne soient pas mal dans ce domaine les bonobos restent des petits rigolos.
La preuve… ce n’est pas aux bonobos que l’on doit le Kamasoutra.
Mais non, les Tristus (tristes sires, fatigués, aigris etc.) ont ce besoin viscéral de ne se focaliser que sur le côté noir, de la Force.
Si ce n’est de la Farce, eh va savoir … Les Tristus nous feraient presque croire que sans l’Homme… la nature serait le Paradis. Peuplé de lions végétariens et de Bisounours.
C’est terrible quand même ce besoin de se pourrir la vie, et celle des autres et en même temps. C’est grave Docteur ?
– Docteur Tristus : Noir c’est noir il n’y a plus d’espoir !
– Doc. Sado Maso : Vas-y Johnny fais-moi mal, j’aime l’amour qui fait boum !
– Doc Gyneco : Vas-y Franky c’est bon, bon bon bon !
« Dans une tribune du MONDE, elle estime que « Toutes les vies valent d’êtres vécues » et dénonce l’amalgame qui est fait entre le suicide médicalement assisté et le droit d’user librement de son corps : « La légalisation de l’euthanasie donnerait à l’idéal de performance inciteront les individus à comparer les vies qui valent la peine d’être vécues et celles qui seront jugées inutiles »
Vraiment n’importe quoi cette Corinne Pelluchon ! Je ne vois pas en quoi rester dans un lit à souffrir ou être assigné dans une chambre avec Azheimer serait une vie valant la peine d’être vécue ? Par contre elle est favorable à l’avortement pour soit disant protéger les femmes d’un avortement clandestin qui pourrait les tuer. Alors dans ce cas, pourquoi refuse t elle l’euthanasie car on protège aussi des personnes qui pourraient se jeter par la fenêtre d’un immeuble ou d’une noyade.
Ou encore on protège aussi autrui d’un accident de la route, car une personne avec Azheimer pourrait déambuler dans la rue n’importe comment ! Mais oui on devrait avoir le droit d’user de son corps librement tant qu’on ne nuit pas à autrui de cette façon.
Après il ne s’agit pas non plus de forcer tous les soignants (médecins et infirmières) à pratiquer l’euthanasie mais seulement les volontaires ou créer le métier d’euthanasiste. De tous façon il y a déjà eu des soignants qui ont pratiquer l’euthanasie dans la clandestinité aussi, suite à la demande du patient.
Puis Corinne Pelluchon est une hypocrite, car franchement, les enfants avortés eux n’avaient ils pas une vie méritant d’être vécue ? Elle se permet de parler à leur place en plus de ça ! Mais il est fort probable que ces bébés auraient apprécié de vivre leur vie jusqu’au bout ! Pourtant elle est prête à les tuer et les zigouiller tout ça pour le confort de la femme qui ne veut pas assumer ses responsabilités ! D’autant plus qu’il est possible de faire adopter ces nouveaux nés et qu’une forte demande existe en face pour les prendre en charge ! Alors sur ce sujet elle amalgame la liberté d’user librement de son corps avec tuer un nouveau né à qui elle ne donne pas le droit d’user librement de son corps ! »
J’allais oublier un détail mais de taille ! La Corinne n’a aucun scrupule de faire appliquer l’avortement aux médecins et infirmières, de faire tuer des vies sur leurs consciences !
Alors que moi en souhaitant l’euthanasie pour mon cas, je ne fais tuer personne d’autre que moi, par un choix délibéré que n’auront pas eu tous ces enfants !
Bref, elle peut employer toute la dialectique qu’elle veut pour faire passer des vessies pour des lanternes, mais des avortements restent des meurtres, puisqu’on parle en terme de « vie », ces fœtus étaient bien vivant et méritaient leurs vies d’être vécues !