Le féminisme politique, c’est-à-dire la volonté de mettre en œuvre l’égalité réelle entre l’homme et la femme, est normalement l’exact contraire du séparatisme des sexes. Il n’y a pas d’éternel féminin, il y a des cultures diverses qui produisent telle ou telle image de la femme. Les parents sont les premiers responsables d’une différenciation des rôles injustement fondée sur une différence biologique. Car un bébé a un comportement totalement androgyne. Le cri primal, le sevrage se déroulent de la même manière. C’est à travers la bouche, les mains et les yeux que les nourrissons des deux sexes appréhendent l’univers. Ils explorent leurs corps avec la même curiosité et la même indifférence, ils ont les mêmes intérêts et les mêmes plaisirs, ils ont la même jalousie s’il naît un nouvel enfant. Jusqu’à douze ans, la fillette est aussi robuste qu’un garçon du même âge, et les capacités intellectuelles sont similaires tout au cours de la vie.
Ce n’est pas la nature qui, pendant des siècles, a empêché les femmes d’aller à l’université, mais des élites masculines qui ne voulaient pas partager leurs propres pouvoirs, aidées par des femmes qui avaient intériorisé une impuissance factice. Nous sommes tous fondamentalement, naturellement, androgynes. Tout est culturel, issu d’une socialisation, y compris bien sûr les conceptions des inégalités. Mais au lieu de contribuer à une véritable égalité entre l’homme et la femme, notre société actuelle a inventé les quotas de la parité politique ! On soutient le féminisme différentialiste au détriment du féminisme universaliste.
Thèse différentialiste de Mona Ozouf en 2023 : « Je m’estime extrêmement féministe, et je suis toujours heureuse d’une conquête de droits et de libertés. Mais j’estime qu’il y a une nature féminine , je le pense. Le mot « nature » a beaucoup été vilipendé, et pour de bonnes raisons, car il a servi à asservir les femmes, à les claquemurer près des berceaux et des fourneaux. Cela dit, je crois qu’il n’est pas indifférent de naître fille ou garçon et qu’il existe une « disposition féminine ». Les filles prennent plus vite conscience du temps, de la limite, de la nécessité que les garçons. C’est lié bien sûr à la perspective de l’enfant, désiré ou redouté, mais présent au moins dans l’imaginaire, avec l’idée de contrainte, de responsabilité. Le compte des jours fait partie de la vie biologique des femmes et cadence le temps d’une façon que les hommes ignorent. Les femmes s’inscrivent dans la durée. Qui tient le greffe des anniversaires dans la famille ? Qui fabrique les albums de photos ? Qui va voir les vieux parents dans les maisons de retraite ? Elles ne sont pas dans l’immédiateté, comme les hommes, plus irresponsables. Elles sont dans la conscience du temps. Avec une préoccupation de la solidité du lien. »
Illustration : La loi constitutionnelle du 8 juillet 1999 a modifié l’article 3 de la Constitution qui dispose désormais que la loi « favorise l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives », et a précisé dans l’article 4 que « les partis et groupements politiques contribuent à la mise en œuvre de ce principe ».
Malheureusement les bonnes intentions se sont transformés en « obligation de la parité », autant de femmes que d’hommes dans les listes électorales !!!
Antithèse universaliste de Simone de Beauvoir en 1949 : « On ne naît pas femme, on le devient… Aucun destin biologique, psychique, économique, ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin. Seule la médiation d’autrui peut constituer un individu comme un Autre ».
En conséquence le féminisme bien pensé ne peut être qu’universaliste, pas différentialiste.
Illustration : Hélène Carrère d’Encausse (1929, 2023) est élue le 13 décembre 1990, la troisième femme à siéger parmi les Quarante. Elle devient en 1999 secrétaire perpétuel de l’Académie française, 31e titulaire de la fonction et première femme, même si elle précise expressément qu’elle entend en faire respecter le genre masculin. Fière d’être « le » secrétaire perpétuel de l’Académie, femme de savoir et d’autorité qui se défie des quotas, elle refuse les places réservées aux femmes – de fait elle n’encourage pas les candidatures féminines sous la Coupole et s’oppose à la féminisation des titres et fonction.
Nous sommes très loin de l’écriture inclusive et autres dérives du modernisme actuel. C’est le monde des réseaux sociaux, des catégories séparées, des bulles conceptuelles, qui crée des antagonismes inutiles et malsains.
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
- sur le féminisme en général
Biosphere-info octobre 2017, féminisme et écologie
Le féminisme qu’il nous faudrait penser
Féminisme radical et écologie politique
Féminisme, écologie et jeu d’échecs
- Sur la question de la parité
Parité politique et féminisme universaliste
genre, parité, quotas… un anti-féminisme
Autodétermination de notre sexe, formidable !
- Sur l’androgynie (à ne pas confondre avec la transsexualité)
« Le féminisme politique, c’est-à-dire la volonté de mettre en œuvre l’égalité réelle entre l’homme et la femme, est normalement l’exact contraire du séparatisme des sexes. Il n’y a pas d’éternel féminin, il y a des cultures diverses qui produisent telle ou telle image de la femme. Les parents sont les premiers responsables d’une différenciation des rôles injustement fondée sur une différence biologique. Car un bébé a un comportement totalement androgyne »
Qu’est ce qu’il ne faut pas lire comme bêtises ! L’homme est un mammifère parmi les autres mammifères, pour autant va-t-on raconter que les lions et les loups sont trop machistes et les lionnes et louves féministes revendiquant l’égalité des sexes ? Ces féministes parlent comme si c’était les hommes qui avaient défini les critères et les rôles de chaque sexe, alors que c’est tout simplement l’œuvre de la nature !
D’ailleurs « féminisme politique » ça veut tout dire en 2 mots, ça définit bien le fait que le féminisme n’est rien d’autre qu’un ramassis d’idéologies ! (puisque les politiques se fondent sur des idéologies) ! Or ce sont les idéologies qui sont contre-natures ! En effet les idéologies ne sont rien d’autres que des concepts inventés par des hommes et des femmes ! Autrement dit, ce sont les féministes qui veulent distordre la réalité et la refaçonner selon leurs idéologies fabriquées ! Pour en revenir à la liberté et l’égalité de la femme, elles sont nées grâce à l’industrie et aux robots en tout genre ! Bref grâce aux énergies fossiles ! Même la journaliste Natacha Polony l’admet lors d’un entretien avec Jean Marc Jancovici ! (je vous invite à voir la vidéo concernant leur dernier entretien) Elle avoue que sans industrie, robots et énergies fossiles elle serait actuellement en cuisine pour nourrir sa marmaille !
D’ailleurs, je vous invite à procéder à plusieurs tests, en plus de manière ludique ! En effet, je vous invite à organiser des parties de jeux de rôle autour d’une table, mais on mettra un public-jury en plus ! Le test est très simple, les hommes joueront des personnages féminins et les femmes des personnages masculins ! Puis le fameux jury constitué lui aussi d’hommes et de femmes pourra évaluer les joueurs et les joueuses ! De sortes; les hommes du jury détermineront si les femmes interprètent bien les hommes, puis les femmes du jury détermineront si les hommes interprètent bien les femmes ! Et vous verrez si on est si androgyne que ça ! Personnellement je connais déjà la réponse des femmes, soit les résultats des tests, puisque je joue en club depuis plus de 35 ans, les femmes recommandent aux hommes de ne plus interpréter de personnages féminins car elles affirment que ça ne leur ressemble pas !
Elles affirment que les hommes ont trop tendance à transformer leurs personnages féminins en Valkyries un peu sexy ! Tant il est vrai que les personnages féminins interprétés par les hommes ont tendance à avoir des activités trop masculines selon ces dames ! Mais l’inverse est vrai aussi, si on en vient à juger les personnages masculins interprétés par des femmes !
Mais l’inverse est vrai aussi si l’on en vient à regarder comme les hommes du jury évaluent l’interprétation de personnages masculins par des femmes ! Bref, rien n’y fait, on interprètes ses personnages selon ses propres fondamentaux sexuels naturels, même lorsqu’on est censé interpréter le sexe opposé ! Les personnages féminins interprétés par des hommes seront jugés trop masculins par les femmes du jury et réciproquement les personnages masculins interprétés par des femmes seront jugés trop féminins par les hommes du jury. La nature revient au galop comme dirait mémé Jacqueline !
Le libéralisme est devenue surtout la liberté de faire n’importe quoi ! Cette semaine j’ai vu une vidéo sur Yutube, je vous invite à la regarder, tapez « japonais qui vit comme un chien ». Et là on voit un japonais qui s’est faire un costume réaliste de chien, et il vit à l’intérieur, marche à 4 pattes, se fait promener, etc… Bref, le libéralisme veut faire croire qu’on peut choisir son identité, jusqu’alors étant de faire croire qu’on pouvait choisir son sexe, mais à présent en tant qu’espèce ! Ben oui, des généticiens trouveront bien des gènes communs à l’homme et au chien pour justifier de tels choix de vie, alors surement que chaque être humain dispose de plus ou moins de gènes de chien en lui, et s’il veut choisir de vivre comme un chien alors il le peut et il faut en lui laisser la liberté ! Tout ça devient absolument grotesque ! C’est bien notre corps biologique qui détermine notre espèce et notre sexe et non pas les idéologies !
– « Qu’est ce qu’il ne faut pas lire comme bêtises ! » ( BGA 02:48 )
Tu l’as dit, bouffi ! Sauf que là encore le Champion c’est Toi. 🙂