Vomissures croissancistes sur la décroissance

Les Croissancistes croient que parce nous avons marché sur la lune, nous pouvons mettre le soleil en boîte (ITER) et terraformer la planète Mars. Fiers de leurs élucubrations, ils se soucient comme d’une guigne de l’état réel de la planète, n’ont jamais lu le rapport de 1972 sur les limites de la croissance, n’ont jamais entendu parlé de l’empreinte écologique, ne savent pas que nous avons déjà dépassé depuis des années les possibilités de la Terre, ignorent la 6ème extinction des espèces, etc. Bref les Croissancistes ne connaissent rien à rien et se contentent dans les médias de vomir sur le concept de décroissance. Exemples (citations extraites du numéro juillet-août 2020 de La Décroissance) :

– Ceux qui rêvent d’un monde en décroissance sont des ignorants qui n’ont jamais eu faim. Les décroissants veulent moins d’enfants, une planète vide et réservée à quelques happy few. Il faut lutter jusqu’au bout plutôt que d’accepter de vivre sous le joug des décroissants verts, bruns ou rouges. (sur le site de Jean-Philippe Delzol, 25 mai 2020)

– L’absurdité de la décroissance est une leçon à retirer de la galère où l’on se trouve (suite au coronavirus). Voilà ce que ça donne, la décroissance. c’est très concret la décroissance, c’est la misère. (Raphaël Enthoven, France 5, 30 mai 2020)

– On ne va pas protéger l’environnement avec de la décroissance. (Bertrand Piccard, Europe 1, 4 juin 2020)

– La pandémie est l’expérimentation en vraie grandeur de la société de décroissance prônée par un certain nombre d’écologistes extrémistes et collapsologues. Si la décroissance économique apparaît comme une méthode radicale pour réduire les gaz à effet de serre, elle représente parallèlement davantage de pauvreté et d’inégalités ainsi qu’une restriction significative des libertés. La croissance économique reste le principal levier du développement humain. (Philippe Charles, Contrepoints, 5 juin 2020)

– La décroissance est plus un poison qu’un remède. Cette idée de décroissance n’est évidemment ni responsable, ni réalisable dans la mesure où elle reviendrait à éteindre la vie doucement et éliminer toute chance d’améliorer le quotidien des habitants de la planète. (Jean-Marc Sylvestre, Atlantico, 9 juin 2020)

– Sonner l’heure de la décroissance serait une erreur magistrale. C’est une vague de préconisation absurdes, écologie punitive, recommandations malthusiennes, technophobie galopante. Tomber dans le piège de la facilité serait l’assurance du déclin. (Jean-Pierre Chevènement, L’Obs du 16 juin 2020)

– Le réchauffement de la planète est une réalité, mais pas moins que le cataclysme économique qui nous attend. Comment mener ces deux fronts à la fois avec pertinence ? Certainement pas en écoutant les apôtres de la décroissance, qui nous conduiraient tout droit au chaos généralisé. (éditorial du Figaro, 19 juin 2020)

– Ce n’est pas la peine de crier « Décroissance ! Décroissance ! » si c’est pour aboutir à une crise majeure, à un taux de chômage et de pauvreté record ainsi qu’à un bouleversement de notre mode de vie. Est-ce que l’on veut sauver le climat en tuant les gens ? (Daniel Cohn -Bendit, Le Point, 19 juin 2020)

– Je formule le souhait qu’Emmanuel Macron ait le courage de soumettre à référendum les propositions lunaires de la Convention climat : que le peuple français tranche entre la décroissance et le progrès, l’écologie punitive néo-marxiste et une écologie humaniste. (Julien Aubert, Les Républicains, 19 juin 2020)

– Nous venons de vire une expérience grandeur nature de la décroissance avec la pandémie. Les hérites new look du communisme que sont les fondamentalistes verts se sont réjouis haut et fort de ce répit accordé à la planète. Ils poussent la Convention citoyenne à plaider pour une décroissance punitive tous azimuts : décroissance énergétique, réduction de la consommation, de la production, du temps de travail, de la vitesse sur les autoroutes, des voyages en avion, de la publicité pour des grosses cylindrées. Pour imposer des mesures destinées à punir nos modes de vie, les décroissants veulent limiter les libertés. (Luc Ferry, Le Figaro, 25 juin 2020)

– Les Bobos veulent imposer la décroissance. (Michel Chassier, Rassemblement National, dans la Nouvelle République du Centre-Ouest, 27 JUIN 2020)

– Si les écologistes d’EELV étaient décroissants, les Français n’auraient pas voté pour eux ! Je tiens à vous dire que les écologistes ne sont pas décroissants. Il y a peut-être eu des branches de la pensée décroissante parmi la pensée écologiste, mais il n’y a pas d’écologie pratique qui soit décroissante ! (Esther Benbassa, sénatrice EELV, CNews, 29 juin 2020)

Commentaire du blog biosphere : Notons d’abord que tout le monde semble d’accord, de l’extrême droite jusqu’aux Verts en passant par les intellectuels. Notons ensuite qu’ils ne disent rien des décroissances économiques récurrentes que connaît le système capitaliste depuis son expansion au XIXe siècles jusqu’aux crises de 1929 et 2008. Or une récession cyclique qui peut même se transformer en dépression économique est bien l’équivalent d’une décroissance, sauf qu’elle est forcée, induite par l’expansion désordonnée du capitalisme marchand. Il ne faut pas confondre cette décroissance subie avec une décroissance voulue et maîtrisée pour revenir à un état d’équilibre durable entre l’activité humaine et les possibilités de la planète. Une société post-croissante implique que l’on décide collectivement des arbitrages entre la décroissance de certains secteurs économique carbonés et le soutien à des activités créatrices d’emploi et économes en énergie. Le résultat final se concrétisera certes pas une décroissance globale du PIB, mais la sobriété partagée peut devenir une source de bien-être meilleure qu’une addiction à l’accumulation de marchandises. De toute façon le PIB est un mauvais instrument de mesure puisqu’une pollution entraîne des dépenses pour réduire cette pollution et donc on ajoute à la fois un mal et un bien. Il est même fort possible que si on enlevait toutes les externalités négatives du PIB, on mesurerait une décroissance du système actuel. C’est ce que fait l’IBED (indicateur de bien-être véritable). Il peut être défini comme la somme [consommation marchande des ménages + services du travail domestique + dépenses publiques non défensives + formation de capital productif (investissement)] moins [dépenses privées défensives + coûts des dégradations de l’environnement + dépréciation du capital naturel]. (cf. Les nouveaux indicateurs de richesse de Gadrey et Jany-Catrice (édition La Découverte, 2005))

25 réflexions sur “Vomissures croissancistes sur la décroissance”

  1. Il se constitue une Union sacrée pour la croissance vertes et l’ennemi commun est aussitôt désigné : des extrémistes, écolo-marxistes et autres vague verte ou pastèques (vert dehors, rouges dedans). Pire, des « décroissants », embusqués le couteau entre les dents, porteurs de chômage généralisé, de régression et de chaos. A la vérité, la seule radicalité de ces décroissants est d’exiger que l’on rompe avec une expansion économique qui nie l’épuisement des ressources énergétiques, hydriques et alimentaires et les profondes disparités sociales engendrés par quarante ans de politiques néolibérales. Ils prônent non pas une décroissance totale aux contours terrifiants mais une décroissance sélective, démocratiquement choisie. Le tout selon des calendriers spécifiques à définir, permettant d’organiser la reconversion des emplois et des services.

    1. Ce qui devrait décroître : énergies carbonées et nucléaire, circuits alimentaires longs, produits ultra-transformés et alimentation carnée issue des élevages intensifs, pesticides et engrais chimiques, artificialisation des sols et hyper-concentrations urbaines, transports routiers, paquebots de croisière, aéroports régionaux et parc aérien, outils numériques, surmultipliés, publicité pour les activités polluantes et déchets non recyclables, industrie du superflu, qu’il s’agisse des filières de la mode et du luxe ou du tourisme spatial.
      Avec l’espoir que cela fasse bientôt l’objet d’un consensus démocratique et que les choix de consommation des citoyens dictent la refonte de la production. C’est malheureusement loin d’être gagné : l’être humain aime ses habitudes. Il n’est qu’à voir l’imaginaire tenace des mobilités lointaines ou la surenchère des modèles de smartphones dernier cri.

    2. – «A la vérité, la seule radicalité de ces décroissants est d’exiger que l’on rompe avec une expansion économique qui nie l’épuisement des ressources énergétiques, hydriques et alimentaires et les profondes disparités sociales engendrés par quarante ans de politiques néolibérales.»
      Autrement dit, il accusent le Capitalisme. Seulement voilà, on va encore les qualifier de gôchistes, écolo-marxistes et autres pastèques .

      1. Quand les verts prônent la légalisation du cannabis; je n’ai aucune raison de cautionner un parti qui cautionnent les trafics de drogue ! On a bien compris que cette légalisation consiste à protéger les dealers que vous importez en France.

        1. – «On a bien compris que cette loi [et Patati et Patata] »
          Mon dieu quelle macédoine ! Et d’abord, qui ON ?
          Et ne nous fait pas croire que toi, tu as compris quelque chose.
          N’importe quoi ! Cette fois ON touche le fond. 🙂 🙂 🙂

  2. @ BGA80 15 JUILLET 2020 À 18:39.
    Je ne me trompe pas beaucoup quand je dis que tu es un cas. Alors comme ça, tu ne connais pas non plus le sens du pronom ON ? Eh ben !
    Dans ce qui ce coup-ci te dérange, le ON c’est le même que celui qui peut faire des économies en cuisinant, voire en jardinant. Toi tu ne gaspilles peut-être pas la nourriture, et moi non plus d’ailleurs (j’ai un chien), mais en attendant regarde les chiffres du gaspillage alimentaire à la maison. En moyenne, ON (le Français Moyen) balance à la poubelle 20 kg de nourriture par an, dont 7 kg de produits encore emballés. Et puis regarde ce que représente aujourd’hui la part de l’alimentation dans le budget des ménages, et compare.

    1. Euh ! J’aimerai bien connaître la procédure du calcule ! Parce bon une moyenne des français, je crois qu’il y a une grosse arnaque la-dessous ! J’ai plutôt l’impression que c’est la nourriture jetée par les supermarchés qui a été diluée dans la moyenne des français ! Parce que bon, si les prix ne seraient pas si élevés, alors il est fort probable que les supermarchés écouleraient mieux leurs stocks et en jetteraient beaucoup moins si ce n’est plus du tout ! Parce qu’en parallèle on perçoit bien la malnutrition de beaucoup de français, notamment par l’augmentation de l’obésité à cause des boîtes de conserve dégueulasses plein de gras de sucre et de sel. Mais bon, pour faire le max de marge, la nourriture est vendue hyper-cher, mais ça permet de faire beaucoup plus de marges même en jetant de la nourriture.

      1. A savoir aussi les petits producteurs qui vendent leurs oignons 10 centimes mais que le supermarché va vendre 4 euros. Donc non, le calcul de nourriture gaspillée correspond plutôt aux poubelles des supermarchés et non pas des citoyens !

        Mais le langage UmPs blanchit la responsabilité des supermarchés en déportant la responsabilité sur les français et leurs fameuses poubelles à travers ces moyennes à la noix !

        1. Ne raconte pas n’importe quoi, tu t’enfonces. Si toi tu ne connais personne qui gaspille de la nourriture (à la maison), moi j’en connais. Et ce ne sont pas des gros riches pour autant, c’est comme ça.

        2. C’est toi qui t’enfonces ! A chaque fois que je te pose une question tu procèdes à ce genre de déclaration brute  »c’st faux, c’est n’importe quoi, tu t’enfonces » » sans développer, sans preuve et surtout sans répondre à la question !!

          Alors comment as tu pu peser le gaspillage des français en terme de nourriture ? Vous avez pesé chaque poubelle des français lors d’une année ? Franchement tu crois que je vais y croire ? Surtout quand on sait que les gauchistes sont fainéants et ont la trouille de se salir les mains ? Alors on se demande bien comment vous aurez pu peser le gaspillage ? C’est surtout un chiffre arbitraire annoncé pour ensuite conclure qu’il y a assez de nourriture pour accueillir davantage de migrants en France! C’est bon on connaît vos idéologies nauséabondes et conclusions par coeur !

  3. C’est quand même plus compliqué que ça.
    Car alors que la croissance nous permet d’obtenir nombre d’objets, dont effectivement, nous pourrions nous passer et que nous devrions en tout cas changer moins souvent, elle a créé des dépenses obligatoires auxquelles les gens sont bien obligés de faire face.
    Pour beaucoup , les prélèvements obligatoires sont de loin la première source de dépenses. L’explosion des impôts locaux, la création récente des taxes urssaf placent les gens dans des situations impossibles qui peuvent faire comprendre pourquoi ils craignent la décroissance Il fut un temps où, face à une baisse de revenus, on pouvait se restreindre mais il y a maintenant des dépenses sur lesquelles il est impossible d’agir et qui sont non proportionnelles aux ressources.
    Donc soyons moins sévère avec les inquiets. Ce qui n’empêche que sur le fond, l’humanité doit être beaucoup moins nombreuse et produire beaucoup moins si elle veut durer.

    1. On peut optimiser son pouvoir d’achat tout en dépensant moins ! Tout en consommant mieux (notamment pour la santé) et tout en polluant beaucoup moins en évitant les emballages plastiques !
      Exemples de ce que je fais
      1/ Je n’achète jamais de mayonnaise en tube ou en pot, je la fais maison
      2/ La lessive pour 10 euros tu peux en avoir pour 5 années de lessives en la produisant soi-même !
      3/ Les biscuits et les gâteaux, pareil ça me revient beaucoup moins cher que de payer des 3 euros la part au pâtissier qui nous vend ses surgelés, y compris ceux du supermarché. En outre, je peux contrôler la quantité de sucre contrairement à ce que j’achète tout préparer, en réduisant le taux de sucre indiqué sur les recettes.
      4/ Les crudités, pareil, je n’achète jamais en barquette, 3/4 euros la barquette de 200 grammes, il ne faut pas chier dans la colle. Pour 4 euros je te produis 3 kilos de colleslaw par exemple…

      1. Il faut bien comprendre que toutes les charges (gaz/électricité/loyer/téléphone, etc) sont incompressibles, impossible de faire des économies la-dessus quasiment. La nourriture est la seule variable d’ajustement ! Donc non je n’irai pas acheter 1 crêpe à 5 euros, un mac do à 20 euros, 1 cornet de 2 boules de glace à 5 euros, etc ! Désolé mais pour 20 euros je peux faire des hamburgers directement pour 4 personnes avec de vrais steaks hachés, pour 3/4 euros je peux acheter directement 1 bac de glace pour en servir à 6/8 personnes et pour 5 euros je te fais une centaine de crêpes… Alors ça va, il y en a qui ne sont pas chier sur les marges !

        1. On peut faire évidemment des économies d’argent sur la nourriture, ne serait-ce qu’en cuisinant. Rappelons que la nourriture n’est pas assez chère, la preuve on la gaspille. Et pour des tas de choses c’est la même chose : habillement, bagnole, appareils divers etc. Rappelons que les objets ont une fonction et qu’ils doivent durer, et que les marchés de l’occasion débordent. Pour l’électricité, comparons nos consommations domestiques actuelles avec celles d’il y a 40 ou 50 ans. Ce qui a vraiment augmenté depuis 50 ans (hors inflation), c’est en effet le prix des loyers, l’immobilier nettement moins. Seulement il faut voir le nombre de m2 dont le petit-bourgeois d’aujourd’hui a «besoin».

        2. Comment ça  »On la gaspille » ? Dans « On » inclus ton comportement si tu veux puisque tu en fais l’aveu, mais ne parle pas pour les autres, moi non je n’en gaspille pas et je la trouve trop chère ! Si les légumes Bio étaient moins chers et donc plus accessibles, davantage de pauvres pourraient mieux s’alimenter…

    2. – «C’est quand même plus compliqué que ça […] Donc soyons moins sévère avec les inquiets.»
      Compliqué ? Oui et non. Tout le monde voit que la société de consommation (et donc de croissance) nous rend de plus en plus esclaves. Reste à voir si nous préférons l’esclavage à la liberté, vieux débat. («Le chien et le loup» ; «De la servitude volontaire» ; etc. Et puis lire La Décroissance de juillet-août 2020).
      Quant aux inquiets, qu’ils se demandent d’abord ce qui les inquiète réellement. Seulement pour ça il faut réfléchir et faire la part des choses. En attendant, nous ressemblons de plus en plus (toujours plus) à ce gros toutou au cou pelé, dans la fable.

      1. Didier BARTHES

        Mais comment vous réduisez les impôts locaux ? il en représentent des « équivalents repas » ?

        1. Bien sûr. Je disais (à BGA) que se loger aujourd’hui ça coûte cher, et les impôts locaux rentrent bien sûr dans cette dépense. Maintenant il faut, non pas seulement regarder la situation individuelle de Untel ou Ontel, mais regarder l’évolution des divers postes de dépenses dans le BUDGET DES MÉNAGES : logement (loyers, crédits, impôts, assurances, électricité etc.), nourriture, bagnole, téléphonie mobile, gadgets, fringues, loisirs, voyages etc. etc. Et après ON peut faire la part des choses, et essayer de voir l’Essentiel.

  4. Le plus pitoyable ici, c’est probablement ce «philosophe» qui déclare : «la décroissance c’est la misère et la famine». Comme quoi l’amour de la sagesse est comme tout le reste. Une banale affaire de goût, sur laquelle il n’y a finalement pas à discuter. Après tout j’ai le droit d’aimer bouffer des saloperies, comme d’en penser, d’en dire et d’en faire. C’est ça MA liberté ! Misère !

    – « D’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez.» (Mahatma Gandhi)
    Si le sage a vu juste, alors les décroissants sont sur le point de gagner. En attendant les idées des décroissants font leur bonhomme de chemin. En octobre 2019 un sondage racontait que 54 % des Français étaient favorables à la décroissance (la bonne blague !)

    1. (suite) Le Système récupère tout ce qui lui fait obstacle, le tripatouille et l’assaisonne à sa sauce libérale, pour nous le resservir et nous le faire aimer. Pour ça il est très fort. Ainsi l’écologie, qui il y a 50 ans était moquée, est aujourd’hui acceptée par tous, ou presque. Seulement faut voir ce qu’elle est devenue, l’écologie. Misère !
      Et la décroissance risque fort d’être traitée de la sorte. Faut voir déjà par qui est elle récupérée, la leur ne fait plus rigoler, misère. Les défenseurs du Système s’appliquent donc à nous répéter que «la décroissance c’est la misère et la famine». C’est de bonne guerre. Ensuite il nous expliqueront que «la guerre c’est la paix ; la liberté c’est l’esclavage ; l’ignorance c’est la force.» Et ainsi la décroissance voudra dire toujours plus de production et de consommation. Vertes, équitables, durables, ça va de soi.

    2. Oui la bonne blague ! En vérité, les français souhaitant la décroissance sont beaucoup plus nombreux que les sondages ne veulent bien nous révéler ! Ils sont 95 % souhaitant la décroissance pour les autres mais pas pour soi et seulement 5% qui veulent une décroissance raisonnable incluant tout le monde, mais globalement on peut quand même dire qu’ils sont 100% prêts à assumer la décroissance (en utilisant la langue de bois UmPs)

  5. Les pro-croissance sont des menteurs ! Et oui, ils ne cessent de se contredire ! En effet, s’il y a suffisamment de ressources pour tous les êtres humains de la Terre, et cela pour des siècles et des siècles (comme ils aiment rappeler cette affirmation envers les décroissantistes), alors comment se fait-il qu’il y ait des famines ? Qu’il n’y ait pas assez de logements pour tous ? Que peu de monde parvienne à devenir propriétaire de son logement ? Pourquoi tant et de plus en plus de surendettés ? ET surtout, s’il y a assez de ressources naturelles pour tous les humains, alors comment se fait il que les croissantistes se font la guerre entre croissantistes pour obtenir ces dites ressources naturelles ? GROS LOL n’est ce pas ?

    1. Les cornucopiens (le contraire des malthusiens) pensent (sic) que les ressources terrestres sont illimitées et donc la croissance de la population ne leur pose aucun problème .
      Si je me souviens bien , il, existait sur ce site , un liberal libertarien qui défendait cette thèse quelques années auparavant .
      Inutile de dire que l’ on se faisait un honneur de le contredire !

    2. – «Les pro-croissance sont des menteurs ! »
      Ou alors des andouilles, ou des malades, ou encore des autruches. Et en les mélangeant on obtient toutes sortes d’hybrides. Maintenant, il existe aussi des décroissants qui disent qu’ «il y a suffisamment de ressources pour tous les êtres humains de la Terre, et cela pour des siècles et des siècles».
      Seulement ils ne diront jamais que la Terre pourrait porter 100 milliards d’êtres humains (ça c’est que leurs détracteurs leur font dire), jamais ils ne diront que dans un monde fini le toujours plus est possible. D’autre part ils expliqueront la différence entre se nourrir et se bâfrer, entre vivre comme un porc et vivre comme un être humain digne de ce nom, etc. etc. Et bien malin celui qui pourra démonter que ceux-là sont des menteurs qui ne cessent de se contredire.

  6. « Vomissures croissancistes sur la décroissance »

    Je vous l’ai TOUJOURS DIT ! La plupart des êtres humains (au moins 95%) sont obnubilés par l’expansion de plaisir, ils voudront toujours plus ! Ils réagissent comme des enfants gâtés à qui l’on donne un joujou, joue 2 minutes avec, puis s’en lasse car il veut déjà le même joujou mais évolué, bref une nouvelle version du joujou. Toutefois ils ne renoncent pas à leurs anciens joujoux pour autant car en parallèle ils sont fétichistes, ils veulent les garder pour leur collection en espérant qu’ils prennent un jour de la valeur et ainsi en obtenir un bénéfice ultérieur. Tous ces zozos de la croissance espèrent cumuler le maximum de joujoux en pensant pouvoir les amener à la tombe, ils croient pouvoir bénéficier de leurs joujoux après la mort…. Pour eux, dans la vie comme dans la mort, pour exister et être reconnu, il faut cumuler le maximum de joujoux ! Pour eux, être c’est avoir le max !

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