L’écologie sera un élément déterminant du XXIe siècle. Ce blog en reflète les nombreuses composantes en pensant que le mouvement écologique sera radical car les crises écologiques (à répercussions économiques et sociales) que nous allons traverser pendant ce siècle seront sans aucune mesure avec tout ce qu’a connu l’humanité dans son passé. Pour mieux connaître un des éléments de ce radicalisme, l’écologie profonde, voici en langue française quelques références :
L’écologie profonde de Roger RIBOTTO (éditions du Cygne, 2007)
Arne Naess, Ecologie, communauté et style de vie (éditions MF, 2008)
Ecopsychologie pratique, retrouver un lien avec la nature de Joanna Macy et M.Y. Brown (éditions Le souffle d’or, 2008)
Ecoterroristes ou Ecoguerriers ? de Roger Ribotto (éditions du Cygne, 2008)
Arne Naess, vers l’écologie profonde ; entretiens avec David Rothenberg (éditons wildproject, 2009)
Bonne lecture…
Pour tout savoir sur l’écologie profonde,
quelques liens à consulter
http://biosphere.ouvaton.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1245:ecologie-profonde-tout-savoir-sur-&catid=109:vocabulaire&Itemid=96
Pour tout savoir sur l’écologie profonde,
quelques liens à consulter
http://biosphere.ouvaton.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1245:ecologie-profonde-tout-savoir-sur-&catid=109:vocabulaire&Itemid=96
Laurent Berthod et Jean-Gabriel Mahéo, deux comparses en dénigrement de ce blog, parlent sans savoir : l’écologie profonde est absolument non-violente. Voici un texte d’Arne Naess, inventeur de la philosophie de l’écologie profonde, qui le montre :
« L’un des principaux aspects de nos actions est d’attirer l’attention du public. La condition du succès est alors dépendante de notre capacité à confirmer l’hypothèse suivante : si seulement l’opinion publique savait ce que les écologistes défendent, alors la majorité des gens serait de leur côté. L’expérience accumulée ces dernières années indique que le point de vue écologique avance grâce à une communication politique non-violente qui mobilise à la racine. Historiquement, les voies de la non-violence sont étroitement associées aux philosophies de la totalité et de l’unicité.
La violence à court terme contredit la réduction universelle à long terme de la violence. L’expérience scandinave montre que la possibilité d’un succès est hautement dépendante du niveau de non-violence de nos actions. Maximiser le contact avec votre opposant est une norme centrale de l’approche gandhienne. Plus votre opposant comprend votre conduite, moins vous aurez de risques qu’il fasse usage de la violence. Vous gagnez au bout du compte quand vous ralliez votre opposant à votre cas et que vous en faites un allié. Quand on travaille pour un parti, on doit utiliser une terminologie qui encourage l’écoute de la part des personnes qui votent. Sur ce point, un parti vert aurait pu adopter un programme de décroissance, mais cela aurait immédiatement limité le nombre de voix en sa faveur. Il n’est pas bon d’exprimer des positions hostiles à l’industrie en général. Notre point de vue doit être que nous soutenons l’industrie, puis ensuite souligner que la grande industrie est une déviance historique. Pareillement, nous ne devons pas émettre de slogan général contre la technologie. Les technologies doivent être essentiellement légères ou « proches » ; les choses sont faites dans le voisinage, ou du moins de régions aussi proches que possibles. L’approche gandhienne est telle qu’on doit mener des actions illégales aussi rarement que possibles. La plupart des actions peuvent et doivent être menées dans la sphère de la légalité.
Conclusion
La direction est révolutionnaire, la voie est celle de la réforme. Les conditions de vie empireront sans doute de manière considérable avant qu’un parti politique majeur ne cherche à atteindre les buts que nous avons formulés. »
Laurent Berthod et Jean-Gabriel Mahéo, deux comparses en dénigrement de ce blog, parlent sans savoir : l’écologie profonde est absolument non-violente. Voici un texte d’Arne Naess, inventeur de la philosophie de l’écologie profonde, qui le montre :
« L’un des principaux aspects de nos actions est d’attirer l’attention du public. La condition du succès est alors dépendante de notre capacité à confirmer l’hypothèse suivante : si seulement l’opinion publique savait ce que les écologistes défendent, alors la majorité des gens serait de leur côté. L’expérience accumulée ces dernières années indique que le point de vue écologique avance grâce à une communication politique non-violente qui mobilise à la racine. Historiquement, les voies de la non-violence sont étroitement associées aux philosophies de la totalité et de l’unicité.
La violence à court terme contredit la réduction universelle à long terme de la violence. L’expérience scandinave montre que la possibilité d’un succès est hautement dépendante du niveau de non-violence de nos actions. Maximiser le contact avec votre opposant est une norme centrale de l’approche gandhienne. Plus votre opposant comprend votre conduite, moins vous aurez de risques qu’il fasse usage de la violence. Vous gagnez au bout du compte quand vous ralliez votre opposant à votre cas et que vous en faites un allié. Quand on travaille pour un parti, on doit utiliser une terminologie qui encourage l’écoute de la part des personnes qui votent. Sur ce point, un parti vert aurait pu adopter un programme de décroissance, mais cela aurait immédiatement limité le nombre de voix en sa faveur. Il n’est pas bon d’exprimer des positions hostiles à l’industrie en général. Notre point de vue doit être que nous soutenons l’industrie, puis ensuite souligner que la grande industrie est une déviance historique. Pareillement, nous ne devons pas émettre de slogan général contre la technologie. Les technologies doivent être essentiellement légères ou « proches » ; les choses sont faites dans le voisinage, ou du moins de régions aussi proches que possibles. L’approche gandhienne est telle qu’on doit mener des actions illégales aussi rarement que possibles. La plupart des actions peuvent et doivent être menées dans la sphère de la légalité.
Conclusion
La direction est révolutionnaire, la voie est celle de la réforme. Les conditions de vie empireront sans doute de manière considérable avant qu’un parti politique majeur ne cherche à atteindre les buts que nous avons formulés. »
Monsieur Vert-de-gris,
Nous construirons des réserves pour les partisans de l’écologie profonde, où vous et les vôtres pourrez vivre en totale communion avec la nature, nu, entre vous. Bien sûr, ni vêtements, ni logement, ni nourriture : la nature y pourvoira. Profitez bien en attendant de votre confort urbain thermonucléaire.
La dernière fois qu’en Europe s' »est développé un mouvement d' »écologie profonde », c’était dans les années trente, et cela nous a coûté une guerre mondiale.
Ecoterroriste ou ecoguerrier ? Ennemi de l’humanité, oui ! La DST ne va pas tarder à s’intéresser à vous, monsieur Vert-de-Gris.
Jean-Gabriel Mahéo
Monsieur Vert-de-gris,
Nous construirons des réserves pour les partisans de l’écologie profonde, où vous et les vôtres pourrez vivre en totale communion avec la nature, nu, entre vous. Bien sûr, ni vêtements, ni logement, ni nourriture : la nature y pourvoira. Profitez bien en attendant de votre confort urbain thermonucléaire.
La dernière fois qu’en Europe s' »est développé un mouvement d' »écologie profonde », c’était dans les années trente, et cela nous a coûté une guerre mondiale.
Ecoterroriste ou ecoguerrier ? Ennemi de l’humanité, oui ! La DST ne va pas tarder à s’intéresser à vous, monsieur Vert-de-Gris.
Jean-Gabriel Mahéo
Bourrage de crâne. Rien de sérieux. Que des affirmations que rien n’étaye.
Bourrage de crâne. Rien de sérieux. Que des affirmations que rien n’étaye.