Faut-il manger des herbes ? L’humanité actuelle mange déjà trop de viande, trop de poissons, trop de tout, on arrive au bout du bout des disponibilités terrestres. Dorénavant les médias envisagent qu’on puisse manger des insectes, du krill et même des plantes sauvages. Depuis que l’humanité s’est sédentarisée, passant d’un modèle de chasseur-cueilleur à celui d’agriculteur, elle s’est éloignée d’une grande partie des 80 000 espèces végétales comestibles de la planète. Certain envisagent maintenant de revenir au bon vieux temps des chasseurs-cueilleurs, encore faut-il savoir aussi reconnaître la cinquantaine de plantes, en France, capables de tuer son bipède. Il y a des stages pour cela. (cf. Cueilleurs par nature, documentaire d’Emilie Darnaud). Mais la question fondamentale demeure que ce documentaire ne traite pas : que se passerait-il si tous les consommateurs se convertissaient à la cueillette et partaient à l’assaut des chemins et des collines ? Il n’y aurait plus aucune plante sauvage comestible vu notre nombre. Voici quelques lectures complémentaires sur notre blog biosphere:
15 mai 2011, manger des insectes dans un environnement dégradé
extraits : La FAO encourage l’élevage et la consommation d’insectes. Ils se reproduisent rapidement, note l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, « présentent des taux de croissance et de conversion alimentaire élevés et un faible impact sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie ». En outre, les insectes « sont nutritifs, avec une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux ». Ils peuvent « être consommés entiers ou réduits en poudre ou pâte et incorporés à d’autres aliments ». De grosses blattes OGM bien grasses nourries au lisier de porc… J’en salive d’avance, rien que du bonheur !Ainsi va le monde contemporain qui détériore l’environnement et qui nous prie de nous adapter à l’insupportable…
20 mai 2014, Nous mangerons bientôt du krill, des insectes, nos déchets
extraits : Le krill, nourriture des baleines, est le nom générique de 85 espèces de petits crustacés qui grouillent dans l’océan austral. Le krill antarctique représente 500 millions de tonnes de matière vivante, c’est-à-dire environ 5 fois le volume total des poissons péchés et élevés chaque année dans le monde. Malheureusement les progrès technologiques permettent à l’industrie de la pêche d’armer des bateaux capables de capturer des proies aussi petites. Et bien sûr nous visons au gigantisme. Un chalutier norvégien de 135 mètres de long peut déjà prélever et transformer jusqu’à 250 tonnes de krill par jour. Un article de l’Ecologiste pose la question du krill comme réponse aux besoins alimentaires de la population mondiale en forte augmentation…
Quand ils ne pourront plus manger des châtaignes, des sauterelles, du krill, des méduses et des algues en salade, les Parisiens pourront encore manger des blattes avec des champignons, de Paris. Et pour varier, du pigeon. Et le dimanche, du rat. Un bon gros rat bien gras, rôti à la broche, avec une petite salade de pissenlits… j’en salive d’avance, rien que du bonheur !
Manger des insectes : la dernière fuite en avant.
Je me permets de rappeler cet article qui date un peu mais qui me semble rester d’actualité, personnellement, je n’ai pas envie de manger d’insectes.
http://economiedurable.over-blog.com/article-manger-des-insectes-la-derniere-fuite-en-avant-52054400.html
– « Nous mangerons bientôt du krill, des insectes, nos déchets » (Biosphère 20 mai 2014)
Le krill et les insectes, c’est bon. On peut donc rajouter les algues, dont la consommation est en hausse, faudra me dire en quoi ça pose problème. On peut même rajouter les méduses au menu. (goronaldo.com 23/06/2021 : Selon des scientifiques, manger des méduses est une alternative plus durable que le poisson). Après je n’ai rien d’autre à proposer, mais là aussi si certains ont des idées qu’ils les rajoutent à la carte. Mais avant de nous proposer de bouffer nos déchets… commençons par regarder ce que nous mettons à la poubelle. Je parle bien sûr du gaspillage alimentaire. Un minimum de décence donc !
En fait ce qui semble poser problème, à certains, ce sont toutes ces nouvelles idées ou tendances alimentaires qui viennent à l’encontre de leur idée-reçue selon laquelle la planète ne pourrait pas nourrir autant de monde.
– « L’homme n’est pas vraiment un insectivore mais face à son expansion démographique il consommera tout ce qui peut l’être plutôt que remettre en cause ses effectifs. […] Allons-donc, il est temps d’être raisonnables. »
(Didier Barthès 17 Mai 2013 “manger des insectes dans un environnement dégradé”)
Allons donc mon cher Didier, il est temps d’être raisonnable !
L’ENTOMOPHAGIE OU L’ART DE MANGER DES INSECTES : UNE PRATIQUE QUI NE DATE PAS D’HIER ! (insectescomestibles.fr)
Pour le moment les français croient en la croissance éternelle et exponentielle des techno-scientistes… Parce qu’il y a des techno-scientistes qui n’ont peur de rien, ils promettent même de créer des univers grâce à la quantique ! Rien que ça ! Les extra-terrestres y arrivent déjà car ils seraient des civilisations de type A alors que nous on est beaucoup plus loin dans l’alphabet mais ça ne serait qu’une question de temps pour y parvenir. Lire article d’aujourd’hui sur Cnews intitulé « Notre Univers a t il été créé en laboratoire ? Mais bon selon un autre article, l’humanité va colonisé Alpha du centaure en 2234 ! (J’aime bien ni 2233 ni 2235, mais bien 2234 comme quoi les techno-scientistes sont ultra-précis ! Et oui il faudra se contenter d’Alpha du Centaure en attendant de pouvoir créer des univers pour relancer la croissance…
Pour recadrer avec le plat du jour, pourrais-tu alors nous dire quelles sont les herbes qui se mangent du côté d’Alpha du Centaure ?
Le message dans l’histoire étant que la population croient plutôt au progrès éternel avec les machines qui font pousser les plantes à notre place, d’ailleurs Jacques Cheminade propose carrément de bâtir des immeubles en béton pour faire pousser des légumes avec des lampes à UV pour nourrir les villes, alors les gens croient plutôt en ces bêtises qu’à la cueillette à la campagne. C’est impossible de mettre la population dans le bon sens écologique tant qu’elle sera bombardée de propagandes techno-scientistes. Il faut prouver qu’Iter, la conquête spatiale, l’informatique quantique etc ne sont pas des solutions, il faut démanteler leurs propagandes mensongères de croissance éternelle avec ces technologies de science-fiction qui ne fonctionnent pas dans les faits.
– « Il faut prouver qu’Iter, la conquête spatiale, l’informatique quantique etc ne sont pas des solutions, il faut démanteler leurs propagandes mensongères de croissance éternelle [etc.] »
Oui yaca-faucon ! Seulement bon courage pour faire entendre à quelqu’un ce qu’il ne veut surtout pas entendre. Et ceci ne vaut pas que pour les scientistes, ni que pour les pires trouillards et autres imbéciles. Cheminade j’en ai rien à foot, je pense plutôt à ce physicien de renom, Stephen Hawking, convaincu que l’homme colonisera bientôt l’espace. En attendant, j’aurais aimé t’y voir, lui expliquer tout ça.
– « De grosses blattes OGM bien grasses nourries au lisier de porc… J’en salive d’avance, rien que du bonheur ! »
Et pourquoi pas !? Déjà, des goûts et des couleurs on ne discute pas ! Et puis c’est pas parce qu’on aime pas qu’il faut en dégoûter les autres. Et enfin, pourquoi seraient-elles OGM et nourries au caca de cochons ? Tout de suite l’exagération. Les citadins ne savent certainement pas ce que bouffent les canards. Et pourtant, qu’est-ce qu’ils sont bons ces gros dégueulasses !
En attendant, pourquoi serait-il absurde de penser que les insectes ne pourraient pas participer à notre alimentation ? J’imagine que l’Homme en mange depuis la nuit des temps, bien avant que le caviar ne devienne un plat de riches.
Sauf accidentellement (ex. ver dans une pomme) je n’ai jamais mangé d’insectes, mais à l’occasion c’est une expérience que je ferais volontiers. Dans un bon restau bien sûr, pas à Koh-Lanta et autres conneries comme ça.
– « Un chalutier norvégien de 135 mètres de long peut déjà prélever et transformer jusqu’à 250 tonnes de krill par jour. »
Une baleine de 30 mètres de long ingurgite 3 à 4 tonnes de krill par jour. Combien avons-nous de baleines ? Peu importe. Le krill forme une biomasse estimée entre 125 et 725 millions de tonnes. Pour la précision on repassera. Toutefois on raconte que les populations de krill ont décliné de 80 % depuis les années 1970. Et pourraient encore se réduire à cause du réchauffement climatique, ce que je veux bien croire. En attendant, je vous laisse imaginer si en plus on pêche le krill.
Là c’est pareil, pourquoi serait-il absurde de penser que le krill ne pourrait pas participer à notre alimentation ? Et sans pour autant porter tort aux baleines.
Maintenant, ceux qui n’aiment pas le krill, ni les blattes, ni les châtaignes, ni les figues, ni le caviar etc. peuvent aussi manger des algues.
– « Cent mille tonnes de Krills antarctiques sont pêchées chaque année. Cette pêche s’est développée à partir des années 1970, avant de connaître un pic au tout début des années 1980, avant de ralentir légèrement.» (Wikipedia)
De son côté Greenpeace annonce des chiffres de 500.000 et 320.000 tonnes pour cette pêche, sur une biomasse totale de 379 millions de tonnes. Très précis, Greenpeace ! (Le Monde 13 mars 2018 : Greenpeace alerte sur le boom de la pêche au krill en Antarctique ) Quoi qu’il en soit, 100 ou 500.000 tonnes ça ne pèse finalement pas bien lourd comparé à la biomasse totale de krill (1 pour 1000 environ). Cette pêche représente t-elle vraiment un problème ?
Pour que TOUS les cons-sots-mateurs se converdissent à la cueillette, et partent ainsi à l’assaut des chemins et des collines… pour aller faire le plein de pissenlits, voire de sauterelles… il faudrait déjà qu’ils abandonnent leur instinct de chasseur. Cette probabilité est du même ordre que celle de voir apparaître une seconde lune ce soir dans notre ciel. Je ne vois donc rien d’étonnant au fait que ce documentaire ne traite pas cette «question fondamentale».
Toutefois admettons et imaginons, que l’obésité ne soit plus un fléau, et qu’un grand nombre de français découvre ce que c’est que d’avoir vraiment faim.
En ce moment dans les bois, des tonnes et des tonnes de châtaignes sont à la disposition des sangliers. En plus des glands et des champignons. Dans les jardins et les parcs il reste encore quelques figues, ce sont les dernières dépêchez-vous de les ramasser. Ceux qui ne les aiment pas peuvent aussi ramasser des pommes.
Je vous laisse imaginer tout ce qu’on peut faire avec toutes ces bonnes choses. Si nous connaissions la vraie misère… alors il y aurait moins de sangliers. Et beaucoup moins d’Anti-chasseurs aussi.
En attendant, les bobos aiment faire, ou organiser, des stages.
Stages pour apprendre à reconnaître les pissenlits : comptez 500€ pour 5 jours.
Stages pour apprendre à marcher pied nus, à parler aux arbres etc. etc.
Le Top étant le stage de «survie».
Par ici envoyez la monnaie ! Business as usual tout connement !