Aurez-vous accès à l’eau potable si rien ne sort de votre robinet et si les supermarchés sont vides ? Comment défendrez-vous votre famille de votre voisin affamé ? Piero San Giorgo, un suisse né en 1971, se pose ce genre de question et y répond à la manière survivaliste : la survie se jouera presque certainement à l’écart du monde actuel, dans des refuges qu’il faudra savoir aménager et défendre. Car il prévoit un effondrement de la civilisation, effondrement dont il s’applique dans une première partie à montrer les déterminants. Piero San Giorgo est dans la lignée de James Howard Kunstler, qu’il cite : « D’abord l’essence devint rare et chère, et maintenant il n’y en a plus. L’âge de l’automobile est terminé. L’électricité aussi. Aucun ordinateur ne fonctionne. Les grandes entreprises n’existent plus. L’argent papier ne vaut plus rien. Des villes ont été détruites. Il n’y a plus de gouvernement… » Voici dans le livre de San Giorgo les déterminants de l’effondrement (jusqu’à la page 149) :
– le problème des exponentielles, par exemple dans le cas de l’évolution démographique ;
– la fin du pétrole ;
– la fin de toutes les ressources ( le pic de tout) ;
– l’effondrement écologique ;
– la fin du système financier et l’endettement ;
– la culture de la consommation, la perte du sens de la responsabilité, la perte du lien social ;
– les imprévisibles, par exemple une épidémie ;
-la complexité des chaînes logistiques et alimentaires.
Par conséquent, dans les décennies à venir, nous allons expérimenter l’enfer.
In Survivre à l’effondrement économique (édition le Retour aux Sources, 2011)
« Le business-man survivaliste-fasciste Piero Falotti alias Piero San Giorgio me dégoûte à tous points de vue. Je reg »
Piero San Giorgio est déjà affublé du terme fasciste par michel c , le moralisateur du site , adepte de la décroissance heureuse (lol) et bienpensant ad nauseam .
S’il s’ imagine que la décroissance sera heureuse , il se met le doigt dans l » oeil jusqu’au coude !
Pierre Dac et Francis Blanche , vrais humoristes que j’ adore , ne présideront malheureusement pas les « festivités .
Ce sera probablement très violent , helas car il s’ agira de survivre à tout prix et là , les bons sentiments n’ existeront plus : il faudra créer des liens forts avec ses voisins et former des groupes d’ autodéfense : oui , cela fera pan , pan , boum , boum !
Michel c déteste San Giorgio parce qu’ il est nationaliste et malthusien , tout ce qu’ il abhorre et d’ ailleurs on se fout de son avis à un point qu’ il ne peut imaginer !
On verra très vite qui parmi les décroissants heureux ( copyright Aries) ou les survivalistes à la san Piero résisteront le plus longtemps : j’ ai bien une idée à ce sujet !
– » Michel c déteste San Giorgio parce qu’ il est nationaliste et malthusien , tout ce qu’ il abhorre […] »
Et allez on recommence, d’un côté les nationalistes-malthusiens de l’autre les gôôchistes, on fait encore et toujours dans le grand n’importe quoi !
– « […] et d’ ailleurs on se fout de son avis à un point qu’ il ne peut imaginer ! [etc. etc.]
C’est bien ce que disais, au ras du caniveau. Le grand n’importe quoi au niveau du caniveau ! Mon dieu quelle misère ! Et la « Modération » qui roupille…
« »Donc… pas de solution = pas de problème ! « »
–> Ce n’est pas parce que l’on fait l’autruche à cacher la tête dans le trou pour ignorer d’éventuels problèmes qu’il n’y a pas de problème !
L’équation actuelle c’est plutôt
pas de solution aux problèmes = catastrophes !
Jusqu’à maintenant on peut même dire qu’on a eu l’illusion de régler des problèmes mais en causant d’autres problèmes pour résoudre un problème donné. Comme passer de la voiture à combustible à la voiture électrique, on a juste créer d’autres problèmes (besoin de nouveaux métaux) pour substituer les précédents problèmes (remplacer le carburant)
Mais Michel C, ce n’est pas parce que Pablo Servigne écrit des choses qui nous sont plus agréables parce que plus heureuses que celles qu’écrit Piero San Georgio qu’il a raison !
La réalité physique du monde se moque bien de la sympathie générée ou pas par les descriptions.
Moi aussi je préférerais qu’il n’y ait pas besoin de se défendre avec des armes, mais je suis bien incapable de dire lequel des deux aura la stratégie la plus efficace. Je précise que je ne critique pas Pablo Servigne, il m’est sympathique aussi, il a coécrit Moins Nombreux Plus Heureux, un des rares livres qui a le mérite de mettre les pieds dans le plat côté démographie sans s’encombrer de plaire ou de flatterie envers le politiquement correct du moment qui tend à stériliser toute réflexion. Mais, sans adhérer à la violence, je peux aussi lire avec intérêt ce que dit Piero San Giorgo.
Je ne le connaissais pas mais sa formation d’ agronome le rend parfaitement crédible au contraire des farceurs de EELV hors Cochet et écologistes de la sainte farce !
De plus , un homme qui écrit un livre intitulé « moins nombreux , plus heureux , ne peut être qu’ un homme lucide .
Didier Barthès, je sais que vous n’êtes pas un adepte de la violence, je pense aussi que vous êtes en mesure de faire la part de choses et de comprendre pas mal de choses.
Déjà, depuis le temps que me lisez et que nous échangeons ici, vous devriez avoir compris que je ne me laisse pas séduire par la flatterie et que le politiquement correct n’est pas spécialement mon truc. Et que ce n’est pas moi qui vous contredirais quand vous dites que « ce n’est pas parce que Pablo Servigne écrit des choses qui nous sont plus agréables parce que plus heureuses que celles qu’écrit Piero San Georgio qu’il a raison ! » Vous devriez également savoir que je ne peux qu’être d’accord sur les points que Biosphère a repris comme « les déterminants de l’effondrement ».
Comme vous et bien d’autres, et peu importe leur étiquette, leur couleur de peau ou autre… bien évidemment Piero San Gorgio dit des choses justes, des choses vraies. Sur bon nombre de points il a donc évidemment raison. Vous pouvez donc lire ses bouquins, l’écouter. Personnellement je n’achèterais pas ses bouquins, mais je l’écoute. Et avec intérêt évidemment.
Maintenant, chacun devrait faire l’effort (selon ses moyens, évidemment là-encore) d’essayer déjà de voir ce qui anime ce type. J’ai déjà dit que l’écologie avait bon dos. Et ensuite d’essayer de voir où son discours peut nous mener.
Vous dites : « je suis bien incapable de dire lequel des deux aura la stratégie la plus efficace. » (Servigne ou San Gorgio ? )
Mais Didier Barthès… de quelle efficacité voulez-vous parler ?
Nous nous heurtons à la sempiternelle question « QUE FAIRE ? » Mais en fait nous devrions nous demander « que faire POUR… ? » Vous voyez la nuance ?
J’espère que vous me direz ce que vous en pensez.
Bonjour Michel C
Pour moi (mais je ne sais si je réponds là précisément à ce que vous demandez ou sous entendez) les mots qui devraient suivre le « Que faire pour ? » sont « limiter les souffrances probables et les catastrophes très probables »
Quand à l’efficacité que j’évoquais c’était au regard de cet objectif. (même si les armes ne peuvent servir sans doute que pour un objectif très individuel, très local et très aléatoire puisque comme d’habitude la violence est dangereuse (j’ai honte de ma banalité) et que tout autant comme d’habitude les premiers détenteurs des armes seront surement les agresseurs.
Merci de m’avoir répondu , Didier Barthes.
Chercher à limiter les souffrances et les catastrophes probables ou très probables, évidemment je suis d’accord.
Mais je vois plus loin… et Pablo Servigne aussi, et il y en a d’autres.
C’est de notre humanité qu’il est question, c’est ça pour moi le plus important. Oh certes pas pour tous, je le conçois.
Mais à quoi bon survivre, si c’est pour retourner au stade bestial ?
Oui bien sûr mais c’est là un élargissement de la question que je n’avais pas à l’esprit en vous répondant.
Bien entendu cette question se pose aussi. Mais la question des buts ultimes est toujours délicate (j’ai tendance à penser que le seul « but » concevable pour l’humanité est simplement de durer .
Elle (la question) nous entrainerait aussi à discuter ce qu’est le stade bestial. Du point de vue d’une forme d’humanité (je me méfie un peu de ce mot) je crois toutefois que les choses n’ont pas évolué depuis très longtemps, et donc il y a une marge pour retourner en arrière en matière de mode de vie (et de nombre, je ne peux pas m’en empêcher) sans redescendre à un niveau intellectuel plus bas.
Le business-man survivaliste-fasciste Piero Falotti alias Piero San Giorgio me dégoûte à tous points de vue. Je regrette et je déplore donc que Biosphère lui fasse une quelconque publicité. Maintenant je comprends très bien que ce sinistre personnage puisse plaire à certains. Misère misère !
Je préfère mille fois ce que raconte Pablo SERVIGNE, sa philosophie et son « joyeux effondrement »
Ben alors, je croyais que l’écologie n’avait ni gauche ni droite ? Mais dès qu’un vrai écologiste apporte de vrais solutions comme Piero San Giorgio, et ben on sent les vieux relents gauchistes ressurgir par ceux-là même qui disait l’écologie sans droite sans gauche ….
– » Ben alors, je croyais que … »
Ben oui, encore une fois vous avez compris de travers.
Ce business-man survivaliste… un « vrai écologiste » … de « vrai(e)s solutions » … ??? Misère misère !
Ben je pense que Piero a la même vision que moi que = de toute façon pour l’effondrement économique et écologique on ne pourra pas sauver tout le monde ! Qu’il vaille plutôt la peine de préserver au mieux sa famille et ses amis, notamment en préparant sa défense.
Et toi, le donneur de leçons, qu’as tu comme « vrais solutions » (histoire de reprendre les termes de tes leçons), alors quelles solutions (applicables surtout) as tu à proposer pour sauver tout le monde ?
Allons donc , quelle impétuosité , tu sais qu’ on ne peut critiquer un gauchiste : il détient la vérité et son jugement est infaillible .
Ce que je propose… comme « vraies solutions » (avec ou sans guillemets, mais avec un e à vraie)… pour sauver TOUT LE MONDE ? Ben c’est tout simple, c’est tout con, AUCUNE !
Et pourquoi je n’en propose aucune ? Réponse : parce qu’il n’y en AUCUNE , pour sauver TOUT LE MONDE. Essaie de me démontre le contraire, juste pour rire, chiche !
Donc… pas de solution = pas de problème !
Mais rien que ça, mon pauvre Bga … TU (au diable le politiquement correct !) tu devrais tout de même l’avoir compris, depuis le temps que je le répète. Sinon demande au professeur Shadocko qu’il t’explique.
En attendant, tu devrais arrêter d’écrire des conneries et de me poser des questions à la con. Tu éviterais ainsi de passer pour plus que t’es.