En 2013, la dette publique des USA était déjà de seize mille milliards (16 000 000 000 000) de dollars. Début 2022, on pensait que le montant de la dette devrait bientôt atteindre 29 000 milliards de dollars. En mai 2023, on la trouve à 31 381 milliards de dollars ! Bientôt la crise finale !!Si le krach boursier du type 1929 n’a pas lieu dans le jours qui viennent, de toute façon il aura lieu bientôt, entraînant son lot de faillites en chaîne et de chômage de masse dans un contexte géopolitique et écologique qui multiplie déjà les risques de déflagrations. L’économie libérale nous mène d’autant plus à la ruine que la planète a été tellement pillée par nos politiques croissancistes antérieures qu’il n’y a plus assez de ressources naturelles pour envisager un rebond économique quel qu’il soit. La finance va mal et notre milieu de vie encore plus mal, on ne s’en sortira pas par plus d’endettement, mais par des efforts surhumains..
« I have nothing to offer but Blood, Toil, Tears and Sweat » s’exclamait Churchill le 13 mai 1940 : « Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ». Nous sommes en état de guerre, de guerre contre la planète ; la question monétaire est secondaire par rapport à la question des ressources physiques. Bien plus, tout ce que nous avons imaginé antérieurement pour sortir de la crise financière (remettre en route la machine à créer de la monnaie dans les banques) ne servira qu’à mieux préparer la prochaine grande crise.
Stéphane Foucart : Certains experts préconisent un recours à l’endettement pour opérer la transition écologique. Le ministre délégué aux comptes publics leur a répondu qu’« on ne peut pas se le permettre… On doit d’abord se désendetter, c’est absolument nécessaire… sinon ce serait potentiellement des augmentations d’impôts pour les années à venir, pour les générations futures ». Il est d’abord frappant de constater que les « générations futures » sont ici convoquées pour justifier l’inaction climatique. Comme si une simple convention sociale – la dette – pouvait être plus dangereuse que la détérioration irréversible des conditions d’habitabilité de la Terre. Il faut imaginer le pays face à une armée étrangère hostile, et le gouvernement ordonnerait de baisser les armes parce que résister coûterait trop cher à l’Etat. A quoi peut donc bien tenir cette relativisation de la question climatique ?
De David Ricardo (1772-1823) à Milton Friedman (1912-2006), les pères fondateurs de la science économique ont toujours tenu pour « sage » d’ignorer la finitude du monde physique. William Nordhaus « prix Nobel d’économie » en 2018, estimait qu’un réchauffement climatique de 3 °C mènerait en 2100 à une perte de PIB de seulement 2,1 % et à une perte de 8,5 % pour une augmentation de 6 °C. La réalité est qu’à 6 °C d’élévation de la température de la Terre, la civilisation thermo-industrielle ne serait plus qu’un vague souvenir et il n’existerait plus aucune institution susceptible de calculer un quelconque PIB – notion qui n’aurait, du reste, plus le moindre intérêt. Les économistes devront bientôt renoncer à la fameuse « croissance verte », dont nul n’a pu vérifier l’existence à ce jour.
Le point de vue des écologistes économistes
Oliv.b : Penser que la dette est une « petite convention sociale » est à mon avis une lourde erreur de jugement …
gnocch : La société toute entière est basée sur les conventions sociales. Ce sont des conventions sociale que de partir en week-end en avion, de prendre sa retraite à 55 ans, de mettre mémé à l’EPHAD… On pourrait très bien faire sans !
He jean Passe : Nous nous endettant financièrement pour consommer plus et donc nous épuisons les ressources de la terre. Si l’économie mondiale s’effondrait, la nature s’en porterait mieux.
VeritasOrigine : Le principe de réalité est que c’est la dette qui a permis et permet toujours la détérioration accélérée de la terre.
Corto Portugais : L’argent ne tombe pas du ciel ! Pour faire la transition écologique, il faut beaucoup de travail et d’argent…. ou alors une population acceptant de faire des sacrifices (pas de voiture, pas de viande, très peu d’enfants , se laver moins, voyager moins, moins utiliser les réseaux sociaux, ….) et recevoir moins d’argent pour beaucoup plus de travail. Vivre un peu comme la classe moyenne en Inde ….
Yves Cochet : Mon discours ne fera jamais recette. Je ne suis pas entendu, et c’est précisément pour cela que l’effondrement va arriver. Pour s’en sortir, il faudrait une économie de guerre comme à Londres, en 1941. Je suis pour le rationnement de l’essence, des vivres, des vêtements, et pour le contrôle des naissances. Mais il n’y a pas d’exemples dans l’Histoire où une économie de guerre a été adoptée avant la guerre. Les gens ne l’acceptent pas. Aujourd’hui, la préoccupation première des Français, c’est le pouvoir d’achat…
Jacques Py : Dans le cas de la guerre en Ukraine, comme toujours dans les guerres, qui se soucie d’argent ? La finance se met au service de la seule chose qui importe, la survie, la victoire. Et bien sûr, la comparaison avec ce combat pour le climat s’impose. Sauf qu’en cas de guerre, s’organise une économie de guerre. C’est ce pas que S. Foucart ne franchit pas; mobiliser la société et tout conditionner à l’impératif climatique. Car toutes ces considérations et circonvolutions autour du climat signifient plus gravement que nous nous refusons à penser la crise climatique comme ce combat existentiel qui nous fait face. Climato-relativiste me paraît cette posture qui se répand et dont le rapport Pisany-Ferry est l’expression.
Fchloé : plutôt que d’interdire de polluer, les humains ont inventé le droit à polluer. Quel sapiens cette espèce !
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
Endettement perpétuel, impasse totale (2020)
Shutdown aux USA, s’endetter sans limites (2021)
Endettement exorbitant => faillite de l’État (avril 2023)
J’ai lu un article du Monde affirmant que les dettes ne sont qu’une convention humaine ! C’est à mourir de rire ! Ben non, puisque par définition la monnaie est aussi un outil d’échange, autrement dit on s’est échangé des flux physiques des biens matériels et des services à travers la monnaie ! D’autant qu’en terme de lisibilité, les français ne distinguent pas les dettes à court terme, les dettes à moyen terme et les dettes à long terme. Or pour ces 3 types de dettes nous n’avons pas les mêmes créanciers étrangers. Globalement la France doit de l’argent aux USA, Allemagne, Japon, Suisse, un peu d’autres pays nordiques, un peu de Qatar, un peu d’Arabie Saoudite et encore quelques pays ici et là.
Bon les Mélenchonistes, la gauche en général et les Michel, ils vont faire quoi ? Ils vont aller voir les américains et leurs dire « On ne remboursera pas nos dettes, après tout les dettes ne sont qu’une convention humaine, alors des remboursements on peut s’en passer et des créances veuillez vous assoir dessus ? » Vous pensez vraiment que rayer d’un trait de plume les dettes ça va bien se passer sans que personne ne vienne broncher et sans vous mettre un fusil sous la tempe ? Bon allez y Mélenchon, les gauchos et les Michel, passez devant et allez voir les gouvernements japonais, américains, allemands, quatari, saoudiens, suisses etc pour leurs annoncer qu’on ne remboursera pas ! Il paraît que vous êtes les plus intelligents du monde et que les créanciers ne broncheront pas avec vous, alors allez y pour leurs dire, je vous laisse faire ! Bon prévenez moi de la date tout de même, le temps que je puisse m’exiler en Ireland, je tiens à ma peau quand même !
Tu crois que si ON ne rembourse pas nos dettes les japonais, américains, allemands, quatari, saoudiens, suisses etc. vont nous déclarer la GUERRE.
Qu’ils vont nous bombarder, nous mitrailler juste pour du vent. Tu crois que les créanciers ont besoin de ce pognon pour être encore plus riches ?
Mais si je réponds là, en fait c’est pour parler d’autre chose :
Guerre contre le Covid, guerre contre ceci et contre cela… économie de guerre…
Vous n’en avez pas marre, TOUS, de la GUERRE ? Pourquoi ce besoin de la cuisiner à toutes les sauces et d’en rêver la nuit ?
– « l’utilisation quasi hégémonique de cette rhétorique n’est pas sans effets psychiques » ( Ce que la rhétorique guerrière fait à la capacité de penser – cairn.info – 2020 )
Que ce soit à l’échelle des individus ou à l’échelle des Etats, le non remboursement de dettes n’est jamais sans conséquence ! Les gens et les Etats sont prêts à tout pour récupérer leur argent ! Ça peut aussi se traduire par des sanctions économiques et/ou financières ! Il y a aussi des dettes détenues par les français ! Et penses tu qu’ils ne vont pas devenir violent si tu spolies leur épargne ? Mais toi en bon gaucho je sais très bien que tu cautionnes le racket d’état pour subventionner les paresseux et les tire au flanc qui vivent d’argent public ! Pourquoi pour rembourser les dettes ne veux tu pas remettre les paresseux au boulot ?
– « L’argent c’est du vent ! La dette c’est du vent ! » (Bernard Maris)
Stéphane Foucart a raison, la dette n’est qu’une simple convention sociale. Une convention mise en place par les mêmes qui nous parlent d’«économie de guerre».
Qui nous en parlent quand et comme ça les arrange, dans le sens qui les arrange bien sûr !
Et NOUS d’ânonner, de jouer à ce jeu pipé. Et de résonner et de parler comme de bons petits économistes orthodoxes. Comme de bons petits soldats du Système. Toutefois certains voient que le jeu est pipé. Sauf qu’ils ne voient peut-être pas le piège.
L’argent lui aussi n’est qu’une simple convention sociale. Qui veut que dans le Système l’argent soit de l’énergie. Branchez un billet de 500 sur une ampoule, vous verrez qu’elle s’allume.
Sur une éolienne, admirez comme elle tourne. ( à suivre )
S’il n’y a pas de vent les éoliennes ne tournent pas. S’il n’y a pas d’argent non plus.
Bref, je viens de vous démontrer que le vent c’est de l’énergie.
L’argent permet donc de construire aussi bien des éoliennes, que des écoles, des hôpitaux etc. Ou des prisons, des casernes, des bombes, des chars et j’en passe. C’est juste une question de politique, de choix de société. Tout le reste c’est du Blablabla ! Du vent !
– « Climato-relativiste me paraît cette posture qui se répand et dont le rapport Pisany-Ferry est l’expression.» ( Jacques Py )
Cette posture, qui ne vaut finalement pas mieux que le fumeux Climato-sceptique, n’est rien d’autre que le célèbre «et en même temps». C’est l’expression de notre incapacité à choisir. Tout connement parce que choisir c’est renoncer. Et que ça c’est trop difficile.
L’argent ne suffit pas pour bâtir des écoles des hôpitaux des casernes et des chars ! Voir vidéo Jancovici intitulée « Les conférences de l’École de Guerre: Energies, climat, souveraineté et sécurité »
S’il suffisait de juste produire la monnaie pour enrichir autrui, si c’était aussi simple, alors dans ce cas ça ferait longtemps que le gouvernement aurait donné le droit à chaque citoyen de produire de la monnaie et que tous les pays l’auraient fait ! Et les africains auraient le même niveau de vie que les européens.
Désolé mais la monnaie se heurte tout de même à la disponibilité des ressources physiques, soit des matières premières et des énergies ! On n’aura pas plus de béton qu’il n’y a de sable disponible; on n’aura pas plus de métaux que de métaux disponibles, on n’aura pas plus de pétrole que de pétrole disponible ! C’est pas parce que tu imprimes 100 fois plus de monnaie que tu auras 100 fois plus de sable de métaux et de pétrole !
Merci de me l’apprendre, que le Blé à lui seul ne fait pas tout. Et qu’il faut aussi de la matière et de l’énergie. Sans oublier l’information. Mais bon, je crois que c’est bien ça le plus difficile à faire comprendre. Oublie donc TF1.
Tu prends un gros mixeur, ou une grosse bétonnière, que tu bourres de métaux, de sable et pétrole… t’arroses bien tout ça avec du Blé…
Eh ben ça m’étonnerait qu’il en sorte une école ou une caserne.