Dans les colonnes du MONDE, il est étonnant que la famine soit toujours la conséquence d’événements divers (guerre, climat, inégalités…), mais absolument jamais la conséquence de la surpopulation dans certains pays incapables de se nourrir par leur propres forces. Pourtant beaucoup de commentateurs sur le.monde.fr mettent le doigt sur cet oubli. A croire qu’un(e) journaliste du MONDE ne lit jamais les commentaires de son propre article pour en prendre de la graine…
Mathilde Gérard : La guerre a directement fait grimper le nombre de personnes en situation de faim chronique de 10,7 millions (pour un total de plus de 820 millions), et le nombre de celles souffrant d’insécurité alimentaire aiguë, c’est-à-dire à risque de famine, d’environ 20 millions (pour un total de 252 millions). Les réponses à court terme – permettre les exportations ukrainiennes et faciliter l’accès aux engrais – ont primé sur les enjeux structurels. les réponses systémiques à la faim, qui est provoquée par les conflits armés, le dérèglement du climat et les inégalités sociales ont manqué. La situation reste toutefois précaire, et l’étincelle sociale n’est jamais loin. un péril majeur apparaître : la crise de la dette, qui risque de compromettre massivement la capacité de se nourrir des populations dans les États vulnérables.
Le point de vue des écologistes malthusiens
Télèphe 2 : … lol … pas un mot dans cet article sur la démographie et les taux d’autosuffisance alimentaire ;’-(
Erwann LeMeur : Il n’y aura pas de solution autre que la valorisation des productions locales. La réorientation des habitudes alimentaires locales vers leur occidentalisation Pain-céréales ou leur uniformisation, Riz, Blé, Poulet, ne fait qu’amplifier le problème. Sous couvert de slogans faussement bien pensants « l’agriculture française doit nourrir le monde » ou volonté réelle de venir en aide, l’Europe, les USA, la Russie ont largement contribué en cassant les prix à grands coups de subventions à détruire les agricultures locales, faire migrer les populations vers les villes de plus en plus ingérables, et entretenir la dépendance de ces pays au bon vouloir de leurs mains nourricières. La guerre de la Russie en Ukraine n’a fait que jeter une lumière crûe sur cet état de fait historique.
Novi : QUI EXPLIQUÉ AU TIERS-MONDE QUE L’OCCIDENT LE NOURRIT ? Encore une immense erreur de la gauche. L’URSS, la Chine et tous les marxistes de la planète vous expliquent que l’occident exploiterait le Tiers-Monde ou le néo-coloniserait. La réalité révélée par un conflit en Ukraine, grand producteur de blé, c’est que l’effrayante surpopulation du Tiers-Monde n’est viable qu’avec le blé occidental, le lait maternisé occidental, les vitamines et les médicaments occidentaux.
Nina H à Novi : D’après la banque mondiale en 2020 ; taux de natalité en Tunisie de 2.11 enfants par femme, 2.35 au Maroc et 2.94 en Algérie. Qui a d’ailleurs baissé régulièrement depuis 40 ans. Effrayante surpopulation en effet…
Novi @ Nina H : Néanmoins l’Algérie par exemple, c’était 11 millions en 1960, dont inclus les français. C’est 45 millions aujourd’hui. Si ça ne vous effraie pas, c’est de l’irresponsabilité. Heureusement, il y a l’occident et le capitalisme pour nourrir et fournir des smartphones. C’est du pain et des jeux et ça évite l’explosion sociale.
Artemis purple : La mise sur le marché mondial de produits agricoles est la source de tous les maux. Les territoires et moyens de production passent sous la coupe de multinationales ou d’oligarques. Les productions servent de supports spéculatifs aux financiers. Les victimes sont les petites mains dans les champs et l’environnement local et global. L’alibi de la lutte contre la faim est bien commode. La réalité est que la mise à disposition à bas coût de calories et protéines dans certains pays permet de perpétuer l’explosion démographique qui détruit ces mêmes pays. La France contribue largement à cette situation, où l’exportation à tout prix est l’horizon indépassable de nos propres oligarques. Par exemple du poulet, du cochon, du sucre, etc, etc. Avec les subventions publiques qui vont bien, il va de soi. La solution ? Limiter au maximum cette gabegie mercantile en consacrant la production agricole de chaque pays à nourrir sa population.
Rdsd : L’autosuffisance alimentaire devrait être un objectif majeur de chaque État, pour ne pas être a la merci de perturbations extérieures. Qu’un pays importe le superflu, pourquoi pas s’il en a les moyens. Mais qu’il ne soit pas capable de faire survivre sa population en cas de crise c’est le signe d’une mauvaise gestion.
lecteur assidu : La politique de l’enfant unique dans les pays dépendants semble être le b.a.-ba de la sagesse. Et de la responsabilité.
Que lire ? Alerte surpopulation – Le combat de Démographie Responsable
https://www.edilivre.com/alerte-surpopulation-michel-sourrouille.html/
à commander
https://livre.fnac.com/a17437174/Michel-Sourrouille-Alerte-surpopulation
– « Télèphe 2 : … lol … pas un mot dans cet article sur la démographie et les taux d’autosuffisance alimentaire. »
– « Novi : […] La réalité révélée par un conflit en Ukraine, grand producteur de blé, c’est que l’effrayante surpopulation du Tiers-Monde n’est viable qu’avec le blé occidental, le lait maternisé occidental, les vitamines et les médicaments occidentaux. »
Ben voyons ! Et je ne prends que ces deux-là, zécologistes malthusiens. De leur côté, Erwann LeMeur et Artemis purple font une analyse un peu plus intelligente.
Est-il normal que l’Afrique dépende du blé ukrainien pour se nourrir ? Est-il même normal, que l’Ukraine soit le « grenier de l’Europe » ? L’Afrique pourrait-elle cultiver du blé ? Et quoi d’autre ? Voilà juste quelques questions auxquelles nous ne devrions même plus réfléchir. La seule qui vaille c’est POURQUOI ? Autrement dit, à qui profite le crime ?
Quant à la l’autonomie (ou auto-suffisance) alimentaire. Sortons-nous déjà de la tête cette idée simpliste selon laquelle il faut, ou faudrait, ou suffirait tant de surface pour l’assurer. Comme si la France, l’Île-de-France, Monaco, Le Vatican etc. se devaient d’être autonomes.
Bien sûr, on ne va pas nourrir des millions de gens au milieu du béton, ou d’un désert, en plus s’il n’y tombe jamais une goutte d’eau. Pour moi l’autonomie dépasse ces cadres tout tracés que sont les propriétés privées, les communes, les départements et les frontières.
Bien sûr… je ne dis pas qu’il faut faire venir des tomates et des fraises, en plus en hiver, depuis l’autre bout de la planète alors que dans son potager ou à quelques km on peut faire pousser suffisamment de choses pour nourrir tout le monde. Je dis que les échanges, notamment de nourriture, sont vieux comme le monde.
Les échanges créent des liens. Faisons la différence entre échanges et commerce.
– « Les cours ont atteint un paroxysme en mai 2022. A son plus haut historique, la tonne de blé meunier se négociait ainsi à 438 euros sur Euronext. Un niveau de prix faisant craindre une mise en danger des populations des pays les plus pauvres et fortement dépendants des importations. » ( Les céréaliers, grands gagnants de la hausse des revenus des agriculteurs en 2022 – Le MONDE 24/02/2023)
Le cours mondial du blé était aux alentours de 110 dollars la tonne au début des années 2000. Depuis ça monte et ça descend, et ça remonte etc. On appelle ça la Bourse, le Commerce, le Business, ou encore le Capitalisme.
Et derrière tout ça des millions de gens qui souffrent, des paysans et des gens qui bossent comme des dingues pour des revenus de misère, et tous ceux qui crèvent.
– « En déstabilisant les marchés mondiaux des céréales ou l’agroalimentaire français et européen, l’offensive dévoile les interrelations complexes d’un monde perfusé aux énergies fossiles, à l’agriculture intensive et mondialisée.»
( Guerre en Ukraine : la Russie met la main sur le « grenier à blé » de l’Europe – Reporterre – 24 février 2022 )
Hier, au Salon de l’agriculture, Macron s’est quelque peu fait secouer.
« Nous, on crève en attendant ! » s’est-il entendu… entre autre.
Dialogue de sourds, deux mondes différents. D’un côté celui de ceux qui triment et qui trinquent, toujours plus… de l’autre celui de ceux qui s’engraissent, toujours plus.
« . Je dis que les échanges, notamment de nourriture, sont vieux comme le monde.
Les échanges créent des liens. Faisons la différence entre échanges et commerce. »
Tu oublies de rappeler que par le passé, les échanges de nourriture se faisaient essentiellement avec les pays limitrophes, les pays juste à côté ! Tout simplement parce qu’il n’y avait pas d’énergies fossiles et de phosphates utilisés comme aujourd’hui ! Or les énergies fossiles et les phosphates sont en voie d’épuisement alors il est évident de comprendre que les pays du nord ne pourront plus approvisionner l’Afrique en denrées alimentaires, et ce continent subira des famines et des guerres de manière massive ! Dans le passé, les seules denrées alimentaires qu’on faisait traverser du bout à l’autre du monde étaient des épices pour donner du goût, car c’était facile à transporter et surtout conserver…
@ BGA À 15:41 : Encore une fois, relis bien ce que j’ai écrit.
Et essaie de répondre aux questions posées À 14:23
Bah oui j’ai bien lu ! J’ai même copier coller tes phrases références ! Tu peux dire tout ce que tu veux, mais le système mondialisé du commerce des aliments va s’effondrer ! Dès lors que le pétrole va s’épuiser et va coûter plus cher pour le peu qu’il en restera, va se répercuter sur la production des aliments et la faire chuter ainsi que sur les prix des aliments qui vont augmenter, ça sera l’effet ciseaux qui va produire les guerres et famines ! Comment comptes tu transporter de la nourriture de l’Ukraine et Russie vers l’Afrique sans pétrole ? Vas y je t’écoute ! Il est évident que le Maghreb Moyen Orient et Afrique ne vont pas résister à la pénurie de pétrole qui va créer de graves crises alimentaires dans leurs pays !