L’ouragan Irma , une conséquence du changement climatique. Au-delà de la compassion justifiée et légitime en ces circonstances, en dehors de toute polémique, inutile et parfois choquante, ne faudrait-il pas préalablement se pencher sur les revers subis par les actions préventives successives, si tant est qu’il y en ait eu, et prendre des mesures autres, sachant que le pire est à venir ? Il faut bien avoir à l’esprit que par l’équation : démographie – économie – espace vital, on obtient un cocktail de plus en plus impactant pour la planète, dont la fréquence et l’intensité toujours plus forte des phénomènes cycloniques sont un exemple.
Constat : il y aura plus d’ouragans et plus intenses dans les années à venir en raison du réchauffement avéré de notre planète ? Ce réchauffement observé depuis le début du 20e siècle devrait continuer et s’amplifier durant le 21e siècle, et avec lui ce sont les océans qui devraient voir leur température de surface augmenter. Il n’en faut pas plus pour imaginer que les mers plus chaudes vont alors favoriser l’activité cyclonique, voire l’intensité des phénomènes sur toutes les régions intertropicales. En 1960, la population mondiale était de 3 milliards d’habitants quand elle est de 7,1 milliards en 2013 (plus du double) et dépasse les 7,5 milliards en 2017. A raison d’une augmentation de 800 000 à un million habitants par décennies, sans pandémie grave ou accident nucléaire majeur, on estime qu’elle se situera à 9 milliards en 2030 et 10 milliards en 2050.
Cause du réchauffement : Même si les pays qui ont la plus forte croissance démographique ne sont pas les plus industrialisés, donc les plus gros émetteurs de CO2, cette augmentation de la population va avoir un impact sur la consommation mondiale des énergies fossiles à fort rejets de CO2 (pétrole, charbon, gaz), sans omettre que la transformation des métaux des terres rares indispensables à la révolution numérique et aux énergies «renouvelables» ont également un impact CO2 important, avec les conséquences que l’on peut imaginer du au réchauffement des mers et océans… Certains pays, comme la Chine et l’Inde, qui représentent à elles deux environ près d’un tiers de la population mondiale, sont en plein développement économique. Leur expansion engendre une forte consommation d’énergies fossiles notamment de pétrole de charbon.
Solution : Le dérèglement du climat impose une révision urgente et radicale de notre modèle économique. Mais il faut admettre, comme l’a déclaré le président de la République, que la démographie reste la question centrale. Si l’on veut stopper la croissance des gaz à effet de serre, en particulier le CO2 et freiner, faute de pouvoir stopper la sixième extinction de la biodiversité, la première des urgences préventives est de parvenir à une décroissance démographique choisie, juste et équitable.
Daniel Martin
Si j’ai bien compris ce que disent les spécialistes … on ne peut pas actuellement affirmer qu’ » il y aura plus d’ouragans et plus intenses dans les années à venir en raison du réchauffement avéré de notre planète « . Certains disent : » Il n’y en aura pas plus, mais ils vont être de plus en plus violents. »
Quoi qu’il en soit, pour le Président Macron … » la démographie reste la question centrale… la première des urgences préventives est de parvenir à une décroissance démographique choisie, juste et équitable. » Cette déclaration venant de Macron ne me surprend pas, en parfait libéral Macron n’a surtout pas l’intention de placer la décroissance économique comme première des urgences.
Ce qui ne me fait pas dire que ceux qui sont d’accord avec cette déclaration présidentielle soient tous des libéraux .
Enfin une analyse du réchauffement climatique qui fait preuve de lucidité !
Oui, on ne peut pas déconnecter ce phénomène de la croissance de nos effectifs. Quand on pense que la COP 21 s’est tenue sans qu’il soit dit un mot de ce facteur déterminant…