écologie appliquée

STOP au bituminage !

Protégeons notre planète en disant « stop »
au « bitumage » de notre pays et au massacre de l’environnement

Manifestations, le samedi 24 mars, dans toute la France

Le 24 mars prochain, des dizaines d’associations se mobilisent à nouveau à travers notre pays pour dénoncer les projets locaux de constructions de voies rapides ou tronçons d’autoroutes, inutiles et portant des atteintes inacceptables à notre environnement et favorisant tous, de manière irresponsable, le « tout camion ».

Voici la liste définitive des lieux de manifestations :

à Auxerre, contre le Cont. Sud d’Auxerre et la A26
à Bordeaux, contre le Contournement de Bordeaux
à Dijon, contre la Rocade de Dijon
au viaduc des Egratz (chamonix), pour le respect du site du Mont Blanc
à Lahontan, contre la gravière
à La Rochelle, contre la A831 dans le Marais Poitevin
à Lyon, contre la A89, la A45 et le Contournement Ouest Lyonnais
à Metz, contre la A32 en Lorraine
à Mont de Marsan contre la A65, RN10 et l’élargissement de l’A63 dans les Landes
à Nontron, contre un circuit automobile dans le Parc Naturel Régional Périgord Limousin
à Orléans, contre le Grand Contournement d’Orléans
à Poitiers, contre le projet de mise à 2×2 voies de la RN147
à Villefranche/Saône, contre la A45
à Toulouse, contre une liaison du Sud Est qui ‘attaque au Canal du Midi
à Tours, contre le contournement de Tours
à Ville-au-Val contre la A32 en Lorraine
et en Belgique, contre la A24

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ONUE

« L’humanité est en train de détruire, à une vitesse effrayante, les ressources et les équilibres qui ont permis son développement et qui déterminent son avenir. Nous sommes parvenus au seuil de l’irréversible, de l’irréparable, nous devons prendre des mesures qui s’imposent pour conjurer les périls qui menacent la survie même de l’humanité ». On croirait entendre le discours d’un tenant de l’apocalypse, c’est en fait la conclusion, signée par 46 pays, lors de la conférence internationale pour une gouvernance écologiques mondiale (Paris, les 2 et 3 février 2007).

 L’appel de Paris recommande la formulation d’une « Déclaration universelle des droits et devoirs environnementaux » et la transformation du Programme des Nations unies pour l’environnement en Organisation mondial de l’environnement rattachée à l’ONU. Mais ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l’Inde ne sont au nombre des signataires. Le représentant russe à la conférence a même déclaré : « la Russie a certains doutes sur l’actualité d’une telle démarche ». Cette initiative du Président français Jacques Chirac a même de fortes chances de ne pas être ardemment soutenu par son successeur. La Biosphère contemple impassible les mesquines contradictions de l’espèce homo sapiens.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://www.biosphere.ouvaton.org/

 

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Sauver la planète est révolutionnaire !

« Le temps est à la révolution. La révolution des consciences. La révolution de l’économie. La révolution de l’action politique. La planète souffre, la nature souffre, nous sommes au seuil de l’irréversible. Je me bats pour faire entendre l’urgence environnementale, l’urgence gouvernementale. » Ainsi s’exprime le président français Jacques Chirac en ouvrant le 2 février 2007 la Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale. Pour réussir la révolution culturelle, il propose d’adopter une « déclaration universelle des droits et devoirs environnementaux ». La révolution économique passera par une transformation radicale de nos modes de production et de consommation grâce, par exemple, à l’intégration de la qualité environnementale dans le calcul de la richesse. S’il n’y a pas gouvernance mondiale de l’environnement, ce sera la guerre écologique. Il faut donc transformer le programme des Nations unies pour l’environnement et le développement (PNUED) en organisation à part entière. Mais les autorités indiennes n’accordent qu’une attention polie à cette initiative. Les dirigeants chinois savent déjà qu’un programme d’action environnementale, même national, se heurtera toujours aux féodalités locales. Et le président Bush s’en fout éperdument.

 Comment faire en sorte que les individus pensent global et agissent local dans l’intérêt de la Biosphère ? C’est une longue marche vers l’écologie profonde qui mettra des centaines d’années et traversera beaucoup d’éprouves avant d’aboutir. Mais il n’est pas nécessaire d’apercevoir le bout du chemin pour commencer à marcher.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://www.biosphere.ouvaton.org/

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Greenwashing !

Les publicitaires mélangent développement durable et amour de la nature avec délectation. Au point que l’Alliance pour la planète, une coalition des principales associations françaises de défense de l’environnement, lance début décembre 2006 une campagne intitulée «  la publicité peut nuire gravement à l’environnement ». Ainsi elle a mis en ligne sur son site (http://www.lalliance.fr/) trente exemples de publicité pratiquant le blanchiment écologique (greenwashing). Le groupe pétrolier Total fait ainsi indûment étalage d’éoliennes, le nucléaire Areva promet un avenir sans CO2 mais occulte complètement les problèmes environnementaux liés aux déchets radioactifs. De son côté le BVP (bureau de vérification de la publicité) affirme que toute référence à l’environnement doit présenter avec précision les actions entreprises en faveur du respect de la nature, et proscrire toute déclaration de nature à tromper le consommateur. Mais ce n’est qu’une déclaration d’intention et toutes les campagnes diffusées en 2006 « seront contrôlées au début de l’année suivante » !

        

     L’association « Casseurs de pub » agit depuis longtemps contre l’endoctrinement publicitaire, mais c’était une goutte de pureté au milieu d’une montagne d’intérêts financiers croisés et malveillants. La Biosphère attend avec impatience que toute publicité commerciale soit interdite définitivement.

 

 Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

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Amis de la Terre

Les Amis de la Terre déposèrent leurs statuts à la préfecture de Paris le 11 juillet 1970. Les principaux fondateurs étaient Edwin Matthews, un avocat américain résidant à Paris, et Alain Hervé, un poète, navigateur et reporter. Le Comité de parrainage comprenait Jean Dorst, Pierre Gascar, Claude Lévi-Strauss, Théodore Monod et Jean Rostand ; il ne s’agissait donc pas d’un club de tourisme ! Alain Hervé donne quelques précisions dans l’Ecologiste n° 21 : « Gary Soucie me raconta à New York en mars 1970 le vécu d’une association créée en 1969 par David Brower, Friends  of the Earth, dont le journal était intitulé « Not man apart ». David Brower avait été licencié de son poste de directeur exécutif du Sierra Club en 1969 alors qu’il avait voulu donner une dimension beaucoup plus politique, polémique et militante à la philosophie de la protection des grands espaces sauvages aux Etats-Unis. Lors de sa venue à Paris en novembre1970, David développa son thème principal, celui de la vie sur la petite planète Terre et les destructions perpétuées par l’homme au détriment de cette vie depuis le début de l’ère industrielle. Il s’en prenait au désordre démographique de l’espèce, au gaspillage des ressources naturelles pour promouvoir des modes de vie insoutenables. Je me suis toujours demandé pourquoi je fus aussi disponible à recevoir une remise en cause aussi radicale de la religion du progrès. En effet à l’époque, la formule idiote des Trente Glorieuses n’avait pas encore fait fortune. Aujourd’hui nous devrions les rebaptiser les Trente Désastreuses ; trente ans dont nos descendants mettront des centaines ou des milliers d’années à réparer les dégâts sur la Biosphère. Le premier numéro du Courrier de la Baleine est paru dès 1971. Dès cette époque, on y retrouve ce qui fait encore l’actualité aujourd’hui, l’amiante, le bétonnage, la destruction de l’agriculture vivrière au profit de l’agriculture industrielle, la critique des pesticides de synthèse, l’urbanisme centré sur l’usage de l’automobile. En 1974, nous soutînmes la campagne de René Dumont pour les présidentielles… »La Biosphère remercie tous les amis de la Terre, Américains, Français, Anglais, et tous les autres… Pour joindre « les amis de la Terre », mailto:france@amisdelaterre.org.

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Trop d’informations tue l’information !

La nouvelle société de l’information masque efficacement la société de la pollution. Par exemple la pollution de l’air qui faisait encore scandale dans les années 1970, quand elle était dissimulée, n’est plus qu’un fait divers expédié en cinq lignes dans le journal. Le fait que la qualité de l’air passe à une heure de grande écoute montre en fait qu’elle a pris un caractère inéluctable, elle devient une fatalité à laquelle il faudra bien s’habituer et chercher à s’adapter. Tous ces chiffres, liés aux pollutions dont nous ne savons plus le degré de dangerosité, s’organisent comme un bruit de fond, tel le bruit des voitures en ville qui nous font oublier jusqu’au souvenir du silence. Même les informations sur la toxicité deviennent une routine, le danger est explicité, mais il ne sera pas pris en compte. Quelque part, la presse et Internet se transforment en bouclier et en bonne conscience de la puissance publique : il suffit de mettre à disposition la vérité, mais trop de sales vérités en même temps tue la vérité. Lorsqu’un journaliste veut faire un article sur une quelconque pollution, la première tentation du rédacteur en chef est de répondre : « Encore ? Mais on le sait déjà ! » (texte déduit du livre « L’horreur écologique » de CM.Vadrot). Plus généralement, la banalisation du discours sur les catastrophes à venir est largement plus anesthésiant que le rituel ancien du secret d’Etat.

 Jamais une réglementation, aussi transparente soit-elle, qui oblige à signaler sur l’étiquette un produit chimique pas très bon pour la santé, qui oblige à avertir du niveau de pollution des rivières, jamais une information qui annonce à tous le réchauffement climatique, ne pourra remplacer l’interdiction de la plupart des activités productives d’une société thermo-industrielle. Dans une Biosphère limitée, il faut savoir définir les limites de l’économie. 

           Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

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Les coulisses du commerce équitable

 En Europe 75 % du commerce équitable est sous le contrôle de Max Havelaar. Cette entreprise, fondée en 1988 par un prêtre hollandais, est attaquée par un livre de Christian Jacquiau, les coulisses du commerce équitable (mensonges et vérités sur un petit business qui monte). D’abord  ce symbole de rapports améliorés entre le Nord et le  Sud ne peut s’autoproclamer « label du commerce équitable », car ce n’est en fait qu’une marque commerciale. Un label suppose au contraire la définition d’un cahier des charges, la mise en place de contrôles indépendants, le recours à un organisme de certification lui-même indépendant et agréé par les pouvoirs publics. Chez Max Havelaar, dont l’objet est de mettre en contact des producteurs du Sud avec des industriels, rien de tout cela : les normes sont maison et les contrôles aussi, laissant place à des dérives dont C.Jacquiau ne manque pas de fournir des exemples. Max Havelaar représente  donc une tentative réussie, grâce à une intense propagande, de revaloriser l’image des multinationales et de la grande distribution. Max Havelaar culpabilise le consommateur et donne en même temps les moyens de se confectionner une bonne conscience en buvant du café avec de l’éthique sur l’étiquette. La pause-café équitable dans les pays riches semble source de satisfaction pour tous, mais cela implique un soutien des cultures d’exportation dans les pays pauvres au détriment des cultures vivrières.Buvez local, mangez local, la Biosphère s’en portera mieux ! Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation. Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :http://www.biosphere.ouvaton.org/

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Fitoussi

L’analyse de JP Fitoussi (Le Monde du 27 septembre 2006) repose sur l’hypothèse de la substitution toujours possible des facteurs de production : du capital et du travail (connaissances, innovation, investissement) pourra remplacer un manque de ressources naturelles. Et si notre croissance économique était au contraire absolument complémentaire de la disponibilité de l’environnement, en particulier les énergies fossiles ? Alors JPB Fitoussi serait à mettre au rang des rêveurs comme ceux qui ont dit que la grande crise de 1929 ne pouvait durer ou ceux qui ont pensé que la deuxième guerre mondiale n’allait pas arriver…

Une telle pensée, ce que Nicholas Georgescu-Roegen appelle « le sophisme de la substitution perpétuelle », n’est pas sérieuse. Il faut en effet avoir une vue bien erronée du processus économique pour ne pas remarquer qu’il n’existe pas de facteur matériel autres que les ressources naturelles. Plus que l’impact du progrès technique sur la consommation de ressources par unité de PIB, ce qui doit attirer notre attention, c’est l’accroissement du taux d’épuisement des ressources comme effet de ce progrès.

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