Climatosceptiques ? Plutôt climatonégationnistes

Gilles Barroux regrette que le déni du réchauffement climatique soit toujours assimilé à une forme de doute, alors qu’il s’agit plutôt d’une forme de défiance. Le terme de « climatoscepticisme » devrait-il être abandonné ?

Gilles Barroux : « On peut préférer le terme de « dénialistes » pour qualifier les climatosceptiques car n’est-ce pas faire trop d’honneur à ces négationnistes refusant les conclusions issues de la science. Le fait de mettre en doute peut exprimer une attitude intellectuelle dénuée de tout a priori : l’on peut mettre en doute parce que l’on attend des arguments plus convaincants, parce que l’on attend une clarification des hypothèses proposées ou une contre-expertise. Loin d’exprimer une défiance systématique, le doute engage à un examen rigoureux et propre à produire un jugement en toute connaissance de cause. Parce que le sceptique prend très au sérieux les fondements de la connaissance, la quête des méthodes pour élaborer un raisonnement fiable, il ne se ridiculise pas dans le déni du réel. Le sceptique n’oppose pas de manière dogmatique et à coups d’intimidations une « vérité » ou un ensemble de « faits » alternatifs, il questionne, il s’interroge, il compare.

Là où le doute exprime la prudence dans l’exercice du jugement, le soupçon illustre la défiance envers une autorité ou une communauté scientifique. Ce soupçon, comme l’énoncent régulièrement les chercheurs, objets des attaques des climatosceptiques, vise à saper la crédibilité des travaux entrepris, à ramener au stade de l’opinion, de la croyance, ce qui est pourtant fondé sur des dizaines et des dizaines d’années de relevés, d’observations, d’hypothèses et de conclusions, tout cela à chaque fois dans le cadre de protocoles dûment vérifiés.

Nos climatosceptiques, à rebours d’une telle démarche, introduisent une autre histoire du climat, à coups d’arguments ficelés tel un puzzle flirtant bien souvent avec telle ou telle théorie complotiste : l’homme n’y est pour rien, la Terre se réchauffe régulièrement, les scientifiques sont enfermés dans des laboratoires, ils ne vivent pas dans le « réel »… Loin d’exprimer une quelconque exigence scientifique, ils parient sur l’ignorance de leurs auditeurs pour jeter le trouble, le soupçon et, dans les mailles de leurs filets fallacieux, introduisent un récit alternatif sans fondement.

Leur climatoscepticisme relève bien d’une entourloupe, et des termes comme « climatodénialistes »

ou bien « climatonégationnistes » siéraient nettement mieux à leur démarche. »

Le point de vue des écologistes insoupçonnables

Nous vivons malheureusement dans un monde où beaucoup de mots ont perdu de leur sens et où la réalité peut être niée sans aucune preuve. Les gens ne croient plus en la science, ne savent même plus ce que ce mot signifie, le confondant en effet bien souvent avec une opinion. Voici pour en savoir plus quelques articles climatocompatibles sur notre blog biosphere.

Serge Galam, négationnisme climatique (2008)

extraits : Le livre de « réflexions » sur le réchauffement climatique de Serge Galam est éreinté par Le Monde du 8 octobre 2008… Ce pseudo-spécialiste fait partie de ce qu’André Lebeau (in L’enfermement planétaire, 2008) appelle les négationnistes, ceux qui tendent à empêcher la prise en compte de la menace. Les négationnistes-climatiques ont en commun deux caractéristiques : ils n’appartiennent pas à la communauté des climatologues, ce sont des spécialistes d’autres disciplines, et ils s’expriment non dans la littérature scientifique, mais directement dans les mass media, quotidiens en mal de lecteurs ou chaînes de télévision en quête d’Audimat…

négationnisme climatique (2009)

extraits : Il y a des négationnistes partout, même parmi nos élites. Mais les négationnistes les plus dangereux pour l’avenir de nos enfants, ce sont les négationnistes du climat. Ainsi une brève du Monde (11 février 2009) parle de Sammy Wilson, ministre nord-irlandais de l’environnement, qui a interdit une publicité appelant à réduire la consommation d’énergie et donc l’émission de CO2 (…)

Dans la rubrique Vu&commenté du Monde du 20 mai 2008, le faux écolo Claude Allègre ne croyait pas lui aussi à un réchauffement climatique d’origine anthropique. Il parlait même d’une escroquerie scientifique menée par des centaines de spécialistes du climat dans le cadre du GIEC. Pourquoi donc Le Monde a-t-il donné tant de fois la parole à cet égocentrique cultivant une notoriété malfaisante grâce à ses jugements personnels à l’emporte-pièce ?…

CLIMAT : des négationnistes criminels

extraits : Bonjour l’armée du doute. Les négationnistes du climat se font encore entendre ! Les spécialistes du climat sont attaqués sur les réseaux sociaux par des comptes anonymes qui remettent en cause la réalité du réchauffement ou sa gravité. Un discours qui diffuse autant parmi les élites politiques et économiques que parmi le peuple.

Un membre du GIEC : « Parfois je rêve que la bêtise soit un facteur aggravant du risque de décès prématuré lié au réchauffement… » (texte d’un dessin)…

climatocrétinisme, la triste loi de Brandolini

extraits : Le discours climatosceptique des années 1980 tendait à nier la réalité du dérèglement climatique ; aujourd’hui, face à l’indéniable, il cherche plutôt à contester son origine anthropique, autrement dit liée à l’activité humaine. Il ne s’agit plus d’experts en marge mais de citoyens imprégnés de défiance, complotistes, antivax et poutinolâtres. La raison pour laquelle il y a encore autant de climato-sceptiques, c’est qu’en matière de changement climatique, il faut dix secondes pour sortir une ânerie, et dix minutes pour expliquer pourquoi c’est une ânerie. Être libre (la « liberté de la presse »), ce n’est pas – en tous cas pas dans mon esprit – avoir le droit de raconter n’importe quoi au motif qu’il n’y a pas de sanction pécuniaire ou légale à court terme. Cela, ce n’est pas être libre, c’est être, au choix, paresseux, cynique, ou immoral.

Soyons clairs : nous ne perdrions pas une seconde à contribuer à un débat portant sur le fait de savoir si la Terre tourne autour du Soleil ou l’inverse. Car à force de se construire des mensonges, les humains s’empêchent de réagir et demain il sera trop tard…

28 réflexions sur “Climatosceptiques ? Plutôt climatonégationnistes”

  1. TSP dixit sur ce blog : « Pas politique le giec? En tout cas pas scientifique, plutôt dévoyeur des sciences et des scientifiques. »

    Le GIEC produit une synthèse scientifique des travaux des climatologues au niveau mondial. Au cours des années, cette synthèse non politisée a expliqué que le réchauffement climatique provenait de l’activité humaine en dépassant les capacités naturelles de recyclage du carbone. Mais un « résumé pour décideurs » est ensuite discuté par les Etats et cela devient absolument politique, chaque nation défendant ses intérêts propres au détriment de la lutte contre les émission de gaz à effet de serre. D’où le blocage des COP, 28 années sans action véritable.
    D’où aussi la confusion que fait sans doute inconsciemment TSP entre science et politique .

    1. Sans doute… dites-vous !? Ce qui veut dire qu’il n’y a aucun doute à avoir sur la chose. Mais en êtes-vous vraiment certain(e)… croyez-vous vraiment que cette con fusion soit inconsciente ? Si je comprends bien… il faudrait presque l’excuser, le pauvre.
      Je vous trouve bien indulgent(e), Biosphère. Mais pourquoi ne pas dire pas plutôt les choses comme elles sont, et nommer un chat un chat ?

  2. Si le négationnisme climatique n’était le fait que d’une seule école au Texas, cela ne serait pas trop grave. Mais on se rend compte que plus les rapports scientifiques du GIEC sont inquiétants, plus une partie de la population des pays où normalement on a suivi un scolarité ouverte n’y croit pas… et préfère même parfois envoyer des climato-sceptiques au pouvoir. Misère, misère…
    Je pensais que la pédagogie de la catastrophe ne serait pas comprise par la plèbe et que c’est la catastrophe qui servirait de pédagogie. Que nenni ! Alors que la variation du climat se fait durement sentir, c’est le conservatisme qui l’emporte et les écolos restent marginalisés dans les urnes. A 8 milliards d’êtres humains, l’intelligence collective reste inatteignable et la dernière goutte de pétrole sera utilisée par un tank…

    1. J’apprécie la prophétie du tank pour la fin du pétrole. La guerre sera très exactement concomitante à la fin du pétrole. C’est déjà le cas.
      Pour la surpopulation, Marc Gillet du giec a bien précisé samedi dernier à la conférence de Démographie Responsable que le facteur démographique n’est même plus mentionné dans les 2 derniers rapports du giec.
      Pas politique le giec?
      En tout cas pas scientifique, plutôt dévoyeur des sciences et des scientifiques.

  3. Antoine Bueno a sorti cette loi de Brandolini à la 1 ère journée européenne de l’écologie et de la démographie.
    Ce n’est pas une loi mais une simple constatation qui montre que la transmission d’une information est plus complexe que l’affirmation d’une idéologie.
    En tant qu’enseignant, je suis certain que la transmission cohérente est essentielle à la capacité de chacun à vivre en bonne intelligence avec son environnement.
    Donc , vous ne pouvez pas faire l’économie de l’argumentation de vos convictions.
    C’est votre dignité et votre devoir que de comprendre et faire comprendre vos arguments. Ne vous réfugiez pas derrières des faux-semblants de fainéants Brandoliniens et ne branlez pas quand vous voulez transmettre votre conviction. 😇

    1. Esprit critique

      Pas du tout ! Voici la définition de la Loi dite de Brandolini :
      – « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des sottises […] est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire »

      La transmission d’une information, en l’occurrence d’un savoir (ici une connaissance scientifique => voir méthode scientifique) n’est qu’une affaire d’enseignement.
      Donc de communication. Or déjà… entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre etc. (Bernard Werber) il y a déjà bon nombre de possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer.
      En plus… si le sachant (le scientifique, le prof) a en face de lui une bande de cons… qui ne veulent rien entendre… qu’à chaque fois il doit leur re-re-réexpliquer et re-re-redémontrer par a+b que la terre est ronde, qu’un chat est un chat etc. etc. alors là bonjour le Grand N’importe Quoi. Et si le prof est con, alors là je vous dis pas.

      1. Et bien, la conclusion de votre remarque est qu’il faut continuer à expliquer avec patience, inventivité et conviction et en s’adaptant à son auditoire qu’il soit con ou pas, celui-ci vaut mieux qu’une bande de macaques.
        Et le message passera.
        Vous auriez fait un très mauvais prof. 😅

  4. Pour le méthane, le discours onusien et du giec est surréaliste pour les raisons suivantes et c’est facile à comprendre.
    1/ la Concentration dans l’atmosphère est de 2000 ppb (partie par milliard (billion us)) soit 0,0002 %, 2 dix millième de %, 2 pour 1 million. son effet sur le réchauffement est forcément nul car il s’agit de sa capacité à renvoyer les infrarouges vers le sol.
    2/ le poids moléculaire est de 16 g , 2 fois plus léger que le diazote, 28 g, et le dioxygène, 32 g. Cela entraîne une montée rapide du CH4 dans la stratosphère.
    3/ Le CH4 est une molécule organique (C et H). Dans la stratosphère, le CH4 subit une réaction chimique due aux rayonnements solaires qui provoque son hydroxylation en méthanol, lui même oxydé en eau et co2.
    Donc le méthane brûle dans la haute atmosphère.
    C’est pourquoi il a une concentration si faible. Suite à voir.

    1. Suite pour méthane…
      Effet induit sur le réchauffement atmosphérique du méthane.
      1/ l’enthalpie molaire de la combustion du méthane est de 890 kJ/mole et se situe en altitude et ne modifie pas la température de la troposphère.
      2/le CO2 n’a qu’un effet mineur sur le réchauffement atmosphérique car sa concentration est régulée par sa dissolution dans l’eau liquide au cours de sa chute.(67 % de couverture nuageuse)
      3/L’H2O produit en haute atmosphère tombent dans la troposphère sous forme solide puis liquide.
      La vapeur d’eau s’insère alors dans le processus d’équilibre phase liquide / phase gazeuse dépendant de la température de la troposphère.
      Dès que la saturation en vapeur d’eau est dépassée, l’eau se liquéfie et tombe à terme à la surface de la Terre.
      Donc Le méthane ne provoque pas de réchauffement induit quel que soit sa production en quantité.

  5. Les Giecistes fanatiques de la thèse CO2tiste peuvent -ils prouver que le changement climatiques n’est dû qu’ au CO2 ou au CH4 ou à la vapeur d’ eau ?
    Vu l’ état des connaissances en matière climatologique , je serais très prudent à leur place .
    Je suis certain quye parmi la secte du GIEC (groupement international des escrocs du climat pour leurs ennemis 😁), pas mal rêveraient d’ envoyer leurs opposants sérieux en hopital psychiatrique
    pERSO TOUT ORGANISME SOUTENU PAR L’ ONU M’ est éminemment suspect et peu crédible

    1. Je peux vous donner des éléments physiques, biologiques, géologiques et historiques montrant que le co2 a un rôle mineur dans le réchauffement de l’atmosphère.
      Le format d’ici n’est pas compatible à un exposé exhaustif mais on peut aborder les éléments les uns après les autres.
      Par exemple , le co2 a une conformation moléculaire qui lui permet d’avoir un moment dipôlaire lui permettant de se coupler à certains infrarouges, entre 14 et 16 microns, mais n’a pas de moment dipolaire permanent comme H2O ce qui limite sa capacité à absorber et réémettre d’autres infrarouges.
      Voici un élément montrant pourquoi le co2 a une action limitée.

      1. Vous confirmez ce dont je me doutais même avant le cinema climatique de Greta Carbone , de ses guignols du GIEC associés et des ecolos de la sainte farce .

        1. Parti d'en rire !

          Eh mon brave marcel, n’essayez pas en plus de nous faire croire que vous aviez besoin de la «démonstration» du professeur TSP (illustre spécialiste du CO2, du méthane, du PH des infrarouges et j’en passe) pour vous faire une idée sur Greta.

  6. Le problème du discours consistant à dénoncer les climatosceptiques est qu’il ne fait appel qu’à un point de vue idéologique et qu’il n’est pas cohérent ni positif et qu’il enferme dans un positionnement de secte s’excluant du débat démographique ouvert. La positivité consisterait à expliquer pourquoi et comment le réchauffement de l’atmosphère est dû à l’effet du co2.
    Malheureusement, je suis sûr qu’aucun des commentateurs ne soit capable de démontrer l’impact du co2 sur ce réchauffement.
    Si l’un de vous à cette capacité, je suis prêt à discuter des phénomènes physiques en jeu.

    1. Esprit critique

      – « Réchauffement climatique : un consensus scientifique indéniable »
      (2019 : le consensus sur l’origine anthropique du réchauffement climatique atteint 100 % ! – sciencepost.fr)

      Le consensus scientifique est donc INDÉNIABLE ! (voir définition)
      Voir également la définition de CONSENSUS SCIENTIFIQUE.
      Seulement certains énergumènes trouveront encore le moyen de nier l’indéniable. C’est ainsi que certains rejettent et nient ce consensus, que les créationnistes nient la théorie de l’évolution, que les révisionnistes réécrivent l’Histoire, que les négationnistes nient la réalité du génocide des Juifs, que les platistes nient que la terre est ronde, qu’un chat est un chat etc. etc.
      La preuve de l’existence de ces dénialistes (voir définition) est également indéniable, seulement comme toujours certains de ces énergumènes (voir définition) etc. etc.

      1. Esprit critique, quand vous écrivez 100 % des scientifiques, vous devez apprendre à être moins affirmatif et à faire de l’autocritique
        Voici des scientifiques, des vrais qui dénoncent les allégations du giec sur le rôle du co2. (Pas sûr le réchauffement de l’atmosphère depuis 1960 qui est mesuré et validé)
        Pr Gervais, physicien des infrarouges, Prix Ivan Peychès de l’Académie des sciences.
        Pr Allègre, géochimiste, ,
        Pr E.D. Bloom, physicien, prix Nobel de physique,
        Pr I. Giaever, prix Nobel de physique et Paul-Emile Victor pour l’histoire, etc.
        Voir les 1444 scientifiques signataires de la déclaration « clintel.org » envoyée au Secrétaire Général de l’ONU et à la présidente de l’Union Européenne
        Et cette liste s’allonge de plus en plus vite depuis les 5 dernières années.

  7. Sans programmes scolaires nationaux, les Etats-Unis laissent à chaque Etat, voire à chaque établissement, une grande liberté d’enseignement. le conseil texan de l’éducation (qui compte dix républicains et cinq démocrates) a interdit des manuels de sciences car ils « étaient présentées d’une manière qui apprend à nos futurs scientifiques que les humains ont un impact négatif sur leur environnement ». des contenus pédagogiques ont aussi été critiqués parce qu’ils « reflétaient négativement l’industrie du gaz et du pétrole ». Deux des dix élus républicains travaillent directement pour ce secteur, dans un Etat qui domine la production américaine d’hydrocarbures.

    On balaye par un simple vote partisan le consensus scientifique international sur le lien de causalité entre les émissions humaines de CO2, le changement climatique et ses conséquences dévastatrices pour la planète.

    1. Esprit critique

      Déjà que l’enseignement de l’Histoire est menacé, l’histoire des religions n’en parlons pas, la philosophie et la morale non plus, si maintenant ON rechigne à enseigner les vrais sciences… alors je ne vois pas trop ce qu’ON pourrait vraiment enseigner aux gosses. Mis à part bien sûr l’utilisation des ordis et autres nouvelles technologies. Le maniement des armes peut-être…. Misère misère !

  8. Si le Réchauffement n’existe pas alors le réchauffisme ne peut pas exister !
    – Réchauffisme : ils osent vraiment tout ! (bvoltaire.fr – 3 juillet 2019)
    Faut oser quand même non ? C’est d’ailleurs à ça con les reconnaît.
    Cet article de Jean-Marc Perrin (ingénieur agronome, donc spécialiste du climat) est un excellent exercice pour l’esprit critique. Tout y est, mélange des genres, les «écolos-gauchos» et patati et patata. Mais bien sûr, c’est c’lui qu’il dit qui l’est ! Misère misère !

    1. Le réchauffement que nous connaissons depuis 60 ans est décrit dans des graphiques accessibles et montrent la progression depuis 1860.
      En 2022, nous sommes entre +0,5 et +0,9 °C par rapport à la référence de 1960. (Gillett,2012), (earthobservatory.nasa,2021)
      Cet épisode s’inscrit dans la période de réchauffement interglaciaire commencé depuis 12 000 ans qui a fait passer la température moyenne de 6 °C à 15 °C.
      (J.E. Tierney, 2020)

  9. (suite)
    – « mal nommer les choses, c’est apporter du malheur au monde (Descartes)
    – « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde » (Camus)

    En philosophie la chose et l’objet ce n’est pas tout à fait la même chose. Mais pour simplifier les choses, surtout pour certains, disons que c’est kif-kif bourricot. À moins de faire partie de ces grands malades qui ont besoin de rajouter du malheur du monde, comme s’il n’y en avait pas déjà assez, tout le monde sera donc d’accord pour nommer un chat un chat.
    Seulement voilà, il existe plusieurs sortes de chats. Pareil pour les cons, les misérables, les septiques et j’en passe. La question est donc maintenant de savoir les distinguer.
    Pour les chats c’est pas bien sorcier. Siamois et de gouttières c’est pas pareil.
    Pour les cons c’est plus délicat. Heureusement nous disposons de quelques études, des plus sérieuses, et de bouquins, je peux vous en con seiller certains si besoin.

    1. Je me permets de finir ton raisonnement jusqu’au bout !

      Seulement voilà, il existe plusieurs sortes d’humains. Pareil pour les cons, les misérables, les non-sceptiques (rien à voir avec les fosses hein Michel) et j’en passe. La question est donc maintenant de savoir les distinguer (encore faut il être capable de distinguer un sceptique d’une fosse septique, sic !)
      Pour les humains c’est pas bien sorcier. Européens et Africains c’est pas pareil.
      Pour les cons c’est plus délicat. Heureusement nous disposons de quelques études, des plus sérieuses, et de bouquins, je peux vous en con seiller certains si besoin. (j’ai même envie d’ajouter que cette lecture s’impose pour des cas comme toi !)

      Enfin ce qui est étrange avec les gauchos, étant qu’ils prétendent que les races humaines n’existent pas, pourtant ils prétendent que le racisme puisse exister ? Cherchez l’erreur ? Si les races humaines n’existent pas alors le racisme ne peut pas exister !

  10. Voilà un article qui devrait plaire à certains. Le genre de piqûre de rappel qui ne devrait pas faire de mal. Sauf bien sûr à certains. Grand bien leur fasse !

    – « Le terme de « climatoscepticisme » devrait-il être abandonné ? »
    La question est parfaitement légitime. Seulement avec qui pourrions-nous en débattre ?
    Et non pas nous battre. La réponse me semble évidente, pour éviter de se battre il vaut mieux rester entre soi. Et cette règle vaut pour tout et n’importe quoi. Les croyants avec les croyants, les athées avec les athées, les sceptiques avec les agnostiques, les ni-ni et en même temps. Et encore je ne suis même pas con vaincu qu’ON puisse avancer bien loin, misère misère ! Mais ça ne fait rien essayons quand même. Pour commencer écoutons ce qu’en pensent et en disent les penseurs dignes de ce nom :
    – « Le climatoscepticisme n’a rien à voir avec le scepticisme » (Gilles Barroux, Le Monde)
    ( à suivre)

  11. Vous en êtes encore là à traquer les climato-sceptiques ? Alors que c’est complétement inutile ! Même si 67 millions de français venaient à se suicider dès demain matin pour sauver le climat, ça n’infléchirait même pas les courbes de CO2 et de températures ! ET elles continueraient même d’augmenter ! Pareil, même si 67 millions de français accepterait de croire au réchauffement climatique lié à l’activité humaine, ça n’infléchirait toujours pas ces courbes ! Croire ou ne pas croire ça ne changera aucunement le résultat final ! D’autant que les plus gros climato-sceptiques sont nos chers écolos anti-nucléaire puisque toutes les autres formes d’énergies, y compris les éoliennes et les panneaux solaires, émettent plus de CO2 que les centrales nucléaires, notamment par leurs fabrication qui implique d’extraire beaucoup plus de métaux

    1. et qu’en plus ces énergies renouvelables étant intermittentes sont couplées de centrales à énergies fossiles pour obtenir de l’énergie pilotable en plus !

      En effet, la Chine, l’Inde, l’Allemagne des pays d’Afrique et quelques autres pays continuent d’ouvrir des centrales à charbon ! Sans compter les nombreux pays qui consomment de plus en plus de pétrole ! Alors même sans les français, même en rayant la France de la carte du monde, les émissions de CO2 vont continuer de croître ! Et le truc le plus rigolo dans l’histoire étant que la France étant le pays d’Europe qui émet le moins de CO2 grâce au nucléaire que nos chers écolos comptent saboter ! Cherchez l’erreur ? A noter aussi que la France produit plus d’énergies renouvelables que l’Allemagne grâce à nos barrages hydro-électriques !

      1. BGA80, bonne remarque sur la houille blanche, la plus efficace électriquement et la moins polluante et très adapté au climat et au relief de la France . Restitution de l’eau utilisée, utilisation pour l’agriculture aux moments où celle-ci en a besoin, etc ( développement de pôles économiques autour des plans d’eau et des centrales hydroélectriques.)
        Mais les écolos adeptes de la décroissance ne veulent pas en entendre parler or il existe encore un potentiel énorme en particulier dans le massif central et sur les cours d’eau.
        La suisse a réactivé en 2022 un plan de développement de ces centrales hydroélectriques.

    2. Alors franchement, à quoi cela sert il de matraquer la tête des français pour les forcer à croire au réchauffement climatique lié à l’activité humaine ? Ce sont plutôt les autres pays qu’il faut chercher à convaincre si c’est vraiment vrai ! En tout cas, mieux vaut dépenser son énergie à autre chose que de forcer de croire à ce truc ! Puisque c’est sans incidence vis à vis des français et de la France, bien au contraire plus de panneaux solaires et plus d’éoliennes nous feraient émettre plus de CO2 dans l’atmosphère !

      1. Ne mélange pas tout, et n’essaie pas de nous enfumer !
        Le climatoscepticisme (climato-dénialisme ; mauvaise foi etc.) c’est une chose, un problème, qui ne touche pas que la France. L’inertie du Réchauffement, la difficulté voire l’impossibilité de l’atténuer, c’est autre chose. L’incompétence des uns et des autres dans les domaines de l’écologie, du nucléaire, des sciences et du savoir en général, c’est encore un autre problème.

        – « Alors franchement, à quoi cela sert il de matraquer la tête des français pour les forcer à croire au réchauffement climatique lié à l’activité humaine ? » (À 09:33)

        Et à quoi cela sert il de matraquer la tête des français pour les forcer à croire au Surnombre et patati et patata ? Non, plus sérieusement … comment voudrais-tu avoir la moindre chance de limiter les dégâts si les gens croient que c’est le soleil qui déconne, que l’effet de serre n’existe pas et patati et patata ?

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