5 avril 2023. Nous avons dépassé ce jour 7000 articles, 7005 pour être précis. Comme l’histoire de ce blog a commencé le 13 janvier 2005, il compte donc en moyenne plus d’un article chaque jour. Il y a 28 110 commentaires, soit 4 commentaires en moyenne pour chaque article.
Malgré tous nos efforts constants de contenu, nous reconnaissons que la fréquence de visite sur ce blog est encore modeste. Nous ne sommes pas l’influenceur que nous aurions voulu devenir ! Il y a en moyenne chaque jour 2500 impressions, soit la fréquence à laquelle un Internaute a vu un lien sur Google vers notre blog. Le nombre de fois qu’un utilisateur clique spécifiquement vers notre contenu est quotidiennement de 150. En premier lieu viennent ceux qui cliquent vers « Biosphère, le point de vue des écologistes » ; il restent en moyenne 9 minutes à consulter notre blog.
Nous regrettons fortement que l’article le plus demandé en deuxième lieu soit :
le Mahatma Gandhi était-il un pervers polymorphe ? (22 juin 2013)
Les lecteurs avides de sensationnalisme en ressortent frustrés, nous avons en effet ajouté comme avertissement préalable : Cet article sur la « perversité » de Gandhi a été publié en 2013, ce blog ayant démarré en 2005. C’est le plus visité parmi les 6647 article parus à ce jour (23 août 2022) sur ce blog biosphere. Comme vous allez le lire, cette « perversité » n’est qu’un mythe. La « grande âme » doit au contraire être considéré comme une référence majeure pour l’humanité.
Par contre l’article qui vient en troisième lieu marque l’importance ressentie du basculement en cours de l’anthropocentrisme (l’humain est supérieur aux animaux) à l’écocentrisme (l’homme n’est qu’un animal parmi d’autres).
Définir anthropocentrisme, biocentrisme, écocentrisme (15 décembre 2012)
Nous ne résistons pas au plaisir de vous rappeler le contenu de notre tout premier article qui montre la sensibilité que nous avons donné à notre blog. L’association loi 1901 Biosphere à l’origine de ce blog a pour objet officiel défense des intérêts de la biosphère.
solidarité avec les bonobos (13 janvier 2005)
D’un côté le tsunami pourrait faire aujourd’hui 150 000 victime humaines, de l’autre chimpanzés, gorilles, orangs-outans et bonobos risquent de complètement disparaître dans une ou deux décennies. D’un côté les soubresauts de la planète laissent en vie largement plus de 6 milliards d’humains, de l’autre l’activité de ces mêmes humains élimine leurs plus proches cousins par la déforestation, la chasse et la pression de la démographie humaine. D’un côté les aides publiques d’urgence en faveur de l’Asie dépassent déjà 1,2 milliards de dollars (sans compter la générosité privée), de l’autre il faudrait seulement 25 millions de dollars pour enrayer l’irrésistible baisse des populations de primates.
L’humanité envoie en avion ses touristes occidentaux à l’autre bout du monde pour accélérer le changement climatique, mais elle n’a presque aucun respect pour la vie des non-humains sous toutes ses formes ; l’humanité s’apitoie sur son propre sort, mais elle n’a pas beaucoup de considération pour le déclin de la biodiversité dont elle est pourtant le principal responsable.
Il y a quelque chose d’absurde sur cette planète…
Nos articles antérieurs sur la fréquentation de ce blog biosphere
1000 articles et rien ne change (19 janvier 2010)
2000 articles sur ce blog et rien n’a vraiment changé (29 décembre 2012)
archives : 1000 articles et rien ne change (19 janvier 2010)
Cette première contribution « Solidarité avec les bonobos » a été suivie par une analyse de plus en plus régulière de l’information véhiculée par LeMonde, jusqu’à pouvoir écrire presque chaque jour un article, et rien ne change : janvier 2010, un tremblement de terre en Haïti, les médias se déchaînent ; 2010 année mondiale de la biodiversité, tout le monde s’en fout. La même conclusion s’impose aujourd’hui comme hier, il y a quelque chose d’absurde sur cette planète.
2000 articles sur ce blog et rien n’a vraiment changé (29 décembre 2012)
C’est notre 2000ème post sur ce blog avec 4048 commentaires. Et depuis douze ans, rien n’a fondamentalement changé, nous sommes toujours préoccupés par l’accessoire au point d’en oublier l’essentiel. La 18e conférence de l’ONU sur le climat s’est tenu à Doha jusqu’au 7 décembre 2012. Vingt ans de négociations, un nouvel échec ! Les négociations internationales ne servent absolument à rien. Le 13 décembre 2012 a été la date retenue par l’OMT (Organisation mondiale du tourisme) pour marquer l’arrivée symbolique du milliardième touriste qui a voyagé de par le monde en 2012. Comme si le réchauffement climatique n’existait pas !
La même conclusion s’impose aujourd’hui comme il y a huit ans : il y a quelque chose d’absurde sur cette planète. Et cela s’appelle l’espèce humaine.
– « […] il y a quelque chose d’absurde sur cette planète. Et cela s’appelle l’espèce humaine. » (29 décembre 2012)
Comme l’autre avec son bouquin « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! »
Et ça nous avance à quoi de conclure ainsi ? Comme si les bonobos et les baleines trouvaient ce monde absurde. J’en doute. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout ? Il n’y a que l’Homme qui soit capable de juger de ça, et de se pourrir la vie avec tout un tas de trucs et de problèmes à la con. Mais tant qu’ON y est, déclarons haut et fort qu’il est urgent de se suicider, de nous entretuer, tous ensemble tous ensemble ouai ouai ! Juste pour sauver la planète. Misère misère !
Chapeau ! En effet 7000 ça commence à faire. Et 28 110 commentaires, soit 4 commentaires en moyenne pour chaque article aussi. Quant à la durée de vie, 18 ans… chapeau bas !
Maintenant je serais curieux de comparer l’audience avec d’autres blogs, tant qu’à faire consacrés eux aussi en écologie dans tous ses domaines, du moins s’en prétendant.
Et de voir aussi, toujours par simple curiosité, l’évolution du nombre de commentaires et de commentateurs depuis ce 13 janvier 2005. Et la qualité si ça vous amuse.
Et si j’étais taquin, je demanderais en plus et en même temps une estimation du bilan carbone de tout ça. Juste pour avoir une idée ce que l’amélioration de notre intelligence collective coûte à notre pauvre planète. Ou à la biosphère, si vous préférez. 😉
Cela correspond à 20 ouvrages de 350 pages, bravo, il faut le faire. En tout cas le sujet le mérite, car rien n’aura plus d’importance si la nature est détruite, notre économie n’est qu’une petite partie de l’écologie.
Encore toute mon admiration pour cet énorme travail.