Aborigènes : présents depuis l’origine (selon l’étymologie du mot) en Australie, ils vivaient tranquilles depuis des millénaires sur un mode ancestral et avaient trouvé un équilibre durable avec la biosphère. Ils pensaient qu’au Commencement était le mythe : « Avant il n’y avait pas de séparation entre la femme et l’homme, ni entre l’eau et la terre. Puis il y eut le temps fondateur qui définit les choses et les êtres, et donna aux aborigènes leur place dans le cosmos ». En s’imprégnant de l’esprit de ce mythe, les Aborigènes ont mobilisé toute leur énergie mentale et organisé leurs activités pour laisser le monde dans l’état où il était. Par contre les Blancs changent sans arrêt le monde pour l’adapter à la vision fluctuante qu’ils ont de leur présent.
Isabelle Dellerba : Les Aborigènes et insulaires du détroit de Torres, un chapelet d’îles situé entre l’Australie et la Nouvelle-Guinée, vont-ils enfin être reconnus comme peuples premiers d’un continent qu’ils habitent depuis plus de 65 000 ans, faisant d’eux la plus ancienne civilisation connue sur terre ? Dépossédés de leurs terres à la suite de l’arrivée des colons britanniques en 1788, victimes de politiques discriminatoires pendant près de deux siècles, les peuples autochtones ont dû attendre 1967 avant d’être reconnus comme citoyens australiens. Les Aborigènes, qui représentent moins de 4 % des Australiens, vivent, pour beaucoup, dans un quart-monde où ils ont des difficultés à accéder aux services essentiels.
Les électeurs australiens vont être appelés à dire « oui » ou « non » à leur reconnaissance constitutionnelle à travers la création d’un organe consultatif, lors d’un référendum qui se tiendra le 14 octobre. Pour être approuvées, elles doivent obtenir une double majorité : celle des électeurs dans l’ensemble du pays, mais aussi dans quatre des six Etats. Elle prévoit l’établissement d’une « voix », un organe représentatif chargé de conseiller les pouvoirs législatif et exécutif sur tous les sujets concernant les peuples premiers, qu’il s’agisse de questions sociales, économiques ou spirituelles. Son avis ne sera pas contraignant. De toute façon le « non » devrait l’emporter…
Le point de vue des écologistes sur le « grand remplacement »
Parqués ou éliminés par les Blancs, les Aborigènes ne représentent plus que 4 % de la population australienne. Ils ont bien été victimes d’un « Grand remplacement ». La conclusion qui en résulterait logiquement, c’est qu’il y a à peu près 96 % d’Australiens de trop. Mais c’est tout le contraire qui se passe, les migrants colonialistes ont pris le pouvoir, tout le pouvoir. Il est significatif que leur existence ne puisse être reconnue autrement qu’en demandant l’avis de ceux qui ont pris leurs terres et pratiquent la prédation de ses ressources. Comment redonner leurs territoires aux habitants d’origine ? En Australie il ne resterait que les Aborigènes. Aux États-Unis, si tous les immigrés devaient être chassés du territoire, il ne resterait que les rares descendants des Indiens. En Nouvelle Calédonie, il ne resterait que les Kanaks. Et en France il ne resterait que les Néandertaliens, malheureusement exterminés par des homo sapiens venus d’Afrique. C’est impossible de revenir en arrière, la majorité malheureusement impose sa loi. On aurait du écouter au moment de la révolution française la parole de Malthus :
« On ne peut lire le récit de la conquête du Mexique et du Pérou sans être frappé de cette triste pensée, que la race des peuples détruits était supérieure, en vertu aussi bien qu’en nombre, à celle du peuple destructeur. (…) Si l’Amérique continue à croître en population, les indigènes seront toujours plus repoussés dans l’intérieur des terres, jusqu’à ce qu’enfin leur race vienne à s’éteindre. »
Aujourd’hui encore certains ont pourtant cette expression à la bouche : Grand remplacement !!! On trouve ce commentaire sur lemonde.fr à propos des Bochimans : « Nous aussi, nous sommes un peuple premier qui disparaît… sous les envahisseurs du sud de la méditerranée ! » L’extrême droite fait une fixation sur l’Islam, on invente le nativisme, idéologie nouvelle qui classe encore les citoyens par ordre de leur arrivée sur un territoire. C’est absurde, c’est ce que nous venons de démontrer plus haut.
Que les Français « de souche » se rassurent. Ils sont dans la position des Australiens aujourd’hui face aux Bochimans, assez nombreux pour imposer leur loi ! Pas besoin d’ajouter du racisme et des idées incendiaires aux dysfonctionnement de ce monde… le gouvernement macroniste pratique déjà une politique d’extrême droite en matière migratoire : contrôle du flux de migrants, interdiction de l’abaya, reconduction aux frontières, etc.
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
Grand remplacement, nativisme, écologisme
extraits : Renaud Camus a publié en 2011 un opuscule, Le Grand remplacement. Cette théorie, qui visait à l’origine les juifs, se réoriente aujourd’hui contre l’islam. En pratique, on incite les gens à repérer des têtes qui ne sont pas de chez nous, qui ne ressemblent pas à un “Français de souche”. C’est le même discours qui fondait l’infériorisation de la femme, regardez, elle n’a pas la même tête qu’un homme et elle n’a pas de couilles, ou le racisme, c’est un noir, cette race inférieure qu’on exhibait dans les foires et dont on faisait des esclaves. On s’intéresse à l’apparence, pas à la réalité des personnes concernées. On devrait aujourd’hui savoir qu’il n’y a pas de races, nous sommes tous d’un bout à l’autre de la planète des homo sapiens…
Sagesse des aborigènes, folie de la française Areva
extraits : Les aborigènes pensaient qu’au Commencement était le mythe : « Avant il n’y avait pas de séparation entre la femme et l’homme, ni entre l’eau et la terre. Puis il y eut le temps fondateur qui définit les choses et les êtres, et donna aux aborigènes leur place dans le cosmos ». En s’imprégnant de l’esprit de ce mythe, les Aborigènes ont mobilisé toute leur énergie mentale et organisé leurs activités pour laisser le monde dans l’état où il était. Par contre les Blancs changent sans arrêt le monde pour l’adapter à la vision fluctuante qu’ils ont de leur présent. Biosphère nous dit : « Il y a un avenir pour le mode de pensée des Aborigènes, pas pour le niveau de vie des Blancs. »…
Sabine Rabourdin : Quand une compagnie étrangère veut creuser une colline pour y chercher des diamants, les Aborigènes d’Australie ne s’y opposent pas en disant qu’il y a un risque d’érosion mais parce que cela va « briser la chaîne du rêve ». Dans les peuples de l’extrême (Inuits, Shuars, Aborigènes, Bushmen), les erreurs de comportement envers la nature sont directement sanctionnées par l’hostilité du milieu et la rareté de ressources. L’anthropologue Marshall Sahlins, dans son ouvre de référence Age de pierre, âge d’abondance, a montré que les peuples « primitifs » produisaient juste assez pour satisfaire leurs besoins. Tout contribue à limiter le gaspillage… Dans nos sociétés de surconsommation, l’excès n’est pas sanctionné mais au contraire valorisé, l’équilibre avec l’écosystème est disloqué… Mais comme le résume un Australien d’origine aborigène : « La difficulté, c’est qu’après cinquante ou soixante ans de sucre et de corned-beef, nous sommes devenus dépendants d’un certain style de vie ». Il nous faudrait faire comme si l’on ne pouvait se nourrir que de notre territoire. L’approche biorégionale préconise un rayon de 20 à 40 km. La décroissance aspire à cela, les peuples indigènes le vivent….
Le sage montre la lune et les idiots regardent le doigt.
Sur ce coup le sage c’est celui qui tente de remettre les choses à leur juste place, et qui nous parle ici du grand remplacement… en Australie. Voilà là le genre de politique qui ne laisse aucun doute sur le but recherché, en Australie, comme au Canada, aux Etats-Unis et ailleurs. Faire disparaître les autochtones. Leur langue, leur culture, tout !
Les peuples premiers australiens ne représentent plus que 3,8 % de la population. A l’époque de la colonisation, l’Empire britannique avait considéré cette île-continent comme une « terra nullius », une terre n’appartenant à personne. Les Aborigènes ont été décimés par les maladies apportées par les colons et les massacres, puis objets de politiques d’assimilation forcée.
Invités à se prononcer par référendum, le 14 octobre 2023, sur une reconnaissance constitutionnelle très limitée des Aborigènes, les Australiens ont répondu non à 60,7 %. Pourtant des organes de ce type, qui facilitent le dialogue avec le pouvoir en place, existent et fonctionnent parfaitement dans plusieurs Etats comme la Nouvelle-Zélande, le Canada ou encore les pays nordiques. Il s’agissait d’une proposition très modeste qui aurait dû recevoir un soutien bipartisan.
Pourquoi faut-il que tu changes de sujet ? Si le grand remplacement en Australie ne t’inspire pas… ou te dérange ou je ne sais quoi… tu peux toujours nous causer du grand remplacement aux Etats-Unis, ou celui au Canada.
Toi le grand lecteur (du Figaro)… connais-tu Taqawan ?
– » Une pépite ! Un roman noir, un récit historique, un pamphlet politique… Un livre qui refuse d’être figé ! » ( Augustin Trapenard, Canal +)
Un livre que tu ferais certainement brûler. Misère misère !
TAQAWAN , d’Eric Plamondon , 2018
Non non ne t’en fais pas, on surveille très bien les lunes de tes mosquées ! Lidiot étant celui qui croit qu’on regarde le doigt à la place des lunes toxiques !
Aujourd’hui sur le Figaro un article très intéressant mais qui m’a fait beaucoup rire mais qui risque de faire pousser des cris d’orfraie à notre MichelC ! L’article est intitulé « La crise migratoire «va détruire» New York, s’alarme son maire démocrate » !!! Vous vous rendez compte ? Un Maire africain ancien policier en plus d’être démocrate (socialo quoi !) qui a peur d’un grand remplacement à New York ! Alors là c’est le pompon ! Voici en plus des phrases qu’il a prononcé (en anglais évidemment), je cite 1/ »La crise migratoire «va détruire» New York » 2/ «Jamais dans ma vie je n’avais été confronté à un problème auquel je ne voyais pas de fin. Je ne vois pas de fin à celui-là» 3/ «La compassion des New-Yorkais est peut-être illimitée, mais nos ressources ne le sont pas»
Jubilatoire en effet et n’ oublie pas la pronciation de la faillite de la ville très migrantisée de Birmingham = m’est avis que ce n’est qu’ un début .
Salauds d’ Européens qui rejettent les migrants , ces richesses humaines et culturelles à qui ils doivent tout .
Le socialopisme ronge les cerveaux de ses victimes mais aussi les économies de pays qui le subissent
Mon motto latin est « Vae sinistris » : que leur avenir soit cauchemardesque
Aie , aie , encore de la haine nous dirait le Pire énéen