« Comment réduire la population mondiale avec bienveillance », tel est le titre d’un article de Nicolas Bertrand (un pseudo) du mensuel La Décroissance (décembre 2023-janvier 2024). C’est une première dans ce journal, aborder la question démographique à part entière sans porter ouvertement de jugement anti-malthusien. Son rédacteur en chef Vincent Cheynet va-t-il devenir adhérent de l’association Démographie Responsable ?
Nicolas Bertrand : « Il est communément admis que l’énergie la plus écologique est celle qu’on n’utilise pas, le négawatt. Pour les humains c’est un peu pareil, les futurs enfant pollueront davantage que s’ils n’avaient jamais à téter leur mère. « Comment Osez-vous ? » me dira-t-on. Pardon, mais c’est la vérité, difficile à entendre, même pour certains décroissants pour qui la décroissance démographique n’est pas la question. Sommes-nous trop nombreux sur terre ? La simple interrogation vous propulse déjà dans le cap du mal exterminateur.
Quand on cause sérieusement de réduire la population et de stérilisation massive, c’est toujours au bénéfice d’une catégorie qui se croit supérieure au détriment de l’autre et çà fait des histoires. Pas moyen de s’entendre pour vivre ensemble moins mais mieux, en bonne intelligence. Alors que fait-on aujourd’hui? Je vous dresse l’état des lieux. Nous étions 1,6 milliards en 1900 et à la louche, 8 milliards aujourd’hui, malgré les épidémies, deux guerres mondiales et les accidents mortels de selfies. Deux cent mille humains s’ajoutent chaque jour au compteur, et toujours autant de difficultés pour se garer. Stop ou encore ?
Un curieux monument donne peut-être un indice : les Georgia Guidestones. Gravé sur le granit, on pouvait lire : « Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature. » Bien amiable, merci, mais le mode d’emploi n’y figure pas. Pour finir en devinette, je réalise que je n’ai toujours pas répondu à l’intitulé de cette chronique… si vous avez la réponse, ne l’envoyez pas à la rédaction, il faudrait le publier et nous avons encore besoin de notre local. » (NB : Georgia Guidestones a subi un attentat à l’explosif qui a nécessité de le détruire en 2022).
Un autre élément malthusien apparaît dans le courrier des lecteurs du même numéro sous le titre « Indignation »
Françoise Dastur : Le titre du numéro d’avril 2023 « Pour sauver le monde, faites des bébés, pas la guerre », a soulevé mon indignation. Il me semble en effet que si vous ne soutenez pas la décroissance de la population humaine, les humains étant les prédateurs par excellent et les destructeurs du monde vivant, cela signifierait que la décroissance n’est pour vous qu’un vain mot.
En savoir plus sur le journal la Décroissance
Vincent Cheynet, la décroissance démographique
extraits : Après des années de silence absolu sur la question démographique de la part du mensuel « La décroissance » et de son rédacteur en chef Vincent Cheynet, voici ce mois d’avril 2023 une première approche, disons assez « décalée ». Le grand titre en première page : « Pour sauver le monde, faites des bébés, pas la guerre ». L’article de fond en page 3 : la pensée stérile des « no kid »…
Tout savoir sur Vincent Cheynet, l’écotartuffe
VC antimalthusien déclaré en 2009, MALTHUS, décroissant nié par les décroissants
VC allergique à la question démographique, La surpopulation snobée par les décroissants
annexe : Georgia Guidestones
Sur 4 plaques de granite figurent 10 commandements en 8 langues :
- Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature ;
- Guidez judicieusement la reproduction afin d’améliorer adaptabilité et diversité ;
- Unissez l’humanité grâce à une nouvelle langue mondiale ;
- Traitez de la passion, de la foi, de la tradition et de toutes les choses avec modération ;
- Protégez les personnes et les nations avec des lois et des tribunaux équitables ;
- Laissez toutes les nations gouverner leurs affaires intérieures, et réglez les conflits extérieurs devant un tribunal mondial ;
- Évitez les lois mesquines et les fonctionnaires inutiles ;
- Équilibrez les droits personnels et les devoirs sociaux ;
- Faites primer la vérité, la beauté, l’amour en recherchant l’harmonie avec l’infini ;
- Ne soyez pas un cancer pour la Terre – Laissez de la place à la nature.
La modération du blog à Michel C.
Il ne suffit pas de traiter de « saloperie » un texte pour l’envoyer aux oubliettes…
Si vous, Michel C., pensez personnellement qu’un commentaire sur ce blog va à l’encontre des droits à la libre expression et de ses limites fixées par la loi, prière de nous faire une analyse circonstanciée de ce commentaire selon votre point de vue, merci.
NB : ce blog biosphere n’est pas celui de l’association Démographie Responsable…
Il était paradoxal que le journal « La décroissance », dont l’objet repose sur les limites des ressources naturelles, adopte l’idée d’un monde sans limites lorsqu’on aborde le sujet de la démographie. Ceux qui critiquent le discours « ne faisons pas d’enfants pour sauver la planète » ne remettent pas en cause une croissance démographique exponentielle !
– Des précurseurs de la décroissance comme Bernard Charbonneau, dont la réflexion était à l’antithèse d’un environnementalisme étriqué, ne craignent pas d’insister sur les périls de l’expansion démographique et la nécessité de la contrôler. Nier ou amoindrir ce sujet fondamental, n’est-ce pas l’abandonner aux esprits adeptes d’un écologisme borné ?
– N’y a t-il pas un risque de nourrir un discours nataliste bourrin destiné à produire de la chair à canon pour la guerre (économique ou guerrière) au détriment de toute considération écologique ?
Où avez-vous lu, dans La Décroissance, que le Nombre fait exception à l’idée d’un monde sans limites ? Comment pouvez croire que ce journal est POUR une croissance démographique exponentielle ? N’importe quoi ! Pour moi, là encore ce n’est que ce que vous avez envie d’entendre, et de croire. Maintenant vous pouvez toujours leur reprocher, et même vous indigner, comme cette Françoise, que le sujet ne soit pas plus traité dans ce journal. Mais pour dire quoi… de plus et de mieux que ce qu’ils ont déjà dit, là encore dans ce très bon article ? (Faudra expliquer à certains qui est Nicolas Bertrand, et leur traduire l’article)
Et puis, de toute façon, si vous avez la réponse, à la devinette… n’hésitez surtout pas à la leur communiquer. Vu l’amour que vous leur portez, la fermeture de leur local ne devrait pas trop vous chagriner, ni vous indigner.
Justement deux mots, sur l’indignation.
De mon côté je suis indigné par certains commentaires que ce sujet suscite.
Je sais je me répète. Et je suis encore plus indigné par votre surdité, à mes appels et autres mises en garde : N’y a t-il pas un risque de nourrir un discours dénataliste et patati et patata ?
Je m’adresse bien à vous Michel Sourrouille, ainsi qu’à Didier Barthès, vous deux qui militez à visage découvert, au sein de cette association qui se dit responsable. Votre complaisance envers ces saloperies débitées sur ce blog ressemble étrangement à de l’approbation. Si vous tenez à être pris au sérieux, si vous avez réellement envie de débattre (et non pas de vous battre), la première et la moindre des choses c’est d’être très clair. De ne pas entretenir ou laisser se développer la moindre ambiguïté sur vos affinités et vos arrières pensées.
La modération du blog à Michel C.
Il ne suffit pas de traiter de « saloperie » un texte pour l’envoyer aux oubliettes…
Si vous, Michel C., pensez personnellement qu’un commentaire sur ce blog va à l’encontre des droits à la libre expression et de ses limites fixées par la loi, prière de nous faire une analyse circonstanciée de ce commentaire selon votre point de vue, merci.
NB : ce blog biosphere n’est pas celui de l’association Démographie Responsable…
Finalement Biosphère (Michel Sourrouille et sa « modération ») s’arrange des commentaires à sa guise. C’est facile ça !
Faudra quand même qu’un jour je me déplace, pour lui poser, en public de préférence, toutes ces questions auxquelles il ne veut pas répondre. Et lui demander qu’il s’explique sur quelques petits détails. Mais je parie que là encore il sera capable de me faire le coup de la panne (de micro).
La modération du blog à Michel C.
Monsieur Michel C., vous n’avez pas répondu à notre question : « Si vous pensez qu’un commentaire sur ce blog va à l’encontre des droits à la libre expression et de ses limites fixées par la loi, prière de nous faire une analyse circonstanciée de ce commentaire, merci. »
Vous êtes plus prompt à attaquer qu’à dialoguer !
Maintenant vous faite de la délation en assimilant « modération » et « Michel Sourrouille » alors que vous, vous voulez rester anonyme, sous pseudo. Quelle délicatesse !
Enfin vous voudriez poser à Michel Sourrouille « toutes les questions auxquelles il ne veut pas répondre ». Vous étiez invité à venir le voir à Pau lors de sa conférence publique, pas très loin de chez vous. Vous n’êtes pas venu.
Et vous savez depuis longtemps que si vous voulez discuter d’homme à homme avec lui, il vous suffit d’envoyer un mail à biosphere@ouvaton.org, on transmettra à Michel S.
« Sommes-nous trop nombreux sur terre ? La simple interrogation vous propulse déjà dans le cap du mal exterminateur. »
Cette réflexion de pseudo Nicolas Bertrand montre les limites du dogmatisme dans le fonctionnement d’un cerveau qui voudrait manipuler des concepts.
Il dit clairement que vouloir combattre la croissance démographique c’est tuer des humains et pourtant il ne semble pas être mu par une idéologie chrétienne.
Il n’arrive pas à concevoir que faire prendre conscience aux gens que la reproduction est un facteur pouvant dégrader une société humaine et son environnement permet à ces gens de décider de façon éclairée leur choix. Avoir un enfant ou pas.
Ici M Bertrand ne veut pas admettre une solution à la surpopulation par le libre arbitre Non , il préfére avoir une stratégie d’évitement aviaire du conflit plutôt que de renier son dogmatisme anti surpopulation.
Taratata mon cher (je croyais que vous aviez décidé de ne plus me lire…), vous aussi vous lui faites dire ce qu’il ne dit pas. Pour ce qui est de manipuler les concepts, le dogmatisme et patati et patata, là encore laissez moi rire. De toute façon, si vous aussi avez la réponse, à la devinette (le COMMENT du YAKA), n’hésitez surtout pas, ON vous écoute !
Et puis si vous tenez, vous aussi, à être pris un peu au sérieux, évitez de nous resservir le libre arbitre.
Désolé pour la confusion esprit critique, il s’agit de Michel C que je ne lis plus .
Ma petite analyse de cette phrase me paraît claire dans le nombre de caractères possible.
Le libre arbitre pour une femme est l’accès à l’éducation pour connaître , comprendre son corps, savoir ce que va impliquer d’avoir un enfant… ( et +) et l’accès matériel ou économique aux moyens de contraception.
L’idée est de dénoncer l’amalgame fait pas les détracteurs de la notion de surpopulation avec l’incitation à tuer des enfants ou à contraindre les géniteurs par la stérilisation ou autre.
Je ne suis pas dans le Yaka.
La prévention de maternités non voulus est pratiquée dans les pays où le nombre d’enfants est très élevé par des ONG et les états voulant agir.
Nous ne faisons que discuter mais cela est aussi important que chacun comprenne qu’il est possible de lutter contre la surpopulation sans contraindre.
Bienveillance par la stérilisation H/F massive obligatoire de préférence dans certains pays ( pays africains muzz ou non, Inde, Pakistan , Banc de la Dèche, Indonésie ), pourquoi pas?
Je lui préfère la malveillance de dame nature pour qui le sort du sinistre bipède invasif saccageur importe peu et qui ne sera pas soumise à la dictature pleurnicharde droitdelhommiste 😂😂
Ceci bien entendu à la condition qu’ elle liquide les espèces grouillantes et épargne celle qui sont plutôt sobres en matière natalistes .
Bravo à Nicolas Bertrand pour cet article dans ce torchon antimalthusien : par quel miracle a -t-il pu écrire cela ? le dictateur ecotartufféen Cheynet (pas le vin) serait-il souffrant (cela me navrerait d’ entendre une si triste nouvelle 😀 ?
Il se peut qu’ il ait fait une crise d’ apoplexie en lisant l’ article de M. Bertrand
Je vous ai lu , merci
Plusieurs pays pratiquent la stérilisation (ligature des trompes surtout) dont l( Inde et la Thailande, avec succès même si la tâche est titanesque .
Vu la gravité de la surpopulation et la propension des lapinistes du 1/3 monde à répandre en Europe ,accélerant sa décadence économique, leur trop plein démographique ,je crains qu’ il ne faille passer la surmultipliée et adopter la phase contraignante .
Votre commentaire est intéressant mais peut – être trop optimiste .
La stérilisation forcée souvent sans informer les femmes a été pratiquée aux usa jusque dans les années 1960. Et plus récemment en Israël , 1990 pour les femmes venus d’Éthiopie.
En Inde et Thaïlande, je n’ai pas assez d’informations mais sont elles faites par décision des femmes ou à leur insu?
Ce genre d’eugénisme comme aux usa est détestable.
Quand une femme le decide, c’est aussi le cas en Europe, je ne vois rien à dire sauf que cette action définitive me paraît bien risqué sur le plan humain.
Il existe tellement d’autres moyens réversibles de contraception.
Détestable, dites-vous… attention, vous allez vous le fâcher. Peut-être pas que lui.
Pour en revenir à votre solution («solution »), l’éducation, la contraception, le libre arbitre (le choix), sans contrainte etc. Comme je vous disais, avant que ça n’atterrisse à la Poubelle, tout ça je suis POUR à 200%. Comme quoi je ne suis peut-être pas aussi con que j’en ai l’air. Seulement vous voyez bien que ça ne suffit pas.
Quoi que nous racontions (ON ne fait que ça) et que nous fassions, la Terre portera quelques 10 milliards d’humains d’ici peu. Prenez le cas du Bangladesh (désormais bon élève : 2/femme) et dites-moi ce qu’il faut faire.
Je vois d’ici les futurs enfants de Greta téter leur mère… comme c’est mimi !
Toujours aussi bon le Nicolas, Bertrand. Toujours aussi bienveillant, j’adooore le titre.
Bref, très bon article. Mais qui nous dit quoi, qui nous apprend quoi, finalement ?
Que nous ne sachions déjà, évidemment. Donc je résume => et je commente :
– La question qui tue : Sommes-nous trop nombreux ? => et pourquoi pas !?
– Qui en entraîne une autre : Comment osez-vous ? => le Tabou, ouh ouh ouh !!!
– Le Grand Canyon est assez grand… dit-ON ! => ON est vraiment peu de chose.
– Un peu de Gandhi au passage => ça peut pas faire de mal.
– L’état des lieux => c’est bon. Tout le monde sera d’accord sur les chiffres, les besoins et autres «besoins» des futurs enfants de Greta. ON avance ON avance !
– D’où La Question : Alors, que fait-on aujourd’hui ?
– Autrement dit : Stop ou encore ? => patience, ON y vient ON y vient !
( à suivre )
(suite)
– Les Georgia Guidestones => avec ça ON était bien conseillé.
– Seulement les voilà par terre => Tout est à refaire.
– Mais cette fois faudra juste penser à y graver le mode d’emploi.
=> Ben oui c’est la moindre des choses, si ON veut être pris au sérieux.
– Et pour finir, une petite devinette.
=> Bref, j’adooore !
Quant au commentaire de cette lectrice indignée… bof. Comme d’autres, binaires, elle interprète à sa sauce la position du journal. Pour moi les conclusions qu’elle tire ne peuvent être que celles qui l’arrangent le mieux. Mais que lui reproche t-elle, au journal de la joie de vivre ? Qu’est ce qui l’indigne autant, cette pauvre Françoise ?
En attendant, espérons que ce petit article de Nicolas Bertrand lui fasse un bien fou.
Comme à d’autres, bien évidemment. 🙂