l’écologie au premier tour depuis 1974, au second en 2012

A mourir de rire, la déclaration de Jean-Paul Huchon* invitant « les écologistes à la primaire socialiste ». Il ne sait pas encore que n’importe qui peut voter pour les clones de DSK du moment qu’il est inscrit sur les listes électorales. Il a oublié que le PS a laissé passer sa chance en refusant une primaire socialiste ouverte aux candidatures de toute la gauche. Il veut ignorer que les inscriptions pour les primaires écolos sont ouvertes sur le site www.primairedelecologie.fr. Jean-Paul Huchon croit encore que « Martine Aubry est la mieux placée pour empêcher une candidature écologiste au premier tour de la présidentielle ». Comment va-t-elle s’y prendre, l’excommunication, la prison, les promesses de dernière minute ?

Les écologistes présentent des candidats aux présidentielles sans interruption depuis René Dumont en 1974. Ils ont raison, c’est le seul projet de société qui sonne le tocsin et appelle à une joie de vivre coexistant avec moins d’eau, moins de pétrole, moins de viande. La présidentielle est une élection où on vote dès le premier tour pour celui ou celle qu’on voudrait voir au deuxième. Ni Cohn-Bendit, ni un militant du Front national ne nous démentira ! Si la grâce touchait les électeurs en 2012, Nicolas Hulot deviendrait Président de la République française. Cela démontrerait que les électeurs ne sont plus dupes d’un système qui peut nous présenter des individus aussi semblables que Strauss-Kahn ou Sarkozy en disant qu’ils sont différents. Cela prouverait que les électeurs ont appris que ce sont les contraintes écologiques qui déterminent notre mode de vie, et certainement pas les vaines promesses de la croissance des riches, l’emploi pour des privilégiés et le pouvoir d’acheter des conneries. Si le PS était devenu un parti social-écologiste, cela se saurait, on voterait pour lui.

* LeMonde du 26 mai 2011, M.Huchon invite les écologistes à la primaire socialiste

2 réflexions sur “l’écologie au premier tour depuis 1974, au second en 2012”

  1. Affronter la dureté d’une campagne présidentielle n’est rien face aux diverses difficultés que peut rencontrer un politique en fonction ou un chef d’État lors de son mandat. Cette année l’a prouvé, détenir un impressionnant CV politique n’empêche pas la chute ! Et ce ne sont pas Michèle Alliot-Marie ou Eric Woerth qui le nieront. Et si Nicolas Sarkozy s’est pourtant préparé à assumer la plus haute fonction de l’État depuis ses débuts politiques dans les Hauts-de-Seine dès les années 70, il n’aurait pas pu prédire que son programme allait être mis à mal par une gigantesque crise financière

  2. Affronter la dureté d’une campagne présidentielle n’est rien face aux diverses difficultés que peut rencontrer un politique en fonction ou un chef d’État lors de son mandat. Cette année l’a prouvé, détenir un impressionnant CV politique n’empêche pas la chute ! Et ce ne sont pas Michèle Alliot-Marie ou Eric Woerth qui le nieront. Et si Nicolas Sarkozy s’est pourtant préparé à assumer la plus haute fonction de l’État depuis ses débuts politiques dans les Hauts-de-Seine dès les années 70, il n’aurait pas pu prédire que son programme allait être mis à mal par une gigantesque crise financière

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