Éléphants en surnombre, des humains de trop

La Namibie, pays semi-aride, compte près de 28 000 pachydermes ; le gouvernement a vendu 57 éléphants afin de contrôler leur surpopulation. Mais il n’y a surpopulation éléphantesque qu’à cause de la surpopulation humaine, faut le dire. Alors que les éléphants ont besoin de vastes espaces pour se nourrir et se déplacer, le développement de l’agriculture et des infrastructures réduisent et fragmentent toujours plus leurs territoires. Il est même très étonnant que cet animal, et bien d’autres (lions, tigres, rhinocéros, …) puissent encore vivre en liberté dans la nature. On estime qu’avant la colonisation européenne, 20 millions d’éléphants vivaient en Afrique. Il ne subsiste plus aujourd’hui que 2 % des populations d’autrefois. Dans les savanes la population des éléphants d’Afrique a reculé d’au moins 60 % en cinquante ans. Si la population humaine diminuait dans les mêmes proportions que ces éléphants, nous serions quand même un peu plus de 3 milliards au lieu de 7,8 milliards en ce moment. Quelques milliards de trop !

Évolution exponentielle de la population humaine, extermination de la faune, extinction accélérée de la biodiversité… les natalistes n’aiment pas les éléphants !

Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere :

28 mars 2021, Surpopulation humaine, éléphants sur la fin

29 mars 2015, Trop d’humains, pas assez d’éléphants et de vie sauvage

4 réflexions sur “Éléphants en surnombre, des humains de trop”

  1. Parti d'en Rire

    Attention, un éléphant ça trompe énormément. La Namibie est un des pays les moins densément peuplés (3 h/ km2), son taux de fécondité est en baisse depuis des années (3,29 actuellement), plus bas que dans les pays voisins, sa population est de 2,5 millions habitants…. et 28.000 éléphants, et je ne sais combien de gnous, de lions, et j’en passe… mais ça ne fait rien, on dira qu’ ILS sont trop nombreux !

  2. Enfin une éléphantesque bonne nouvelle ! Ben oui, comme il y en a trop à tel endroit, on en exporte là où il en manque. Et comme ça ils pourront faire tout plein tout plein de petits et peupler la planète entière. Et avec un peu de chance se croiser avec les asiatiques. En attendant, comme il en reste encore quelques uns en trop, je me dis que la France pourrait quand même en recueillir quelques uns. Elle en a même le devoir. Je suis sûr qu’ils feraient le bonheur de tous, des citadins comme des ruraux, plus besoin de prendre l’Avion ou d’aller au cirque pour les admirer.
    La population en Namibie est passée de 5000 en 1990 à près de 28.000 aujourd’hui.
    Bonjour l’Exponentielle ! Vive la Surpopulation, des pachydermes. !-)

  3. Des ecolos khmerverdistes nous diront encore que la lente disparition de la faune sauvage n’ est pas due à l’ appropriation par le sinistre bipède de ses territoires .
    Pourtant ceci prouve bien que le surnombre humain dans le 1/3 monde ,détruit bel et bien
    les éléphants et bien d’ autres animaux (ici pas question de s’ en prendre au méchant homme blanc responsable des malheurs du pov 1/3 monde (snif) , il s’a git d’ africains pur jus
    qui s’ installent même dans les parcs nationaux .
    Le surnombre humain est bel et bien un fléau et toute manoeuvre de dame nature pour le réduire sera le bienvenu : on devine qu’ elle ne va pas lésiner sur la méthode 😜😜

  4. Didier Barthès

    Nous devons apprendre à partager la Terre, or, notre nombre nous l ‘interdit.
    Quel dommage que la majorité des écologistes ne veulent pas l’entendre et préfèrent anonner pour la centième fois que ce n’ est pas le problème puisqu’un nigérien émet 100 fois moins de CO2 qu’un américain.
    En attendant, les grands animaux sauvages ne sont plus que de l’ordre du pour cent de leurs effectifs naturels !
    Mais chut, evoquer notre nombre est interdit par la bienpensance. En réalité, les écologistes se moquent bien des élephants.

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