– A la radio ce matin : « Les histoires d’automobilistes, c’est pas forcément de droite ou de gauche. » Il s’agit de la controverse sur la suppression des panneaux de signalisation des radars. Le Premier ministre de droite en appelle à la responsabilité et à piéger les automobilistes, ses députés de droite se veulent « populaire » (populiste) et chouchoutent les automobilistes.
– Position du parti socialiste : il ne dit rien, il rigole, mais qu’auraient fait les députés socialises s’ils étaient au pouvoir. Sans doute la même fronde que l’UMP, et le refus de parler au nom de l’intérêt général.
– Quel est l’intérêt général : Ce n’est pas simplement 4 000 morts chaque année en France suite à un accident de la route. Rouler vite est un crime contre la planète. En effet notre goût de la vitesse est en décalage complet avec la contrainte énergétique qui émerge : nous avons passé le pic pétrolier et le réchauffement climatique fait déjà ses effets. Comment diminuer d’un facteur 4 nos émissions de gaz à effet de serre sans modification lourde de nos habitudes ?
– Un débat qui commence en 2005 : Nos responsabilités, nous les connaissons officiellement depuis six ans. Dans son rapport annuel 2005, le mot d’ordre de l’Agence Internationale de l’Energie devenait : « Economisez l’énergie, économisez le pétrole ! Et diversifiez-vous, s’il vous plaît. Sortez du pétrole ! » L’AIE invitait donc les gouvernements à préparer une série de mesure, par exemple réduction à 90 km/h de la vitesse sur autoroutes…
En août 2005, le Premier ministre français avait réuni les dirigeants du secteur de l’énergie. Le ministre de l’industrie insiste : « Il faut donner quelques signaux forts pour que tout le monde comprenne qu’il est concerné et pour longtemps par la hausse des prix du pétrole. On peut imaginer par exemple une réduction de la vitesse sur les autoroutes à 115 km/h ». A l’époque, le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait pris position contre la limitation de vitesse !
CONCLUSION : Pour une fois, nous sommes d’accord avec la conclusion de l’Editorial du Monde (25 mai 2011) : « Gouverner, c’est comme conduire : il faut choisir. En l’occurrence entre la responsabilité, quelle qu’en soit la rudesse, et un laxisme dont les motivations électoralistes ne sont pas glorieuses. »
Encore un article de pauvre gauchiste coincé qui vit certainement dans une grande ville et fait 20 km par mois au volant. Tu veux sauver la planete en tapant sur les automobilistes tete plate? Ben t’es mignon avec ton sauvez l’environnement, mais j’espere qu’avant de t’attaquer aux automobilistes tu va t’en prendre a toi meme ok? J’espere que jamais dans ta vie tu n’as pris l’avion, que tu n’utilise pas d’eau chaude pour te laver, que tu te douche une fois par semaine, que tu n’a jamais acheté de produit ou denrée alimentaire venant de chine ou de l’autre bout du globe, que tu n’utilise aucun appareil electrique et que tu a un vélo fait un produits recyclés… pck dans le cas contraire tu ne vaux pas mieux que l’automobiliste lambda, tu es meme bien pire. L’exemple type d’abruti qui se dit écolo et qui va au marché acheter un melon en hiver qui est arrivé en avion en France puis par camion, plutot que de prendre ta voiture pour aller acheter du produit français. A chaque fois que je lis un article d’une débilité profonde comme la tienne, je n’ai qu’une envie aller allumer le moteur de ma voiture et la faire tourner toute la nuit juste pour t’emmerder.
@ Ben
Un grand nombre de militants critiquaient le fait qu’Al Gore se montre dans son film se déplaçant avec voiture et avion, tout en nous incitant à opter pour des choix plus écologiques. Mais comment imaginer une campagne médiatique d’une telle envergure sans moyen de transport rapide permettant à Al Gore de parcourir les continents ? D’autre part, aurions-nous cru à l’image d’un Al Gore ne se déplaçant qu’à cheval et en train ? Enfin, si nous refusons les paradoxes des autres, force est de constater que nous fonctionnons sans cesse avec eux dans notre cas personnel.
Sur ce blog, nous sommes clairs avec les paradoxes des autres : nous espérons que chacun fait ce qu’il peut pour réduire ses propres contradictions pour « sauver la planète ». Jamais il ne nous viendrait à l’esprit d’utiliser les mots « pauvre gauchiste », « tête plate », « abruti », « débilité profonde »…
lotomobile est dextrm droite de mm le fascisme 1dustri-l dont nuclér preuve « louis renault » figure sur 1 foto en bonne place a-v « adolfe itlr » à brl1
lotomobile est dextrm droite de mm le fascisme 1dustri-l dont nuclér preuve « louis renault » figure sur 1 foto en bonne place a-v « adolfe itlr » à brl1
Vitesse généralisée de l’automobiliste : 6 km/h
Le problème de l’automobiliste est la raréfaction du pétrole, ce qui nécessite son acceptation d’une hausse du prix de l’essence et d’une limitation de sa vitesse moyenne.
De toute façon, l’automobiliste, s’il réfléchissait, calculerait qu’il roule à peine plus vite qu’un piéton :
Si on divise le nombre de kilomètres parcourus par une voiture par le temps de déplacement, le temps de travail afin d’obtenir les ressources nécessaires à son acquisition, à son usage et à son entretien, on obtient une vitesse « généralisée » d’environ sept kilomètres à l’heure, un peu plus grande que la vélocité d’un homme au pas, mais sensiblement inférieure à celle d’un vélocipédiste. Le résultat obtenu, arithmétiquement, signifie ceci : le Français moyen, privé de sa voiture, donc libéré de la nécessité de travailler de longues heures pour se la payer, consacrerait moins de temps généralisé au transport s’il faisait tous ses déplacements à bicyclette. Ce scénario alternatif serait jugé par tous absurde, intolérable. Et cependant il économiserait du temps, de l’énergie et des ressources rares, il serait doux à ce que nous nommons l’environnement.
(calcul fait par Jean-Pierre Dupuy)
Vitesse généralisée de l’automobiliste : 6 km/h
Le problème de l’automobiliste est la raréfaction du pétrole, ce qui nécessite son acceptation d’une hausse du prix de l’essence et d’une limitation de sa vitesse moyenne.
De toute façon, l’automobiliste, s’il réfléchissait, calculerait qu’il roule à peine plus vite qu’un piéton :
Si on divise le nombre de kilomètres parcourus par une voiture par le temps de déplacement, le temps de travail afin d’obtenir les ressources nécessaires à son acquisition, à son usage et à son entretien, on obtient une vitesse « généralisée » d’environ sept kilomètres à l’heure, un peu plus grande que la vélocité d’un homme au pas, mais sensiblement inférieure à celle d’un vélocipédiste. Le résultat obtenu, arithmétiquement, signifie ceci : le Français moyen, privé de sa voiture, donc libéré de la nécessité de travailler de longues heures pour se la payer, consacrerait moins de temps généralisé au transport s’il faisait tous ses déplacements à bicyclette. Ce scénario alternatif serait jugé par tous absurde, intolérable. Et cependant il économiserait du temps, de l’énergie et des ressources rares, il serait doux à ce que nous nommons l’environnement.
(calcul fait par Jean-Pierre Dupuy)
Qu’on nous cache les radars et qu’on nous sanctionne d’un retrait de 3 points l’usage du téléphone tenu en main dans notre chère bagnole, « ça nous emmerde ».
D’autres rétorqueront : « On devient con. »
Sandrine Blanchard (LeMonde daté 26 mai 2011)
Qu’on nous cache les radars et qu’on nous sanctionne d’un retrait de 3 points l’usage du téléphone tenu en main dans notre chère bagnole, « ça nous emmerde ».
D’autres rétorqueront : « On devient con. »
Sandrine Blanchard (LeMonde daté 26 mai 2011)