Les adherent•es EELV vont exprimer leur choix lors d’un Congrès mi-novembre. Voici quelques mots sur les tendances politiques qui vont s’exprimer :
David : Il s’agit d’affirmer l’identité politique spécifique de l’écologie politique dans le paysage en mutation que nous connaissons. C’est à dire de ne pas enfermer l’écologie dans un rôle d’appendice de la sociale-démocratie, ou de composante de la Gauche de la gauche… Ce faux « pragmatisme » d’un côté et cette fausse « radicalité » de l’autre, mènent aux mêmes impasses dans lesquelles nous nous sommes trop souvent perdu. L’écologie politique est un imaginaire politique qui se suffit à elle-même. Nous n’avons pas à intérioriser un quelconque complexe d’infériorité par rapport aux anciennes cosmogonies.Nous ne sommes pas les agents de liaison de la Gauche traditionnelle. Nous sommes par nous-mêmes. Il nous faut donc s’affirmer clairement écologiste, d’être identifié comme étant une force politique digne de confiance dans les mêmes proportions que les ONG et aussi de reconquérir un leadership en terme d’image positive. À la veille des scrutins municipaux, je pense que cette cohérence est essentielle. (motion d’orientation L’Écologie au pouvoir avec Julien Bayou…)
Alain @ David : Personne ne dit, à ma connaissance, qu’il ne faille pas affirmer la singularité et l’identité spécifique de l’écologie politique (même si je pense qu’elle n’est pas UNE mais traversée de lignes multiples) ou que nous ne devrions être qu’un appendice de la « vieille gauche ». Il ne s’agit pas de brader ce que nous sommes mais d’avoir conscience que nous ne gagnerons pas seuls et qu’il nous faut donc nous donner les moyens dans les 3 ans à venir d’être au second tour des Présidentielles. Ce qui passera forcément par la construction de passerelles avec d’autres forces politiques et que cela se prépare, dès 2020, sans quoi nous risquons de reproduire le scénario Macron/Le Pen. (motion d’orientation Le Souffle de l’écologie, retoucher terre avec Alain Coulombel…)
Bernard : L’enjeu aujourd’hui est de capter (et non de récupérer) les forces vives des nouvelles générations qui se mobilisent sur le climat. Les aider à passer de la désobéissance civile à l’action politique c’est à dire, passer du décrochage des portraits de macron dans les mairie, à la conquête politique des mairies, voilà ce qui devrait être le fil conducteur de notre parti. A force de confondre, comme d’habitude, une véritable stratégie avec une succession de tactiques électorales dans le cercle limité des rescapés de la gauche, on risque de passer à côté de l’essentiel, celui du renouvellement sans précédent du personnel politique en commençant par les équipes municipales. Nous ne gagnerons pas seuls, c’est une évidence. Mais avec qui gagnerons nous? Avec les vielles badernes qui n’en finissent pas de monter des officines pour se placer dans la perspective de… ou avec des jeunes en politique capables de renverser la table des négociations au nom de l’urgence et de la nécessité. Faire vivre les valeurs de l’écologie et de la gauche avec celles et ceux qui y croient pleinement est autrement plus excitant que de négocier des compromis qui affadissent notre discours à l’heure même où les gens attendent de nous un ligne claire qui leur parle d’où qu’ils viennent politiquement. (motion d’orientation Le Temps de l’écologie avec Eva Sas…)
Voilà des paroles 100% IDIOTLOGIQUES, du verbiage sans fin, des mots sans significations, dont RIEN de CONCRET ne sort. De vrai politiciens en somme.
Aux prochaines érections , cela sera glouglou : effet Titanic et c’ est tant mieux ainsi .
Bye bye les pastèques !
Tant mieux ainsi … je n’en sais rien. Peut-être est-ce là une étape indispensable, nécessaire … eh va savoir. En tous cas c’est très probablement ce qui va se passer. Des alliances ici et là, juste pour se faire croire qu’on va pouvoir continuer à exister, et donc à se faire entendre, à avancer. La bonne blague ! Si ce n’est tout simplement parce que les fauteuils sont confortables. Quoi qu’il en soit au final c’est glouglou ! De tous les côtés on s’enfonce, toujours plus. Espérons que quand nous aurons touché le fond… très brutalement … alors nous rebondirons très haut. On peut toujours rêver, non ?
Bof …