La vétérinaire Hélène Gateau assume, dans son livre Pourquoi j’ai choisi d’avoir un chien (et pas un enfant), son choix de femme vivant une relation forte avec Colonel, son border terrier. Les chiens et les chats font vendre et leur population explosent en France. C’est une passion généralisée alors que la biodiversité naturelle s’effondre. Les Français feraient mieux d’investir dans la conservation de la vie sauvage. Mais les temps sont aux plaisirs égoïstes.
Hélène Gateau : « Une femme sans enfant est déjà mise dans une case ; si en plus elle affirme préférer avoir un chien car c’est moins de contraintes, c’est la double peine. On la soupçonne d’être misanthrope, on l’accuse d’égoïsme, de souffrir du syndrome Bambi, qui consiste à s’attendrir sur tout être qui n’est pas humain… Colonel est arrivé dans ma vie à 37 ans, un âge où l’on se pose encore plus de questions sur la procréation. Mon besoin de contrôle, ma peur des aléas de la vie, mon individualisme, expliquent sans doute ma décision d’avoir un animal plutôt qu’un enfant. »
Le point de vue des écologistes qui n’aiment pas les chiens
Brutus : Je pense qu’il s’agit plutôt d’un chien qui a décidé d’avoir une humaine.
Jay : Et beh… N’oublions pas que les chiens qui vivent chez ces gens ont fait l’objet de manipulations génétiques, ont été arrachés à leur mère, mal sevrés, trimballés et vendus. « L’amour » d’un chien pour son maître n’est que le syndrome de Stockholm. Quant à l’amour du maître pour son chien…
Michel SOURROUILLE : Hélène croit que « dans notre ADN est inscrite cette faculté à l’alloparentalité, le fait de pouvoir endosser le rôle de parent pour un enfant qui n’est pas le nôtre. » Faux, notre ADN détermine notre physique, pas nos comportements sociologiques. Simone de Beauvoir écrivait à juste titre qu’on ne naît pas mère, notre contexte fait en sorte qu’on pense devoir procréer pour être une véritable « femme ». C’est notre socialisation, notre rapport à la société qui fait en sorte que noue devenons un bonne ou une mauvaise mère, et de plus en plus aujourd’hui gink, refusant d’avoir des enfants pour des raisons écologiques, ce que l’on comprend parfaitement.
OlivierMT : Décider de ne pas avoir d’enfants est très courageux car souvent incompris et bénéfique pour l’humanité car la population mondiale est trop importante.
Sauf qui Peut : On est content pour elle. D’un autre côté, elle rend un énorme service à l’enfant ou aux enfants qu’elle n’a pas eu. Dans une civilisation proche de l’effondrement, c’est presque une preuve de courage de ne pas envoyer des enfants dans l’arène.
Multatuli : Aujourd’hui, faire un enfant c’est l’envoyer dans un monde en effondrement. Difficile d’assumer cet égoïsme. Malgré l’abord étrange de la question, ce témoignage est plutôt courageux.
Alfaroubeira : Coluche dans un sketch : » on a des enfants parce que l’on aime pas frapper les bêtes »
elcondorpasa : ou bien celle-ci aussi : « il y’a des gens qui ont des enfants parce qu’ils n’ont pas les moyens d’avoir un chien »
Linfirmier : En vrai elle fait bien ce qu’elle veut de sa vie. Je veux pas d’enfant non plus (je travaille en pédiatrie, je sais ce que c’est) et franchement ma vie est top. Pas besoin de la gâcher avec un bambin…
SergeK : Moi je vis avec mon ver, en solitaire. On ne se quitte pas et je suis très épanoui dans ma relation… Quand me publierez-vous, LE MONDE ?
Abonné_à_la_limite : Il y a des fois je me demande pourquoi je suis abonné au Monde… Certains commentaires sont plus intéressants et profonds que les articles…
En 2020, l’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,83 enfant par femme en France et de 1,50 enfant par femme dans l’ensemble de l’Union européenne à 27 pays. Source : Eurostat (extraction du 10 janvier 2023).
Bon je ne comprends pas pourquoi il y a une campagne médiatique contre la natalité en Europe alors que c’est une bataille acquise depuis plus de 50 ans ! Le taux européen est largement inférieur du seuil de renouvellement ! Mais les bécasses féministes intégristes n’en finissent pas de fêter leurs avortements ! Grotesque ! Il serait peut être temps de s’occuper des cas en dehors de l’Europe !
Mis à part sur Biosphère, et chez Démographie Responsable, où as-tu vu une campagne médiatique CONTRE la natalité en Europe ?
Mis à part du côté des ginks, et des «bécasses féministes intégristes» (bonjour les misogynes), notamment celles qui préfèrent avoir un chien qu’un gosse (bonjour les cases), qui sont celles et ceux qui se réjouissent de ces taux de 1,83 et 1,50 ?
Et qui sont ceux qui s’en désolent ? Et/ou qui s’inquiètent du vieillissement du Vieux Continent, et de ses conséquences. Le comble serait que ces derniers soient les mêmes que ceux qui nous parlent de «grand remplacement», de ces migrants tous criminels et patati et patata. Faut quand même être un peu logique, ON ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre et en même temps.
– « Il serait peut être temps de s’occuper des cas en dehors de l’Europe ! »
Et d’abord de quel droit ? Et de toute façon COMMENT ?
Puis pour en revenir aux bécasses de féministes intégristes, et ben vas lire leurs sites de propagandes ! Car ces misandres dans le genre stigmatiser tous les hommes en les mettant tous dans le même panier, hein !
Non mais je rêve ! Mais jusqu’où vont aller ces abrutis qui pleurnichent lorsqu’ON les qualifie de khmers verts ? Non seulement il ne faudrait pas aimer les gosses, du moins ne pas en faire, mais en plus il faudrait ne pas aimer les chiens. Faudrait juste aimer les loups.
Toutes et tous, toustes nous devrions avoir notre loup ! 63 millions de loups !
Et autant de renards, de sangliers, de blaireaux et j’en passe. N’importe quoi !
PS : Si mon amour des chiens, et des chiennes, et des chattes aussi, vous intéresse… lire mes commentaires sur “Éliminons chiens et chats de compagnie”, lien en bas de l’article.
Pour revenir à cet article du MONDE : « Une femme sans enfant est déjà mise dans une case, si en plus elle affirme préférer avoir un chien, c’est la double peine »…
Eh ben oui, c’est peut-être con mais c’est comme ça ! Les cons ont besoin de caser le gens dans des cases. Et même que c’est dans leur ADN.
Tiens, moi par exemple, non seulement j’ai le gène qui me fait aimer les chiens, mais en plus j’ai celui qui me fait aimer les chattes. Et en même temps celui pour les gosses.
Et en plus celui pour les cocos, les gauchos et j’en passe. N’importe quoi !
Alors, dans quelle case ON me met, hein ? Et à combien de peines suis-je con damné ?
Des cons il y en a partout. Chez ceux qui aiment les chiens, chez ceux qui ne les aiment pas. Les chiens, les chats, les loups, les gosses, les bécasses ou n’importe quoi, la règle reste la même. Ce qui fait qu’ON ne peut pas mettre tous les cons dans une même case.