L’émission « Nous n’avons qu’une terre » est initiée par la journaliste Dominique Martin Ferrari ; elle sera diffusée chaque vendredi à 12h sur Divergence FM et en podcast (https://divergence-fm.org). Un tel titre va tout à fait dans le sens de ce blog biosphere et de notre perception de la Terre-mère…
Voici le communiqué de presse :
«Nous n’avons qu’une terre» est le nom d’un rapport commandé par Maurice Strong en 1971, Only One Earth: The Care and Maintenance of a Small Planet, co-écrit par Barbara Ward et René Dubos. Le rapport résumait les conclusions de 152 experts éminents de 58 pays en préparation de la première réunion des Nations Unies sur l’environnement, tenue à Stockholm en 1972. Il s’agissait du premier rapport mondial sur « l’état de l’environnement ». L’environnement, comme le constaterons les Conventions signées au Sommet de la terre en 1992 à Rio se doit d’être géré à l’échelle locale et globale. Seule une harmonie de décisions entre pays riches et plus pauvres peut venir à bout des questions comme le réchauffement climatique ou la perte de biodiversité.
En choisissant ce titre qui fut aussi celui de son émission sur RFI dans les années 90, Dominique Martin Ferrari entend rappeler cette dimension globale des problèmes environnementaux. Derrière ces questions se dessinent une possible mondialisation heureuse, et surtout le maintien de la paix. Autant de valeurs aujourd’hui menacées. Science, diplomatie, sociologie….doivent prendre à bras le corps cette nouvelle manière de voir la planète qui ne peut être en harmonie avec l’homme qu’à la condition qu’on en respecte certains équilibres. Cette émission donnera donc la parole aux experts, scientifiques, décideurs, associations,citoyens qui œuvrent dans la complexité. Première diffusion le 20 Janvier 2023.
Vingt ans après 1972, nos remarques
Lors du sommet de la Terre à Rio en 1992, toutes les composantes de la vie sur Terre étaient mises sur la table, sauf une, la démographie. Maurice Strong, le secrétaire général de cette rencontre, eut beau déclarer que « soit nous réduisons volontairement la population mondiale, soit la nature s’en chargera pour nous et brutalement », dès le début ce sujet était purement et simplement tabou. Parmi les détracteurs qui accusaient des organisations comme Population Action International ou Zero population Growth de vouloir contrôler les populations, on trouvait les pays en développement qui s’insurgeaient d’être accusés des maux de la planète alors que le vrai coupable était selon eux la consommation effrénée des pays riches. Quant à l’argument consistant à dire que la meilleure façon d’atteindre tous les objectifs de développement était de les travailler tous en même temps, il se perdit dans le brouhaha.
Le pays hôte du sommet de Rio, le Brésil, possédant la plus vaste population catholique du monde, l’Eglise eut aussi une influence considérable sur les négociations préliminaires. Elle réussit à faire supprimer l’expression « planification familiale » et le mot « contraception » des ébauches de la déclaration commune du Sommet. Arrivée à sa dernière mouture, l’unique référence de cette déclaration au problème de la surpopulation se trouvait dans une phrase appelant à une « gestion responsable de la taille de la famille, dans le respect de la liberté et des valeurs de chacun, en tenant compte des considérations morales et culturelles ».
Pour en savoir plus
un livre de Michel Sourrouille
Alerte surpopulation – Le combat de Démographie Responsable
à acheter auprès de son libraire de proximité,
ou à commander à la FNAC
https://livre.fnac.com/a17437174/Michel-Sourrouille-Alerte-surpopulation
Terriens plus qu’humains, nous habitons cette demeure spatiale et nous nous devons de la protéger. Mais certains pensent encore que la question de notre surnombre ne pose aucun problème véritable, il suffit d’attendre des épidémies, des famines et des guerres pour que le problème se résolve de lui-même !