Autrefois on se déplaçait à pied, à dos d’âne, à cheval, en voiture à cheval, en bateau à voile et on communiquait à distance par courrier qui mettait un temps fou pour arriver au destinataire. Les gens allaient se distraire au spectacle quand ils en avaient les moyens. Les pauvres mangeaient peu et avaient froid en hiver. Les riches mangeaient beaucoup et en hiver ils se rapprochaient du feu de la cheminée qui consommait énormément de bois. Les riches comme les pauvres succombaient quand ils étaient atteints de maladies graves. Aujourd’hui, la plupart du temps, ils survivent, et ils se déplacent à pied, en vélo, en voiture, en métro, en train, en bateau, en avion et ils communiquent à distance par internet, par téléphone, par radio, et par télévision. Ils appuient sur un bouton pour chauffer leur habitation.
Nos aspirations semblent à peu près les mêmes que celles des anciens. S’habiller, se déplacer, se chauffer, se nourrir, se distraire au spectacle ou entre amis, se soigner. Simplement les moyens ont changé parce que nous sommes des primates à très gros cerveau qui finissent toujours par trouver des solutions pour satisfaire leurs aspirations et leurs besoins pour aller plus vite et plus loin. Malheureusement cela ne peut se faire que par des industries qui polluent l’air, l’eau, la terre et stérilisent de grands espaces. On parviendra à moins polluer, et c’est déjà le cas dans une certaine mesure. Mais on ne guérira pas notre Terre malade d’une humanité devenue pléthorique, uniquement en incitant les humains à mener une vie plus sobre. En un siècle et demi, grâce notamment au progrès de la médecine, les hommes sont tout simplement devenus beaucoup trop nombreux. La population mondiale a été multipliée par 10 environ dans ce laps de temps et par 35 si on compare à la population évaluée au temps du Christ.
C’est bien d’être sobre (et je pense que je le suis), mais le résultat risque d’être bien maigre. A mon sens la mesure phare en matière d’écologie est de clamer haut et fort que la courbe démographique mondiale doit se stabiliser au plus vite, puis s’inverser pour que la population humaine globale diminue. Nous vivons un raz-de-marée humain. Et le drame est bien là. Toutes les autres dispositions réclamées par les écologistes (dont je suis) sont évidemment bonnes : agriculture biologique, protection des habitats naturels, recyclage des déchets, lutte contre la pollution, etc. Mais je suis étonné que la question démographique soit presque toujours passée sous silence. Il faut parler de cela et il existe d’ailleurs une association dont c’est précisément le sujet. Il s’agit de l’ Association pour une démographie responsable.
Philippe Dupont, auteur de plusieurs livres, entre autres « Le livre des animaux sauvages » et « Les gardiens de la vie sauvage »…
Conseil de lecture : « Arrêtons de faire des gosses (comment la surpopulation nous mène à notre ruine) » de Michel Sourrouille aux éditions Kiwi (collection lanceurs d’alerte)
Ce texte me semble de bon sens (d’accord aussi avec BGA80 pour insister sur le rôle de l’hygiène plus encore que celui que la médecine).
La sobriété nous sauvera d’autant moins qu’il est impossible de l’imposer à la plus grande partie de l’humanité … qui l’est déjà sobre, donc on ne gagnera rien de ce côté là. On perdra même si l’on veut donner un meilleur niveau de vie au plus grand nombre
Il n’y a donc pas d’autres solution à l’équation que d’être moins nombreux.
Tant qu’on en sera à penser qu’être sobre («et je pense que je le suis») se limite à «seulement» 2 planètes au lieu de 4… à «seulement» 250 esclaves 24H/24 au lieu de 500… à trier ses déchets et fermer le robinet lorsqu’on se brosse les dents… alors c’est sûr, cette la «sobriété» là ne règlera pas le Problème.
» En un siècle et demi, grâce notamment au progrès de la médecine, les hommes sont tout simplement devenus beaucoup trop nombreux. »
–> Je me permets de corriger cette affirmation. Ce n’est pas la médecine le plus grand responsable de l’allongement de la vie, mais c’est l’hygiène ! Par exemple, par le ramassage des poubelles, de l’installation de l’eau courante à tous les domiciles et la production massive de savon à bas coût. Certes, la médecine est pour beaucoup responsable, mais l’hygiène reste le principal facteur. Cependant avec la médecine, on va beaucoup trop loin, on fait de l’acharnement thérapeutique en maintenant en vie des gens qui doivent mourir alors qu’ils n’ont plus aucune autonomie pour vivre, voir même sont devenus végétatifs avec un cerveau légumifié. Bref, il faudrait aussi laissé la liberté d’être euthanasié pour les gens qui le souhaitent et qui ont un bilan médical sans espoir.
En quelque sorte Monsieur Dupond, auteur de plusieurs livres, nous dit que ça ne sert à rien de prôner la simplicité et la sobriété. Plus exactement, il dit qu’elles ne suffiront pas, vu notre nombre. C’est vrai ça. Et alors, yaca quoi ?
– « A mon sens la mesure phare en matière d’écologie est de clamer haut et fort que la courbe démographique mondiale doit se stabiliser au plus vite, puis s’inverser pour que la population humaine globale diminue ».
Oh si ce n’est que ça, alors éclairons les ténèbres et clamons. Tous ensemble tous ensemble, clamons haut et fort que nous sommes (qu’ils sont) trop nombreux !
Et puis exigeons ! Exigeons ? Et quoi exactement ? Euh… déjà qu’on en parle. Ah oui ça on peut faire, blablater, écrire des bouquins, toujours plus, organiser de grandes messes, se conforter entre potes, se bouffer le nez avec les autres etc. tout ça on sait faire.
Oui je sais, je me moque encore. Mais c’est pas grave va. 🙂
« C’est vrai ça. Et alors, yaca quoi ? »
Et ben, çà se finira par une solution ou plus exactement la solution de tous nos anciens, de tous nos ancêtres, l’éradication des bouches en trop ! Comme toujours les dirigeants en arriveront à l’éradication des bouches en trop pour lutter contre la pression démographique. D’autant que les syndicats et autres gauchistes ne font qu’exciter les envies du toujours plus, en manifestant pour réclamer du pouvoir d’achat, plus de pouvoir d’achat sans travailler s’ils le peuvent ou alors en travaillant moins, ou alors en ne travaillant pas plus lorsqu’ils sont contraints d’un compromis. Bref, il n’a jamais été possible de rendre raisonnable 95% de la population qui veut toujours plus…. Alors lorsque les ressources naturelles seront insuffisantes et plus difficiles d’accès, les dirigeants du monde feront semblant de se disputer pour justifier un conflit et procèderont à la guerre…
En gros, tu vas dans mon sens. Comme moi tu ne fais que dire qu’il n’y a pas de solution. Si ce n’est cette «solution» qui n’en a que le nom, et encore. La seule chose qui nous distingue c’est que toi, en attendant, tu te plais à cracher ton fiel sur les gauchos, les bobos, les migrants, les yachtistes et Jean Passe. Et que moi je me plais à rire de tout ce cirque et de ses clowns en tous genres. La joie de vivre bordel ! C’est ça l’essentiel. 🙂