Peut-on à la fois lutter contre la faim dans le monde tout en limitant le réchauffement climatique à 1,5 °C, comme prévu dans l’accord de Paris sur le climat de 2015 ? Dimanche 10 décembre, lors de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28) à Dubaï, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a présenté une feuille de route d’actions à entreprendre pour répondre à ces deux enjeux. Encore des diplomates qui vont brasser du vent !
Mathilde Gérard : les indicateurs de malnutrition progressent ; plus de 9 % de la population mondiale souffre de faim chronique et un tiers se trouve en insécurité alimentaire modérée ou sévère. L’agriculture est par ailleurs fortement affectée par le réchauffement climatique, qui menace la pérennité des cultures, tout en étant un des contributeurs majeurs au dérèglement du climat, représentant un tiers des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. L’agenda officiel des négociations des COP, a été jusqu’à présent terriblement faible en matière d’agriculture et d’alimentation. Le processus qu’enclenche la FAO s’étalera sur plusieurs années et doit conduire, dans deux ans, à l’élaboration de plans d’actions nationaux. Plusieurs objectifs chiffrés sont d’ores et déjà listés, avec des jalons intermédiaires conduisant jusqu’en 2050. Sur le plan de la sécurité alimentaire, d’ici deux ans, le nombre de personnes souffrant de faim chronique devra avoir diminué de 150 millions – selon l’ONU, environ 735 millions de personnes étaient dans cette situation en 2022 –, l’objectif étant que plus personne ne soit dans ce cas en 2030. Sur le plan de la lutte contre le dérèglement climatique, la FAO fixe comme objectifs de baisser de 25 % les émissions de gaz à effet de serre issues des systèmes agroalimentaires en 2030.
Le point de vue des écologistes malthusiens
On est vraiment atterrés de lire des choses aussi vagues alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître et la population de dépasser 8 milliards … Rien pourtant avec la FAO sur la croissance exponentielle et incontrôlée de la population humaine ! L’expansion à l’infini dans un monde fini, ça ne marche tout simplement pas, que ce soit pour la croissance économique ou la croissance démographique. Alors quand les deux expansions conjuguent leurs efforts pour nous projeter encore plus vite dans le mur, c’est à désespérer.
La COP28 vient de se terminer sur un échec, on ne fera rien si ce n’est se retrouver l’an prochain. Comme pour le climat avec les COP, le plan de la FAO pour l’alimentation consiste uniquement à se projeter dans des réunion futures pour savoir ce qu’il faudrait faire. En attendant on se fixe des objectifs chiffrés complètement hors sol puisqu’on ne met en place aucuns moyens pour parvenir à les atteindre. La FAO chiffrait les besoins, dans un rapport publié le 6 novembre 2023, à au moins 10 000 milliards de dollars par an, soit 10 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. Des chiffres, toujours des chiffres, mais aucun moyen de les atteindre. Le Programme alimentaire mondial disait avoir un besoin urgent de 426 millions de dollars pour les six prochains mois pour éviter la famine au Soudan du Sud où plus des deux tiers des habitants ont besoin d’une aide humanitaire. Le PAM annonçait le 19 juin 2022 devoir réduire les rations des réfugiés en Afrique.
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Une normalité structurelle, la famine (juillet 2023)
extraits : Selon le rapport des Nations unies sur la sécurité alimentaire mondiale, publié mercredi 12 juillet 2023, 9,2 % de la population mondiale en 2022 (735 millions de personnes) a souffert de faim chronique, c’est-à-dire de ne pas avoir accès à une alimentation suffisante pour mener une vie active (contre 7,9 % en 2019). L’insécurité alimentaire, une notion plus large qui désigne le fait de ne pouvoir bénéficier de façon régulière d’une alimentation adéquate (réduction des portions, sauts de repas, alimentation déséquilibrée…), touche, elle, 2,4 milliards d’individus, soit 29,6 % de la population…
345 millions de personnes au bord de la famine (novembre 2022)
extraits : Après le Yémen, l’Afghanistan, l’Ethiopie et le Soudan du Sud, la Somalie pourrait rejoindre la liste des pays en famine. Selon le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), l’Américain David Beasley, le nombre de personnes au bord de la famine a atteint 276 millions de personnes avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, et s’élève désormais à 345 millions. Son approche de la famine ignore complètement la cause démographique !…
Famine Et pauvreté au programme alimentaire mondial (juin 2022)
extraits : Les prévisions de Malthus se confirment, la progression limitée des ressources alimentaires ne suivent plus la forte hausse de la population dans plusieurs pays. Rappelons la loi de Malthus : « Lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle va doubler tous les vingt-cinq ans, et croît de période en période selon une progression géométrique (exponentielle). On n’obtiendra pas avec la même facilité la nourriture nécessaire. En effet, l’agriculture étant soumise à la loi des rendements décroissants, les moyens de subsistance ne peuvent jamais augmenter plus rapidement que selon une progression arithmétique (linéaire). D’où un décalage croissant entre population et alimentation ». Ajoutons que les tendances structurelles montrent qu’on ne peut plus miser sur le développement économique pour entraîner une baisse de la fécondité. L’accès à l’électricité et à l’énergie fossile devenant de plus en plus difficile, on ne peut plus prétendre avoir des solutions viables en termes de croissance économique. Devenons malthusiens, maîtrisons la fécondité humaine…
Esprit critique
Je crois qu’ils sont 169 millions au Bangladesh !
Entre mousson et inondations, et. Quelques tigres survivants, c’est le pays où il ne faut pas aller. Les autorités françaises déconseillent d’aller voir, insécurité, etc.
Quelle misère, pas de quoi crier victoire avec le 2 enfants par femme. Ils sont au fond du trou et comme quoi la surpopulation a du sens quand on arrive au bout du processus. La raison voudrait qu’en prenant conscience du concept on attende pas de se retrouver au fond du trou avant de réagir.
Pour le Nombre Exact voir avec l’Expert du Banc de la Dèche, lui il sait .
Moi j’ai peine à croire … que vous soyez capable de répondre à la Question :
– Pratiquement, con-crè-te-ment , qu’est-ce qu’ON fait ?
( Au bord ou au fond du trou … c’est quoi le YAKA ???? )
– « La FAO chiffrait les besoins […] 10 000 milliards de dollars par an […] Des chiffres, toujours des chiffres, mais aucun moyen de les atteindre. » (écologistes malthusiens)
Commençons déjà par ne pas faire dire n’importe quoi aux chiffres. Voici ce que dit la FAO :
– Les coûts cachés de nos systèmes agroalimentaires s’élèvent à 10.000 milliards de dollars
( news.un.org – 6 novembre 2023 )
Ne mélangeons donc pas tout. Toutefois, vu que ce n’est pas le Pognon qui manque* , combien en faut-il (faudrait-il) pour en finir de la faim dans le monde ? Le plus vite possible évidemment.
En 2015 l’ONU avançait le chiffre de 267 milliards de dollars (La Tribune ; Le MONDE etc.)
En 2020 c’était 330 milliards de dollars. (ffl.org- 22 nov 2019)
En 2021 Elon Musk** proposait 6 milliards… la bonne blague ! (L’OBS etc.)
* marché publicitaire mondial : 850 milliards dollars en 2023 !
** fortune personnelle 238 milliards de dollars !
@TSP :
vous croyez vraiment à ce chiffre émanant de satellites onusiens ^quand on connaît la fiabilité extrême de l’ ONU ?😲
Pour connaître un peu 2 pays africains , je peux vous affirmer que le bordel intégral y règne
et dès lors, on peut se demander comment le chiffre de la natalité de 2 est obtenu .😁😁😁
dans un pays aussi désastreux que le Bengladesh
Marcel
Je ne fais que reprendre des chiffres sans avoir investiguer leurs véracité.
Effectivement, le bordel de l’organisation des états et la lenteur des tropiques ne doivent rien arranger pour avoir des chiffres fiables.
L’idée est de comprendre les ressorts de la démographie délirante de pays qui ne peuvent pas nourrir leur population dans un niveau de vie suffisant pour éviter des catastrophes humanitaires, faim, maladies et dignité des personnes.
Du fait de la défaillance des démographes que j’ai écouté ou lu, J’ai commencé à lister les causes de la surpopulation mais le gros travail particulier à chaque pays ou région me sera impossible.
Pour l’instant, le fait de se documenter sur cette question de surpopulation me permet de mieux comprendre pourquoi c’est tabou dans notre société et pourquoi tous les dirigeants s’en foutent et ne veulent pas gérer le nombre excepté chez nous ou cela est fait par l’immigration .
À +
Non mais c’est pas vrai ! Et ces taux de fécondité d’environ 6 pour le Niger, l’Angola ou la Somalie… et même ces 8 milliards… d’où qu’ils sortent ces chiffres ?
Vous y croyez vous à ces chiffres émanant de satellites onusiens et patati et patata ?
Moi j’ ai peine à croire …
Ben oui n’importe quoi ! Et toujours plus SVP ! No limit ! Le voilà même qui ose verser ses larmes de crocodiles sur ces pauvres indiennes stérilisées à l’insu de leur plein gré. Décidément rien ne l’étouffe, le Misérable ! Et personne, à part le Pyrénéen, pour lui dire ne serait-ce qu’à quel point il est ridicule. Misère misère !
Le Pyrenéen ne s’est jamais demandé comment dans un pays du 1/3 monde aussi miséreux et hyperpeuplé que le bangladesh et en l’ absence de statistiques fiables , ils ont trouvé un taux de natalité de 2 .
Ce grand expert en néant n’ a sûrement ,au contraire de ma personne, jamais mis les pieds dans ce type de pays . : il se contente de gober tous les chiffres onusiens (on connaît la fiabilité de l’ ONU et de ses satellites 😂😂😂😂😂😂😂😂😂
Réduction de la population avec bienveillance ? Voire
Si l’ on veut des résultats rapides et des souffrances réduites au minimum dans les pays soumis à famine et induffisance alimentaire , il faut laisser dame nature opérer son oeuvre de limitation des populations au lieu d’ envoyer là-bas des tonnes d’ aides alimentaire et médicale qui ne font que prolonger misère et souffrances dans ces pays – là.
Sur une ponte de 10 enfants par femme , il semblerait que dame nature ne laisserait que 2 enfants vivre : tel est le tarif et il est raisonnable .
Retenons aussi pour les pleurnichards oxydantaux à haute densité en hypocrisie et humanisme pour farces et attrapes, que nous n’ avons envers ces pays aucun devoir moral ou dette quelconque .
J’ ai peine à croire que le Banc de la Dèche , pays pourri par une surprésence de bipèdes dont la seule vue soulève le coeur, ait un taux de natalité voisin de 2 (chiffres de l’ illustre Dufumier ou du dément Ziegler ?)
Hors mis ces saloperies qui ne valent même pas d’être commentées, le plus marrant (triste) c’est ce déni des réalités qui vont à l’encontre de sa misérable idéologie.
Ainsi le taux de fécondité du Bangladesh, comme celui de l’Inde, désormais en dessous du seuil de remplacement. Merde alors ! Et maintenant ?
– En Inde, deuxième pays le plus peuplé, la fécondité tombe sous le seuil de remplacement (Le MONDE 23 décembre 2021)
ON (le Misérable) dira alors que Le MONDE est un torchon de gôôôche, que ceux qui annoncent ces chiffres sont des fumiers et j’en passe.
« J’ ai peine à croire »… qu’ ON ose dire ! Faut oser quand même, non ?
Et pareil pour le 1/3 de gaspillage alimentaire, idem pour le rôle des GES dans le réchauffement etc. etc. Sans parler des Autres, de leur Nombre ahurissant !
Quelques 68 millions rien que «chez nous» en France ! Misère misère !
Observez donc , mossieu l’ humaniste de bazar et donneur de leçons impénitent comment l’ Inde est arrivée à ce résultat .
L’ Inde y est parvenue grâce à des politiques de stérilisation pas piquées des vers et en multipliant les centres médicaux idoines : beaucoup d’ opérations se sont terminées de façon dramatique .
Le monde est un torchon mondialiste , c’est une certitude et certains l’ appelaient l’ immonde (nom parfait pour ce journal à lire d’ un derrière distrait)
68 millions d’ habitants en France, c’est beaucoup trop mais ce qui me dérange le plus , c’est le nombre de gens qui balancent des bilevesées dans votre style .
Pour le +1,5° je crois bien que c’est râpé. Mais vu que chaque dixième compte, va pour +2.
Dans ce cas et pour répondre à la question, bien sûr qu’ON peut ! Lutter contre les deux et en même temps. Je veux dire, théoriquement rien ne l’empêche. Si ce n’est la volonté.
D’abord politique. Comment faire ? c’est ça qui vous intéresse je suppose. Tout simplement en mettant en place une politique de Décroissance. Et concrètement, c’est quoi le YAKA ?
Désolé, chacun son job ! Ou alors chacun sa merde si vous préférez.
Quand votre bagnole est en panne… est-ce à vous d’expliquer au mécano pourquoi elle déconne et comment la réparer ? Je ne crois pas. ( à suivre )
Comme tout le monde le mécano voit clairement qu’elle fume noir, qu’elle pue, qu’elle surconsomme, qu’il y a des fuites de tous les côtés (*) etc. etc.
Ou alors s’il ne le voit pas… qu’il change de lunettes ! Et de métier. Bref, qu’il se démerde !
Et qu’il ne s’inquiète surtout pas pour la facture. Comme d’hab ON va payer.
(* La FAO estime le gaspillage alimentaire mondial à près d’1/3 de la production totale)
En plus ça ne doit pas être bien sorcier. Maintenant que les décroissants ont montré la voie, que certains d’entre eux montrent l’exemple, la Baballe est dans le camp des Grands YAKA.
Le diable y serait si tous nos Rantanplan traceurs de plans n’arrivaient pas à nous en pondre un bien comme il faut.
Ceci dit, le comble serait maintenant que mon point de vue ne convienne pas à l’un ou l’autre de ces malthusiens atterrés. Qu’ON me dise qu’il est trop vague et patati et patata. Ces chers malthusiens atterrés, embarrassés, empêtrés, déboussolés etc. qui restent incapables de nous donner le Mode d’Emploi pour réduire la population mondiale et la ramener à un Nombre durable, gérable, vivable et tout et tout.
Ne serait-ce qu’au Bangladesh, qui avec moins de 2 enfants par femme fait désormais partie du club des “bons élèves“.
Et attention, réduire avec Bienveillance SVP ! Ben oui, ON n’est pas des sauvages ! 🙂
Le Bangladesh a réussi à réduire son taux de natalité mais il faut voir comment il en est arrivé à ce stade.
Le taux d’habitants au km2 le plus fort au monde, 1100 h/km2, une misère surtout en dehors des villes, un pib de 2600 $ très faible même s’il y a pire et une aide internationale indispensable depuis des dizaines d’années.
Ils sont loin de l’autonomie agricole
Les premiers surpris ont été les démographes, qui parlent alors de paradoxes.
Le Bangladesh est un excellent cas d’école qui met à mal certaines idées reçues. Notamment ces postulats selon lesquels la pauvreté et l’islam sont synonymes de fécondité élevée. Et que l’islam est un obstacle à l’émancipation et à la liberté des femmes. Et finalement l’exemple du Bangladesh montre que la lutte (bienveillante, volontariste et tout et tout) pour faire baisser le taux de fécondité ne suffit pas.
Ceci dit… c’est quoi la Solution maintenant ?