– Il y a des problèmes qu’on ne peut pas résoudre sur le plan de la conscience où ils ont été créés (Albert Einstein)
– Un producteur de bois a déclaré un jour qu’en regardant un arbre, tout ce qu’il voyait était un tas d’argent sur une souche.
– Parce que notre culture industrialisée a oublié le principe de réciprocité, les forêts continuent à rétrécir et les déserts à croître.
– Les États-Unis ont dépensé plus de 3000 milliards de dollars pour la guerre en Irak (The Three Trillon Dollar War, Stiglitz et Bilmes, 2008)
– Le même fleuve de vie qui court à travers mes veines court nuit et jour à travers le monde (Rabindranath Tagore)
– Chaque être humain a le devoir sacré de protéger le bien-être de notre Mère Terre d’où provient toute vie (chef Iroquois devant l’Assemblée générale des Nations Unies en 1985)
– Lorsque les Iroquois se réunissent en conseil pour examiner des décisions majeures, leur pratique est de se demander : « Comment cela affectera-t-il la septième génération ? »
– Chaque génération devrait s’engager à préserver les fondations de la vie et du bien-être pour les générations futures. Produire et abandonner des substances qui dégradent les conditions d’existence des générations futures n’est moralement pas acceptable. L’énergie atomique, qui repose sur la fission des particules d’uranium, constitue le symbole par excellence de la nature brisée et de la séparation de l’être humain avec la Terre. (Joanna Macy)
– Ce dont nous avons le plus besoin, c’est d’écouter en nous l’écho de la Terre qui pleure (maître Zen vietnamien)
– Quand nous percevons notre identité profonde comme un soi écologique qui ne se limite pas à nous-mêmes, mais qui inclut toute la vie sur Terre, alors agir pour le bien de notre monde ne semble pas un sacrifice. Cela paraît tout à fait naturel (Arne Naess, le philosophe de l’écologie profonde)
– Chacun de nous est tellement plus vaste qu’un simple « soi » séparé ; notre soi relié repose sur la reconnaissance que nous faisons partie de nombreux cercles plus élargis, la famille, les amis, notre groupe d’appartenance, la planète, la toile de la vie. C’est à partir de nos êtres reliés qu’émerge ce que les gens apprécient le plus dans la vie : l’amour, la loyauté, la confiance, l’engagement, la gratitude, l’entraide, la raison d’être…
– Lorsque la définition du soi change, les notions d’intérêt personnel et de motivations égocentrées changent en conséquence (Marilynn Brewer, psychologue)
– J’essaie de me rappeler que ce n’est pas moi, John Seed, qui essaie de protéger la forêt tropicale. Mais plutôt que je fais partie de la forêt tropicale qui se protège elle-même. Je suis la partie récemment émergée de la forêt tropicale qui a le pouvoir de se penser.
– Il est facile de dénigrer une action hors contexte en pensant : « Cela ne sert pas à grand chose. » Pour se rendre compte du pouvoir d’une simple action, il faut au contraire se demander : « De quoi fait-elle partie ? »
– Si une personne devient écologiste, alors toutes les autres le peuvent aussi.
Citations extraites de « L’espérance en mouvement » de Joanna Macy et Chris Johnstone (labor et fides, 2018)
Le chien se repaît de l’os, l’homme point. La chose est révélée par le pied de cochon, de façon magistrale. Bachelard en a repris un, avec de la Béarnaise. Et des patates sautées.
Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller … et le plus vite possible.
Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.
Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d’entraînement on peut en faire des militaires.
Jamais tu ne cédera aux sirènes de la politique, et tes convictions tu garderas