Vivre la simplicité volontaire dans la décroissance

Petite pub pour le seul livre qui mérite lecture en ces jours de fin d’année et de surconsommation,

Vivre la simplicité volontaire (Histoire et témoignages)

Ce livre* récapitule beaucoup de témoignages de personnes pratiquant une forme de simplicité volontaire et recueillis au fil des années dans le mensuel « La Décroissance ».

Préface (résumée) de Bruno Clémentin et Vincent Cheynet :

La simplicité volontaire est d’abord un déconditionnement. Se poser des limites matérielles témoigne d’une grande force de l’esprit. L’art de vivre exige l’effort, transpirer sur sa bicyclette ou une bêche à la main. Il peut même mener à l’absence de confort. Nous avons rencontré des personnes qui refusaient Internet, bien sûr, mais aussi le téléphone, la radio, et même le journal. La vraie liberté a toujours un coût et les personnes interviewées l’assument.

Seule la cohérence permet de toucher les autres. La décroissance n’est crédible que vécue, incarnée. L’individu et le collectif ne s’opposent pas, nous devons marcher sur nos deux jambes. Refuser toute responsabilisation des individus reviendrait à en appeler à un système autoritariste. Cette capacité à transformer sa vie est même le meilleur garant contre la montée aux extrêmes que nous vivons actuellement.

Introduction (résumée) de Cédric Biagini et Pierre Thiesset :

Nulle prétention scientifique dans ce livre, nuls chiffres : les entretiens ne valent que par eux-mêmes et par l’envie qui se dégage de toutes les personnes rencontrées de rompre avec la socété de consommation, de réduire leur dépendance au marché et aux grands réseaux techniques pour savourer une vie riche de sens, de puissance d’agir et de liberté. Nous espérons que les lecteurs, en découvrant ces récits de vie, trouveront matière à réflexion quant à leur propre condition et au monde tel qu’il ne va pas.

Dernières phrases de ce livre :

Ainsi que l’a écrit la nonagénaire Evelyne Sullerot aux jeunes générations : « La culture hédoniste et individualiste dans laquelle vous êtes élevés et dans laquelle vos parents évoluent serait totalement impraticable si une sévère pénurie s’installait. » …

Il est urgent de renouer avec les voix de la sagesse, de ne plus admirer béatement des vedettes « vues à la télé », de destituer les riches de leur piédestal et de renouer avec l’immémoriale vertu de la tempérance.

* Le pas de côté, éditions de l’Echappée 2014, 280 pages, 20 euros