Dans un communiqué de presse en février 2007, la Fédération France Nature Environnement rappelle que « l’État français doit être le garant de la sécurité des ours et assurer sur le long terme la préservation de leurs milieux de vie. Il doit redéfinir notamment les conditions d’exercice de la chasse en zones à ours et les pratiques d’exploitation forestière, activités humaines qui ont un fort impact pour l’ours, comme l’ont démontré la mort de Cannelle ou des projets de pistes forestières. Quelques mesures de simple bon sens doivent être instamment mises en place pour éviter que d’autres destructions d’ours ne puissent se reproduire. Aussi FNE appelle les autorités, nationales et locales, en concertation étroite avec les chasseurs et les associations à revoir les pratiques de chasse en zone à ours, par exemple, en suspendant voire en interdisant la chasse en battue dans les zones vitales fréquentées régulièrement par les ours en automne (site d’alimentation rare ou zones de tanières) ou en cas de présence d’une ourse suitée. Concernant les mesures de gestion appliquées aux forêts pyrénéennes et aux politiques d’aménagement d’infrastructures dans les zones de présence de l’ours, FNE souligne que la reconstitution d’une population d’ours sauvage implique de maintenir des espaces forestiers diversifiés, non uniformes permettant leur utilisation par l’ours. La gestion forestière dans son ensemble (aménagements, sylviculture, rotation des coupes, exploitation,…) doit prendre en compte en amont la présence de l’ours aujourd’hui et demain. FNE, convaincue que nous ne pourrons pas parvenir à reconstituer une population viable d’ours sans passer par un dialogue franc et ouvert sur l’exercice des activités humaines dans les zones qui sont et seront fréquentées par les ours, invite les autorités nationales et locales à créer rapidement les conditions nécessaires pour trouver ensemble les voies pour une cohabitation responsable avec l’ours ».
Chaque route tracée par les humains, chaque logement qui se construit, chaque entreprise qui se crée limite le territoire des autres espèces. Quand on voit les problèmes innombrables que posent le simple maintien des ours dans les Pyrénées françaises, le combat pour la coexistence des espèces dans la Biosphère est en train d’être perdu… Mais il n’est pas de combat perdu d’avance qui ne mérite d’être poursuivi s’il va dans la bonne direction.
Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.
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