1. Les économies d’énergie constituent la première ressource énergétique de la planète. En effet l’énergie qu’on ne consomme pas présente de multiples avantages : elle ne pollue pas, ni gaz à effet de serre, ni déchets radioactifs, elle ne dépend pas non plus de pays étrangers et parfois turbulents. Soyons négawatts, économisons l’énergie et les mégawatts. Nous pouvons personnellement contribuer à la protection de l’environnement, que ce soit par l’isolation thermique de nos habitats, le refus de la climatisation dans notre véhicule ou même la réduction de notre mobilité.
2. Si vous augmentez la température de votre logement de 1°C, vous augmentez mécaniquement votre facture de chauffage de 7 %. Réciproquement, si vous baissez la température ambiante de 1°C, vous réaliserez en moyenne plus de 600 € d’économies. D’ailleurs la moyenne idéale recommandée est de 19 ° dans la maison, sachant que certaine pièces comme la chambre à coucher nécessitent pour dormir une température plus basse. Mais les esquimaux dans leur igloo étaient capable de faire bien mieux, c’est-à-dire beaucoup plus bas…
3. Climatisation ou non ? La question se pose aujourd’hui face aux étés caniculaires qui pourraient se répéter au XXIème siècle puisque nous ne voulons rien changer de notre mode de vie. On a constaté en trente ans que la température moyenne dans les foyers britanniques est passée de 17 à 21 degrés sans que le bien-être y ait forcément gagné. Plutôt que la fuite en avant d’une consommation croissante d’énergie, nous devrions revenir aux méthodes de construction qui permettent de maintenir une différence de température de 10 degrés entre l’intérieur et l’extérieur, les patios d’Ispahan qui organisent la circulation de l’air, les constructions des trulli d’Alberollo dont la forme permet l’évacuation de la chaleur. La climatisation est en passe de tuer une institution qui semblait pourtant la meilleure parade contre la chaleur, la sieste !
4. Ne faites pas de ski. En France 4000 hectares de pistes dans 185 stations sont enneigés artificiellement. Il fatu toujours ouvrit*r de nouvelle pistes ou régulariser les anciennes pour satisfaire la demande. Dix millions de mètres cubes d’eau sont consommés pour alimenter les canons à neige, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 170 000 habitants, ce qui peut entraîner des conflits d’usage entre communes. De plus on n’a pas encore étudié l’impact à long terme sur l’homme et l’environnement de l’additif utilisé pour favoriser le gel, une bactérie. Mais dans certains pays, l’usage en est déjà réglementé ou même proscrit.
5. Pour fabriquer une pile électrique, il faut 50 fois plus d’énergie qu’elle n’en restitue. De plus elle contient de matériaux très polluants (métaux lourds) et très difficilement recyclables. Tu peux donc avoir plusieurs attitudes.
– Choisir la raison et préférer l’électricité fournie par le secteur. Tu fais des économies d’énergie, mais également de pognon : le courant fourni par une pile revient 1000 fois plus cher que celui du secteur.
– Choisir la sagesse et utiliser un réveil à ressort qui se remonte. Tu évites une électricité produite en France à 80 % par les réacteurs nucléaires dont on sait qu’il n’existe plus que pour 40 années de combustible, l’uranium.
– Choisir la décroissance soutenable en évitant de remonter le réveil mécanique. Tu peux ainsi expérimenter tout ce que cela changera dans ta vie…
Tant que les êtres humains seront considérés comme des enfants réagissant avec leur Ça, et que leurs comportements correspondront idéalement à cette attente du marketing, je ne vois pas ce qui pourrait changer. Ceux qui réagissent avec leur cortex ne sont plus malheureusement que des citadelles assiégées.
Tant que les êtres humains seront considérés comme des enfants réagissant avec leur Ça, et que leurs comportements correspondront idéalement à cette attente du marketing, je ne vois pas ce qui pourrait changer. Ceux qui réagissent avec leur cortex ne sont plus malheureusement que des citadelles assiégées.
Bien sûr que nous sommes tous responsables ! Nous prenons nos véhicules pour les plus petits trajets, nous recyclons à peine nos tonnes de déchets, nous n’adaptons pas notre alimentation… Nous sommes responsables du réchauffement climatique mais loin d’être coupables.
Bien sûr que nous sommes tous responsables ! Nous prenons nos véhicules pour les plus petits trajets, nous recyclons à peine nos tonnes de déchets, nous n’adaptons pas notre alimentation… Nous sommes responsables du réchauffement climatique mais loin d’être coupables.
Tout à fait d’accord avec tout ça et pour prendre le problème par un aspect mineur, je rappelle cette bêtise qui consiste aujourd’hui à équiper tous les vélos d’un éclairage à pile et conduit à la quasi disparition des dynamos qui n’émettait aucun métaux lourds et puisaient leur énergie dans les muscles des cyclistes.
C’est pour la sécurité à l’arrêt m’a t’on répondu, certes, mais avec cette conception des choses c’es la sécurité globale du monde que nous allons mettre en cause, que dis-je allons ? Que nous nous mettons en cause.
Tout à fait d’accord avec tout ça et pour prendre le problème par un aspect mineur, je rappelle cette bêtise qui consiste aujourd’hui à équiper tous les vélos d’un éclairage à pile et conduit à la quasi disparition des dynamos qui n’émettait aucun métaux lourds et puisaient leur énergie dans les muscles des cyclistes.
C’est pour la sécurité à l’arrêt m’a t’on répondu, certes, mais avec cette conception des choses c’es la sécurité globale du monde que nous allons mettre en cause, que dis-je allons ? Que nous nous mettons en cause.