Renaud Camus a publié en 2011 un opuscule, Le Grand remplacement. Cette théorie ,qui visait à l’origine les juifs, se réoriente aujourd’hui contre l’islam. En pratique, on incite les gens à repérer des têtes qui ne sont pas de chez nous, qui ne ressemblent pas à un “Français de souche”. C’est le même discours qui fondait l’infériorisation de la femme, regardez, elle n’a pas la même tête qu’un homme et elle n’a pas de couilles, ou le racisme, c’est un noir, cette race inférieure qu’on exhibait dans les foires et dont on faisait des esclaves. On s’intéresse à l’apparence, pas à la réalité des personnes concernées. On devrait aujourd’hui savoir qu’il n’y a pas de races, nous sommes tous d’un bout à l’autre de la planète des homo sapiens, même les pygmées. Nous pouvons tous constater qu’une femme peut être à l’égale de l’homme dans toutes les activités humaines. Et un Juif, un musulman ou un Français de souche sont libres de pratiquer la religion de leur choix en France. Peu importe alors l’importance numérique de telle ou telle catégorie de personnes… Mais les médias, même dans LE MONDE, consacrent trop de colonnes à ce qui n’est qu’un épiphénomène, le disque rayé qui s’appelle Zemmour,.
Ivanne Trippenbach : Zemmour martèle aujourd’hui la même théorie : « nous ne pouvons pas supporter deux civilisations sur le sol français ». Zemmour affirme que l’islam n’est pas compatible avec la France. Que fait-on des musulmans ? A la question de déporter des millions de musulmans, Eric Zemmour avait répondu en 2014 au journal italien Corriere della sera : « C’est irréaliste, mais l’histoire est surprenante. » Donc on le fait ! La rhétorique zemmourienne sur la « colonisation inversée » est similaire aux écrits de la droite radicale des années 1990…
Du point de vue des écologistes, le phénomène migratoire mérite mieux qu’une fixation sur l’Islam et l’expression « grand remplacement ». Le nativisme, mot nouveau qui exprime cette idéologie qui classe les citoyens par ordre de leur arrivé sur un territoire est absurde. Aux États-Unis, si tous les immigrés devaient être chassés du territoire, il ne resterait que les rares descendants des Indiens. En Australie il ne resterait que les Aborigènes. En Nouvelle Calédonie, il ne resterait que les Kanaks. Et en France il ne resterait que les Néandertaliens, malheureusement exterminés par des homo sapiens venus d’Afrique. Grand remplacement !!! Ce qui importe aujourd’hui, ce n’est pas la page entière du monde consacrée à Zemmour et au nativisme, c’est la page en vis-à-vis : « A Calais, la question du démantèlement systématique des camps de migrants est au cœur du conflit ». Dans une société aux identités multiples et aux tolérances réciproques, les migrations humaines ne posent pas en soi de problème dans les processus d’assimilation à une culture en perpétuelle recomposition. Ce n’est pas un problème de différences civilisationnelle, c’est d’abord un problème de nombre. Aucune terre n’est libre d’hommes depuis très longtemps.
Thomas More, en 1516, croyait pouvoir encore écrire dans son livre: « Quand il y a dans une ville plus de monde qu’elle ne peut et qu’elle ne doit en contenir, l’excédent comble les vides des cités moins peuplées. Enfin, si l’île entière se trouvait surchargée d’habitants, une émigration générale serait décrétée. Les émigrants iraient fonder une colonie dans le plus proche continent, ou les indigènes ont plus de terrain qu’ils n’en cultivent »
Sur ce point, Malthus était à la fin du XVIIIe siècle bien plus perspicace : « On ne peut lire le récit de la conquête du Mexique et du Pérou sans être frappé de cette triste pensée, que la race des peuples détruits était supérieure, en vertu aussi bien qu’en nombre, à celle du peuple destructeur. (…) Si l’Amérique continue à croître en population, les indigènes seront toujours plus repoussés dans l’intérieur des terres, jusqu’à ce qu’enfin leur race vienne à s’éteindre. » A partir de quand un territoire est-il saturé, en situation de surpopulation, allergique à bon droit aux migrations ? Question complexe. Mais la notion de capacité de charge d’un pays donné ne fait pas la Une des journaux, on préfère tourner en rond autour de Zemmour.
Si nous n’ avions pas à faire avec des politichiens ultracorrompus et acharnés à notre perte car suivant les prescrits de la folle idéologie mondialiste de Coudenhove – Kalergi , les conneries woke, le multiculti et l’ invasion par des populations muzz restées au 7 ème siècle (époque de Mahomet) n’ existeraient pas .
L’ invasion immigrée / migrante / sanspapiériste est voulue sans aucun doute pour nous « grandremplacer » : voir les taux de natalité de ces gens : la droite financière et la gauche pourrie jusqu’ à la moëlle et pestilentielle (pléonasme) auront contribué à surpeupler le pays et à le ranger au statut d’ un pays (shithole) du 1/3 monde .
« Et un Juif, un musulman ou un Français de souche sont libres de pratiquer la religion de leur choix en France. »
—> Ouais enfin, tant que les religieux et les croyants n’imposent pas des modes de vie liés à leur religion sur l’espace publique ! Exemples = La séparation des hommes et des femmes dans les piscines, imposition des modes alimentaires religieux aux non-croyants ou croyants d’autres religions, ou encore le voile à l’école ou en entreprises. Mais généralement le poids du nombre fait que la majorité impose son mode de vie aux minorités, et c’est inadmissible ! Il n’y a qu’à voir dans les quartiers
Peu importe alors l’importance numérique de telle ou telle catégorie de personnes…
—> Non pas de peu importe ! Un européen qui se rend en Afrique est considéré comme un colonisateur, un africain qui vient en Europe on appelle ça un gentil et honnête migrant ! Donc hors de question qu’on emploie deux langages selon le sens de la migration ! Alors je suis en droit de considérer des populations s’installant en France comme des colonisateurs !
– « Un européen qui se rend en Afrique est considéré comme un colonisateur,»
Con sidéré… tout dépend par qui. Déjà cet européen peut être un simple touriste. D’autres pourront aussi le voir comme quelqu’un de gentil et d’honnête qui va évangéliser des arriérés. Ce sont généralement les mêmes qui dans l’autre sens leur collent l’étiquette «afromuzz» et j’en passe.
Ceci dit ce nativisme et autres formes de racisme à la con s’observe même à l’intérieur de nos frontières. Du côté de «chez moi», les Bordelais on les appelle les «doryphores». Et dans certains coins, si tu n’es pas natif de la vallée tu es un étranger. Misère misère.
En ce qui concerne les humains, la notion de capacité de charge ne veut finalement pas dire grand chose. Nos besoins allant bien au-delà de ceux des lions, des éléphants etc. nous sommes incapables de dire combien exactement la France ou la Terre peut porter de sapiens. D’autant plus qu’il y a sapiens ET sapiens.
Mais peu importe, pour les uns et pour la France ce sera, disons 30 millions. Et pas un de plus. Pour d’autres 100 millions, ou plus. Peu importe d’où sortent ces chiffres, on pourrait alors espérer qu’à 65 millions tout le monde serait d’accord et qu’on pourrait aller passer à autre chose. Mais non. Certains voudront alors 65 millions de Dupond et de Durand, de François et de Marcel. Et pas un seul Mustapha. D’autres ne seront pas d’accord du tout avec ça, d’autres encore seront pour l’idée d’un certain quota etc. Et là bonjour le grand n’importe quoi.
En attendant, on peut toujours répéter ce que tout le monde sait. Dire et redire que la population mondiale ou française n’a jamais été aussi importante, et qu’elle augmente et bonjour les dégâts. Comme dire que la Lozère et l’Ariège comptent beaucoup moins d’habitants qu’il y a un siècle. Ou encore que ce n’est pas parce que l’Europe était «surchargée d’habitants» que les européens ont eu besoin d’aller conquérir et saccager l’Amérique. Seulement après avoir dit tout ça, et échangé bon nombre de bourre-pifs sur tel ou tel point de détail, on se retrouve toujours au point de départ.
– «A partir de quand un territoire est-il saturé, en situation de surpopulation, allergique à bon droit aux migrations ? Question complexe. […] on préfère tourner en rond autour de Zemmour.»
Question complexe certes, seulement pas de débat ni de consensus possibles. Seulement des «débats», du bla-bla, des combats, des bourre-pifs etc. Question complexe qui, au mieux, nous condamne à tourner gentiment en rond. Et au pire à en rajouter au climat malsain. Mieux vaut donc partir du Principe que quand il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème.
Cette question (oh combien complexe) étant réglée, ou «réglée» peu importe, passons à l’autre.
Le (sur)nombre, le sexe des anges, le Pour et le Contre, la Poule et l’œuf, Jean qui rit et Jean qui pleure et Jean Passe, pour tourner en rond tout est bon, comme dans le cochon.
Et comme nous en sommes à vivre et penser comme des porcs (Gilles Châtelet) nous ne pouvons donc que tourner en rond, en attendant. Et c’est donc ce que nous faisons, toutes et tous, au sujet de tout et n’importe quoi.
Comme aujourd’hui au sujet de ce triste sire, qui n’est qu’une construction médiatique, qui n’existe que par les meRdias, qui ne serait rien du tout sans les meRdias, bien trop médiocre pour ça. En nous le passant en boucle du matin au soir on lui donne l’importance qu’il n’a pas, on pourrait même en faire un président de la Raie Publique, sauf qu’il ne le sera pas, du moins je ne crois pas. Quoi qu’il en soit ce petit bonhomme n’est qu’un produit du Système, une marionnette construite pour nous «amuser» (abuser), pour faire diversion, pour finalement servir les intérêts de ceux qui tirent les ficelles. Demandons-nous à qui profitent la Peur (de tout et n’importe quoi), la Confusion, les divisions etc.
Avant lui ce sinistre borgne, fabriqué lui aussi pour les mêmes fins. Aujourd’hui on ne les compte plus, il y en a trop elles sont partout, les marionnettes. En regardant un spectacle de Guignol on comprend de suite que derrière les marionnettes il y a des idées. Les idées progressent au rythme du Spectacle, les Sondages en mesurent la progression, et en même temps ils façonnent la sacro-sainte Opinion. Nous sommes là encore dans un cercle vicieux, con damnés à tourner en rond, en attendant.
Finalement nous pouvons juste dire que les idées pourries progressent, pour atteindre aujourd’hui 33 ou 35%. Nous entrons dans la zone rouge, disons plutôt la zone brune. Bref ça pue. En attendant, nous pouvons toujours rappeler qu’il est très dangereux de jouer avec le feu.
Il n’y a pas que pour les migrants économiques qu’on érige des murs sur une planète saturée d’humains. La question migratoire doit inclure aussi le sort des migrants climatiques, les phénomènes d’urbanisation non contrôlée et même la capacité de charge touristique. Les dispositifs contraignants se généralisent partout dans le monde, Homo touristicus n’est plus le bienvenu partout où il souhaite se rendre. Politiques, médias et professionnels évoquent désormais le tourisme de masse en des termes peu flatteurs : « Grande menace, fléau, tourismophobie, surfréquentation, disneylandisation, asphyxie ». Dans les sites, les villes ou les pays les plus demandés, les mesures anti-tourisme se multiplient: fermetures du lieu, quotas de visiteurs et de nuitées, taxes, etc.
Zemmour est partout, même pendant les vacances…
Ne nous laissons pas amuser et encore moins abuser par ce que racontent les politiques et les me(r)dias, et même les professionnels (industriels).
Comme pour la Bagnole, l’Avion etc. si tous ces marchands de salades «évoquent désormais le tourisme de masse en des termes peu flatteurs : Grande menace, fléau […]» c’est pour mieux nous vendre le Tourisme Vert (éco-tourisme).
Le tourisme est une industrie, n’allons pas croire que le Système serait disposé à s’asseoir sur autant de milliards. (60 milliards de perte pour la France en 2020…)
Lors de l’affaire Dreyfus, Emile Zola était sommé par l’extrême-droite de « rentrer chez lui en Italie », pays natal de son père !!!
Notre petit Z devrait donc rentrer «chez lui en Algérie».