Nous serons présents à la prochaine Foire Echobio de Monbéliard, les samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020. N’hésitez pas à venir visiter ce salon. Un peu plus tard, nous devrions tenir un stand au Salon Marjolaine à Paris – Vincennes du 7 au 15 novembre 2020. Les évolutions de la législation sanitaire laissent encore planer quelques incertitudes. Nous vous confirmerons aussi vite que possible la tenue de cette manifestation qui constitue le principal salon écologique de France en terme de fréquentation. Notre président, Denis Garnier, y donnera une conférence sur le thème : « Épidémies et démographie ».
Nous avons le plaisir d’accueillir Monsieur François Ramade parmi nos membres d’honneur. François Ramade est un scientifique très réputé, spécialiste de l’éco-toxicologie et auteur d’un grand nombre d’ouvrages qui font référence. Il a également traité dans plusieurs livres scientifiques l’état de la démographie mondiale et l’incontournable urgence de stopper au plus vite la prolifération humaine pour amorcer un déclin qui permettrait de mettre en adéquation les effectifs humains et la pérennité de la biosphère. C’est notamment le cas de la première édition de son ouvrage « Ecologie appliquée » ( Décembre 1973). Il a récemment développé cette question dans son dernier ouvrage « Introduction à l’ Écologie de la conservation; la protection de la nature pour une Humanité durable » ( 725 p. , 330 figures), publié en fin janvier 2020 par Lavoisier Tec&Doc. François Ramade est aussi membre depuis 1973 du Population Référence Bureau de Washington qui est une ONG consacrée à l’étude de l’état de la démographie mondiale et des mesures mises en œuvre pour la stabiliser. Cette ONG publie un remarquable ensemble de statistiques démographiques (la World population Data Sheet) que notre association utilise fréquemment).
Les initiatives et réalisations de nos adhérents
Jean-Michel Favrot a réalisé le site Co-locaterre, l’impasse évolutive, Très clair et bien conçu, ce site évoque les différents défis auxquels la biosphère est confrontée et accorde évidemment une très large place à la question démographique. Il est possible d’écrire à l’auteur et d’échanger avec lui sur tous ces sujets via une page contact. Jean-Michel Favrot termine actuellement la rédaction d’un ouvrage sur ce thème, nous vous tiendrons au courant de sa parution.
Michel Sourrouille anime le blog Biosphère Info et le site de documentation des écologistes Biosphère Ouvaton. Il vient de publier sur son blog un ensemble très complet d’articles consacrés à l’œuvre de Thomas Malthus où il rappelle en quoi cet économiste a été précurseur et combien nombre des reproches qui lui sont encore aujourd’hui adressés sont infondés. Il présente ainsi ces articles : « Il faut bien connaître MALTHUS avant d’oser le critiquer. En effet Thomas Robert MALTHUS (1766-1834) peut être considéré non seulement comme l’analyste le plus perspicace de la problématique démographique, mais aussi comme un précurseur de l’écologie. Le terme « malthusien » est entré dans le dictionnaire pour qualifier ceux qui veulent limiter la fécondité humaine pour l’adapter à l’état des ressources naturelles. Cette relation entre population et ressources est à la base du raisonnement des écologistes… » Il est à noter que cette série d’articles provient d’un livre sur Malthus qu’une société d’édition, se revendiquant pourtant des mouvements décroissants, a refusé de publier. Cela illustre le caractère toujours très sensible de la question (voir à ce sujet: Malthus, considérations de Serge Latouche).
Vous trouverez via ce lien la liste de l’ensemble des articles de cette série . Le même site propose également plusieurs extraits de l’œuvre de Malthus (voir sur ce lien). Par ailleurs, Michel Sourrouille fera paraître en novembre prochain, aux éditions Kiwi, un nouvel ouvrage : « Arrêtons de faire des gosses, la surpopulation nous mène à notre perte ». Il est possible de pré-commander l’ouvrage ici (couverture en PJ).
Martin Rott prépare une série de conférences sur le thème « Ecologie et Démographie ».
Sondage et amélioration du site
Nous avons récemment amélioré notre site internet en présentant de façon plus évidente les grandes lignes de nos motivations et de nos engagements. Nous avons également rendu plus clair l’accès aux différents chapitres. Par ailleurs nous avons lancé un sondage pour que chacun puisse donner son avis et nous suggérer d’autres améliorations, n’hésitez pas à y répondre.
Bonjour Michel C
« S. Latouche, V.Cheynet, N.Hulot, P.Rabbi et j’en passe refusent-ils de parler de ce problème ? »
Oui, je ne les ai jamais entendu en parler par eux-mêmes , seulement en réponse à des questions (Pour Latouche il semble y avoir une légère évolution ces derniers temps et La Décroissance à fait une fois un dossier en réponse aux différentes thèse antinatalistes mais à charge).
Un écologiste politique se doit de garder un minimum de contact avec l’écologie scientifique. Qu’un écologiste puisse ne pas s’inquiéter qu’une espèce ait des effectifs 1000 fois plus importants que ceux que la nature octroie aux espèces prédatrices de sa taille me semble une aberration.
Aucun de ces personnages n’a jamais pu expliquer où l’on mettait le reste du monde vivant quand il y avait 8 milliards d’hommes, pourtant ils prétendent le défendre. Il faut vite répondre il n’y a presque plus rien.
Que le journal La Décroissance ait fait un dossier en réponse aux différentes thèse antinatalistes (dossier certes à charge) est déjà la preuve qu’il n’y a pas de tabou chez eux. Maintenant pourquoi voudriez-vous que tout le monde, déjà tous les décroissants, adhèrent à vos idées voire à celles de Malthus ?
A t-on encore le droit d’être intelligent ? Croyez-vous que cette histoire selon laquelle une espèce avec «des effectifs 1000 fois plus importants que ceux que la nature octroie aux espèces prédatrices de sa taille» puisse représenter un argument capable de me convaincre ? Quels étaient les effectifs des bisons d’Europe et d’Amérique il y a 1000 ans ? Et ne serait-ce qu’il y a 200 ans ? Et d’ours, de loups, d’éléphants, etc. etc. ? Est-ce le «surnombre» qui est la cause de la disparition du dodo à la fin du 17ème siècle ? Ne serait-ce pas plutôt autre chose ?
oui je pense que c’est un argument capable de convaincre toute personne de bonne foi, comment voulez-vous que la mégafaune subsiste dans un monde avec autant d’hommes ? C’est tout simplement une question de place. il y avait des lions en France il y a 5000 ans, où les mettrions nous aujourd’hui à 66 millions, c’est tout simplement impossible,
Je vous demande pardon Michel C mais vous parlez la d’un sujet que manifestement vous ne connaissez pas. Votre refus d’engagement vous éloigne des milieux militants et vous dites ainsi des choses en complète contradiction avec la réalité.
Ainsi le « tabou » que j’évoque n’est pas un mot lancé en l’air pour clore le débat. Il est une réalité tangible dans presque tout le spectre politique et dans la majorité des milieux écologistes. Ils ne sont pas seulement en désaccord comme vous le sous-entendez, ils ne veulent pas en parler, ils considèrent le sujet comme indécent et d’ailleurs ils n’en parlent pas d’eux-mêmes et n’évoquent leur désaccord que si on les pousse sur le sujet, sinon c’est simplement silence complet.
Avant de balayer les propos des autres d’un « ben voyons » un peu facile, renseignez-vous sur ce qui se passe effectivement sur le terrain. Venez sur les manifestations et salons écolos, vous verrez ce qu’il en est.
Bonjour Didier Barthès.
Un sujet que manifestement je ne connais pas ? Je suppose que vous parler là de cette histoire de tabou. Si c’est ça, je vous demande pardon moi aussi, mais nous ne devons pas avoir la même définition du mot TABOU.
Serge Latouche, Vincent Cheynet, Nicolas Hulot, Pierre Rabbi et j’en passe refusent-ils de parler de ce problème, qui vous tient autant à coeur ?
Bien sûr, vous direz que lorsqu’ils en parlent, c’est seulement «si on les pousse sur le sujet» et seulement pour exprimer leur désaccord. C’est peut-être un peu facile, non ?
Qu’en est-il alors de tous ces auteurs parmi lesquels des démographes (comme Alfred Sauvy ou Gérard Calot) qui ont approfondi le sujet, sans qu’on ait eu besoin de les y pousser ? Qui sont ceux qui parlent de «faux tabou», de «faux problème», d’ «arnaque», d’«arguments fallacieux» etc. etc. ? De vulgaires natalistes, peut-être ? Là encore c’est un peu facile, autrement dit, ben voyons !
Comme le dit très justement Vincent Cheynet, ce débat est pipé. Que ça nous plaise ou non, c’est un fait.
Mais si ça peut vous consoler dites-vous que ce ne sont pas les débats pipés qui manquent. Pipés ou «tabous» (si vous y tenez autant) peu importe. Essayez donc de discuter avec des vegans, justement si vous n’en êtes pas un pur et dur. Ou avec des aficionados (amateurs de corridas), ou des passionnés de chasse à courre, ou des passionnés de grosses bagnoles, de vitesse, de compétitions (à la con), d’innovations (idem), etc. etc.
« »(comme Alfred Sauvy ou Gérard Calot) qui ont approfondi le sujet, » »
Ces deux individus n’ont plus aucune pertinence, puisqu’ils sont nés en 1898 pour Alfred Sauvy et 1934 pour Gérald Calot, ils n’ont livré que leurs analyses concernant leur époque, pas celle d’aujourd’hui !
Et bien sûr, Ian Angus et Simon Butler (auteurs de «Une planète trop peuplée ?») eux non plus n’ont aucune pertinence.
Normal, ils ne sont pas démographes. Ben voyons !
Malthus, lui au moins, il avait toutes les qualités requises pour expliquer le problème du «surnombre» en 2020.
J’entends par là, que je n’ai pas besoin d’auteurs du passé, pour me rendre compte que nous sommes trop nombreux sur Terre,
En effet, j’ai dit que Malthus a eu raison trop tôt. Mais même si Malthus ne serait jamais né et n’aurait jamais existé, j’en serais venu aux mêmes conclusions sur le fait qu’on soit trop nombreux sur Terre, la déduction me suffit.
Rappel pour les lecteurs, Démographie Responsable est la seule association écologiste française qui se préoccupe de l’influence du nombre des hommes sur la biosphère.
Elle regroupe aujourd’hui plusieurs centaines d’adhérents et de nombreux scientifiques ou personnalités qui tentent de briser le tabou qui entoure la question.
Elle organise de nombreuses conférences et est présente sur les grands salons écologistes: Primevère, Marjolaine, Vivre Autrement, Les foires de Colmar et de Montbéliard, Alternatiba…
Son site est consultable en cliquant sur la signature de ce commentaire.
Le TABOU c’est le truc qui tue. Une fois qu’on a balancé le truc on a tout dit.
– «Nous on ne fait pas semblant, nous on est sérieux, nous on veut vraiment régler les problèmes, nous on est des purs, des durs, des vrais ! La preuve, nous on ose en parler ! Les autres sont des mous, des faux-culs, des écotartufes etc. la preuve pour eux le sujet est TABOU !»
Ben voyons ! Tabou ? Mais nom de dieu quel tabou ?
Et tous ces gens qui ne refusent pas d’en parler, mais qui toutefois persistent à dire que LE Problème n’est pas là mais ailleurs etc. ? Ne faudrait-il pas tenir compte de leurs opinions et convictions ? Et au nom de quoi ? Et tous ces écrits (et bouquins) qui parlent de «faux tabou», qui brisent le «mythe populationniste», etc. faut-il alors les mettre à la poubelle ? Devraient-ils être interdits de publication ? Et cette fâcheuse tendance à ne pas répondre aux questions ? Ces questions seraient-elles taboues, elles-aussi ?