La théologie scolastique du Moyen Age formait un tout théorique cohérent, très argumenté. Aujourd’hui ce système nous semble désuet. Demain des mots comme «croissance» et «chômage» nous sembleront aussi bizarres que «anges» ou «immaculée conception». Des intellectuels que nous estimons visionnaires nous montrent la voie d’une spiritualité écologique qui s’épanouira au XXIe siècle. Ainsi, Edgar Morin, 99 ans, et toujours solide face au virus :
« Toutes les futurologies du XXe siècle qui prédisaient l’avenir en transportant sur le futur les courants traversant le présent se sont effondrées. L’expérience des irruptions de l’imprévu dans l’histoire n’a guère pénétré les consciences. J’étais de cette minorité qui prévoyait des catastrophes en chaîne provoquées par le débridement incontrôlé de la mondialisation techno-économique, dont celles issues de la dégradation de la biosphère et de la dégradation des sociétés. Mais je n’avais nullement prévu la catastrophe virale. Cette épidémie nous apporte un festival d’incertitudes. Nous ne sommes pas sûrs de l’origine du virus , nous ne savons pas les mutations que pourra subir le virus au cours de sa propagation, nous ne savons pas quand l’épidémie régressera, nous ne savons pas quelles seront les suites politiques, économiques, nationales et planétaires, nous ne savons pas si nous devons en attendre du pire, du meilleur, un mélange des deux : nous allons vers de nouvelles incertitudes. Mais je garde une certitude avec ces bouleversements, tout ce qui semblait séparé est relié ; cette crise planétaire met en relief la communauté de destin de tous les humains en lien inséparable avec le destin bio-écologique de la planète Terre. Il est tragique que la pensée disjonctive et réductrice règne en maîtresse dans notre civilisation. Pour moi, cela révèle une fois de plus la carence du mode de connaissance qui nous a été inculqué, qui nous fait disjoindre ce qui est inséparable et réduire à un seul élément ce qui forme un tout à la fois un et divers. La science est ravagée par l’hyperspécialisation, qui est la fermeture et la compartimentation des savoirs spécialisés au lieu d’être leur communication. La conviction que la libre concurrence et la croissance économiques sont panacées sociales universelles escamotait la tragédie de l’histoire humaine. La folie euphorique du transhumanisme portait au paroxysme le mythe de la maîtrise par l’homme non seulement de la nature, mais aussi de son destin.
L’épidémie mondiale du virus a transformé un mode de vie extraverti en introversion sur le foyer, mettant en crise violente la mondialisation. Cette dernière avait créé une interdépendance mais sans que cette interdépendance soit accompagnée de solidarité. Pire, elle avait suscité, en réaction, des confinements ethniques, nationaux, religieux qui se sont aggravés. Nous pouvons craindre fortement la régression généralisée qui s’effectuait déjà au cours des vingt premières années de ce siècle (crise de la démocratie, corruption et démagogie triomphantes, régimes néo-autoritaires, poussées nationalistes, xénophobes, racistes). Les déconfinés reprendront-ils le cycle chronométré, accéléré, égoïste, consumériste ? La Covid-19 nous pousse pourtant à nous interroger sur notre mode de vie, sur nos vrais besoins masqués dans les aliénations de la vie quotidienne. Elle devrait ouvrir nos esprits depuis longtemps confinés sur l’immédiat, le secondaire et le frivole, sur l’essentiel : l’amour et l’amitié pour notre épanouissement individuel, la communauté, le destin de l’Humanité dont chacun de nous est une particule. En somme, le confinement physique devrait favoriser le déconfinement des esprits, modérer la bougeotte compulsive et l’évasion à Bangkok, diminuer le consumérisme c’est-à-dire l’obéissance a l’incitation publicitaire. Une réforme de civilisation associerait les termes contradictoires : « mondialisation » (pour tout ce qui est coopération) et « démondialisation » (pour établir une autonomie vivrière sanitaire et sauver les territoires de la désertification) ; « croissance » (de l’économie des besoins essentiels, du durable, de l’agriculture fermière ou bio) et « décroissance » (de l’économie du frivole, de l’illusoire, du jetable) ; « développement » (de tout ce qui produit bien-être, santé, liberté) et « enveloppement » (dans les solidarités communautaires).Toute crise me stimule, et celle-là, énorme, me stimule énormément.
Merci à Edgar Morin pour cette grande lucidité d’esprit.
Il a suffit d’un grain, tout petit, ultra fin
Pour que la machine économique grippe
Pour que la nature, ses droits reprenne enfin
Et que l’humanité tout entière flippe.
Ce petit grain très fin a pour nom Corona
C’est un simple virus, minima du vivant
Pourtant il se propage, et fait de gros dégâts
Dans les rangs des humains de tous les continents.
Point de remède sûr, pour s’en bien préserver
Au mieux on conseille de se terrer chez soi
De se laver les mains, l’hygiène approuver
Pour éviter l’entrée du virus qui fossoie.
A l’hôpital aussi, le personnel soignant
Tente de se garder par le port du masque
Par des combinaisons et l’usage de gants
A tout prix éviter que les aidants casquent !
Sauf que le système nouveau libéral
N’a rien anticipé, que les masques manquent
Que les lits sont rares dans le grand hôpital
Pour les patients que la maladie efflanque.
Dans les habitations, seuls ou en famille
Les gens passent le temps, s’occupent les enfants
Interdit de flâner, de cueillir les jonquilles
Interdit de sortir. Séparés sont les amants.
Quelques uns cependant, l’avenue traversent
Sillonnent isolés, les routes de France
Assurent la logistique, exercent commerce
Pour nourrir et soigner les gens en confiance.
Et chacun d’attendre, d’espérer le moment
De la libération, du rire, de la dive bouteille
Des amis ou amants réunis chaleureusement
Tous ensemble danseront sur la place au soleil.
De cette longue épreuve et fausse guerre
Que retiendrons nous ? Quels enseignements ?
Saurons nous comprendre, changer radicalement d’ère
Redevenir vivants, partageurs, solidaires, aimants ?
Rien n’est moins sûr, car les rois de la finance
Ne veulent pas abandonner leurs rentes
Ils mettent la pression pour que tout recommence
Comme avant, toujours plus d’inutiles ventes !
Pourtant, nous, hommes de tous les territoires
Pouvons nous lever, redresser, révolter enfin
Contre ce commerce fou de choses dérisoires
Et orienter nos existences à de plus nobles fins.
Il a suffit d’un grain, tout petit, ultra fin
Pour que la pollution diminue fortement.
Sur nos côtes réapparaissent les dauphins,
Dans nos villes air pur et calmes bruissements.
Il suffirait d’une prise de conscience générale
Pour évoluer du confinement vers la vie claire
Pour stopper cette course effrénée, infernale
Et vivre unis, solidaires dans un monde solaire.
@ Michel
Voici une citation de Voltaire = « »L’esprit est tout le contraire de l’argent; moins on en a, plus on est satisfait. » »
Comme quoi, cette histoire d’expansion de plaisir date de bien avant l’ère industrielle…. La recherche de satisfactions (expansion de plaisirs) doit prendre sa genèse depuis au moins l’invention de la monnaie, mais je dirais tout de même depuis le début de l’apparition de l’homme sur Terre, il n’ a jamais cessé de rechercher son expansion de confort, de productivité etc… La seule différence d’une génération sur l’autre étant que cette expansion est de plus en plus rapide et vorace du fait des perfectionnements des outils plus efficace d’une génération sur l’autre pour y parvenir… C’est bien inscrit dans les gènes…
Allons ne dis pas de bêtises, tu n’es pas généticien toi non plus, alors tu ne peux pas affirmer que «C’est bien inscrit dans les gènes…»
Par contre, ce qui est certain c’est que le confort est quelque chose de subjectif. Comme le bien-être, comme le bonheur. Et puis tu sais bien qu’il existe mille et une façons de se faire plaisir. Certaines ne coûtent absolument rien, n’ont aucun effet néfaste (faut pas croire que ça rend sourd), ne font de mal à personne (si ce n’est au poignet), pense à Diogène, celui qui vivait dans un tonneau. Et à l’autre bout de l’éventail, il y a tous ces plaisirs débiles. Plaisirs de petits-bourgeois qu’on s’autorise pour faire comme les autres, comme on voit à la télé (hi han hi han !), en se disant «parce que le je vaux bien» et/ou parce que «c’est mon choix». Pense cette fois à cette injonction débile et propre à notre époque, «Vas-y, fais toi plaisir !» Autrement dit «Vas-y, achète ! Vas-y consomme ! Tu as bien bossé, tu as le droit de te faire plaisir maintenant.» Pense aussi à ce vieux réac dans sa chanson Les Vieux mariés : «Tu m’as donné de beaux enfants, tu as le droit de te reposer maintenant. Alors il me vient une idée, comm’eux j’aimerais voyager. Hmmm Voyager.» Comme s’il fallait voyager pour se reposer, ou pour se faire plaisir, n’importe quoi !
Ben si je peux l’affirmer ! Car ce n’est pas seulement visible sur l’être humain mais sur toutes les espèces ! Animaux et insectes compris ! Toutes les espèces recherchent la sécurité le confort et la nourriture abondante…. Toutes les espèces recherchent le bon compromis entre les ces 3 critères en s’installant là où elles pourront obtenir les 3 dans l’optimum d’efficacité…
Par exemple, les hirondelles migrent en Afrique pour l’hiver et reviennent au printemps en Europe, bref la recherche de confort en température et nourriture.
Autre exemple, les araignées sociales que l’on trouve essentiellement en Amérique latine mais aussi dans une moindre mesure en Afrique…. Ces araignées fabriquent des immeubles de toile, des Hlm de toile de plusieurs dizaines de mètres de longueur et même de surface en mètres carrés…. Et ben ces toiles sont réparties en compartiment, comme des cases d’immeubles d’hlm, et si un insecte vient à tomber sur la toile d’une case, ces araignées respectent même des lois, les araignées respectent les cases de leurs congénères voisines, et ne pénètrent pas sur l’espace de l’araignée voisine pour voler la nourriture ! Et oui elles inventent et respectent des lois de vie commune ! Elles sont même capable d’élaborer des stratégies sophistiquées digne de légions romaines pour chasser en attaquant collectivement un buffle de plusieurs centaines de kilos !
Autres exemples, j’ai 4 chattes à la maison, et toutes les 4 ont des goûts alimentaires différents, certaines préfèrent le poisson à la viande, et d’autres la viande au poisson, et même préfèrent certaines viandes à d’autres viandes, soit le boeuf, le canard, le poulet, le jambon….. Et ben si à celle qui préfère le poisson je donne de la viande et l’autre je lui donne du poisson alors qu’elle préfère le poisson, et ben elles vont d’abord vouloir voir dans les gamelles des autres voir si c’est pas meilleur (selon leur goût)…. Les animaux, même parmi une même espèce, ont des préférences alimentaires différents, et les animaux aussi peuvent GASPILLER de la nourriture par caprice de préférence alimentaire…. Elles iront voir jusque dans mon assiette pour voir si c’est pas meilleur dans mon assiette que dans leurs gamelles !
Tu sais, en gros je donne le RSA pour chat, et mes chattes en sont très contentes, canapé gratuit nourriture gratuite, litière gratuite, eau potable gratuite, et tout ça sans effort, ça ne leurs donnent pas envie de chasser sauf pour s’amuser mais sans manger leur proie…. Tu sais en hiver mes chattes dorment sur le canapé car le carrelage froid ça ne leurs plait pas, et l’été c’est l’inverse, elle cherche la fraîcheur et dorment sur le carrelage à la place du canapé… Comme quoi les bêtes ne sont pas si bêtes que ça ! Le RSA pour animaux ça leurs plaît bien plus que tu ne le penses !
Edgar Morin a lui aussi besoin d’espérer. Pas pour lui bien sûr, vu son grand âge. Ou alors si justement, pour lui. Là non plus, l’âge ne fait rien à l’affaire, nous avons tous besoin de nous rattacher à quelque chose, surtout quand ça va mal, quitte à ce que ce soit une branche pourrie. Les religions remplissent bien cette fonction, elles nous aident ou nous permettent de vivre, en attendant. Mais là encore, comme il existe tellement de religions, mieux vaut je pense parler de spiritualité. Rappelons au passage, que l’an dernier le pape François a reçu l’agnostique Edgar Morin.
En tant que penseur de la complexité, Edgar Morin est d’accord pour voir l’homme comme un être doué de raison. Mais il croît aussi que l’homme est également un être de déraison. Autant dire qu’entre les deux son cœur balance.
En ce moment Edgar Morin a lui aussi besoin de croire que cet épisode sera l’occasion de redécouvrir «l’essentiel : l’amour et l’amitié pour notre épanouissement individuel, la communauté, le destin de l’Humanité dont chacun de nous est une particule», il se plait à croire qu’ «En somme, le confinement physique devrait favoriser le déconfinement des esprits, modérer la bougeotte compulsive et l’évasion à Bangkok, diminuer le consumérisme [etc.]» En somme, lui aussi essaie d’y croire, d’être optimiste. Lui aussi a du mal à accepter que ce soit «la régression généralisée, qui s’effectuait déjà au cours des vingt premières années de ce siècle (crise de la démocratie, corruption et démagogie triomphantes, régimes néo-autoritaires, poussées nationalistes, xénophobes, racistes)» , qui l’emporte et qui marque la fin de l’Histoire.
Seulement, même s’il le souhaite au plus profond de son cœur, lui non plus ne parvient pas à y croire vraiment. Je pense qu’Edgar Morin mourra probablement agnostique. Comme moi. Quoi qu’il en soit, en attendant cette crise le stimule, autrement dit elle entretient en lui cette petite lueur d’espoir. Retour donc à la case départ, au début de ce commentaire.
Peut-on faire du business dans un monde dévasté par la covid-19 ? Le patronat veut profiter de la crise sanitaire et économique pour pousser le gouvernement et Bruxelles à revoir leur réglementation dans plusieurs domaines, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les avancées sur l’économie circulaire en faveur d’une gestion durable des ressources. La Plateforme de l’automobile, le lobby qui regroupe 4 000 entreprises du secteur, aurait demandé une « pause » dans l’évolution des normes d’émissions de dioxyde de carbone, fortement durcies en 2020-2021. Comme un écho aux critiques des constructeurs européens contre les nouvelles normes bruxelloises d’émissions de CO2, qui fragilisent le secteur. Le secteur de la plasturgie est aussi très allant, ils veulent profiter du coronavirus pour emballer tous les aliments alors même que la loi prévoit la chasse aux plastiques. La crise financière de 2008 avait fait oublier ses envolées lyriques du « Grenelle de l’environnement », organisé quelques mois plus tôt par Sarkozy.
Comment pourrait-il en être autrement aujourd’hui puisque ce sont encore les pouvoirs financiers et commerciaux qui dirigent les politiques gouvernementales. Sans compter que nous sommes tous complices. Le renoncement aux délices de la surconsommation ne va pas de soi pour des gens conditionnés par la société marchande Place donc dans le futur proche au business as usual qui a déjà dévasté la planète bien avant la période de confinement actuel. L’espèce humaine est un énorme virus qui est en train de tuer son hôte, la biosphère planétaire.Tout militant écologiste se sent impuissant, les avertissements et actions n’ont jamais enrayé ce système mortifère depuis 1972, date du rapport sur les limites de la croissance.
Ce n’est pas la faible voix d’Edgar Morin qui pourra changer la donne….
Bah pour remettre en état de marche l’écologie et la restauration des milieux naturels, ainsi que la gestion des ressources c’est plutôt très mal barré !
Vous avez les conséquences qui se répercutent sur l’environnement suite à ce cocktail = Libéralisme qui est devenu la liberté de faire n’importe quoi + Individualisme (moi qui passe avant tout le reste (soit l’environnement famille devoirs individuels et devoirs collectifs) + Féminisme (qui a remis en cause la répartition des rôles dans la société) + Croissance + Profits prioritaire sur tout le reste (notamment l’environnement) + Démocratie (les idiots gagnent toujours les élections ou les votes au parlement car les idiots sont plus nombreux que les gens intelligents) + Athéisme (qui a désacralisé un grand nombre de choses, notamment à brisé la sanctuarisation de l’environnement) + Techno-scientisme + Science-fiction (remplaçant la religion pour faire croire qu’on aura le salut en conquérant d’autres planètes) + hédonisme (le plaisir et le confort sont prioritaire sur les responsabilités)
BRAVO ! On est des champions comme diraient les supporters de l’OM
Je sens comme une atmosphère de défaite …. on dirait qu’on ne veut plus y croire. Faut vous ressaisir bon sang ! 🙂
Je te l’ai toujours dit, les individus n’aspirent qu’à leur expansion de plaisirs (au pluriel tu remarqueras), donc ça mène mécaniquement à la volonté insatiable de croissance (de libertés et biens matériels) pour assouvir tous ces plaisirs…
Alors à part la contrainte soit par une dictature (éclairée sur l’écologie) ou une rébellion de l’environnement (catastrophes naturelles et fermeture des portes-monnaies aux ressources naturelles), soit les deux simultanément (dictature + rébellion de la Terre), alors il n’y aura aucune volonté humaine pour devenir raisonnable… La majorité des gens voteront pour la croissance économique avant tout !
Hélas ça finira en catastrophe ! Je n’ai pas perdu la foi puisque dès le début je n’y ai JAMAIS cru que l’humanité deviendra raisonnable pour défendre un projet de décroissance et l’environnement !
En parlant d’atmosphère, je pensais surtout à Biosphère. 😉
Nous avons en effet déjà parlé de ce que tu appelles «expansion de plaisirs». Je te renvoie donc encore une fois à la lecture de ce biologiste que je cite parfois, Henri Laborit. Bien sûr il doit probablement y en avoir d’autres qui expliquent ça, en attendant je trouve que celui-là est relativement facile à comprendre. Maintenant je ne pense pas que nous ayons un gros désaccord là-dessus. Comme tout organisme vivant, l’homme en effet ne recherche que le plaisir. De ton côté tu penses qu’il lui en faut toujours plus, et en effet c’est ce que nous observons, dans cette société, dans ce monde là. Méfions-nous toujours des illusions. De mon côté je dis que cette soif de toujours plus n’est pas nécessairement inscrite «dans ses gènes», «dans sa nature». La preuve étant qu’il existe des individus qui savent très bien dire «assez» et se contenter de peu. Ce concept de nature humaine me laisse toujours perplexe, finalement je le vois surtout comme quelque chose de très pratique pour botter en touche. Là encore c’est le parfait alibi. Comme l’idée de Dieu finalement, une fois qu’on a dit amen ou Inch’Allah la messe est dite. Toutefois je pense que les mystères de la nature humaine resteront toujours plus faciles à percer, bien plus faciles que ceux de la nature tout court.
En attendant, comme toi je peux dire qu’hélas ça finira en catastrophe. D’autre part on peut dire en effet que tu n’a pas perdu la foi… puisque tu n’y as JAMAIS cru. (que l’humanité deviendra raisonnable pour défendre un projet de décroissance et l’environnement)
Mais à ce moment là, quelle est ta foi ? Autrement dit, en quoi crois-tu ? Si ce n’est bien sûr à la Grosse Cata qui nous pend au nez. Si tu me réponds «je ne crois en rien», tu sais alors le mot qui sert à définir cette pensée.
De mon côté je crois en l’évolution. Et donc en cet homme perfectible dont de nombreux penseurs on parlé, en le nommant d’une manière ou d’une autre (pas RoboCop évidemment). Je persiste à croire, disons à espérer, qu’un jour l’Homme (l’humanité) deviendra raisonnable pour défendre un projet de décroissance et l’environnement, entre autres. On peut l’appeler comme on veut, pour moi Sapiens lui irait très bien.
Nous serons probablement exterminés par dame nature , ses microbes associés et sa boîte à surprises climatiques avant de devenir moins avides , plus solidaires , moins consommateurs, moins pondeurs (isnt ‘ it Africa, India et muslims associés ????),
moins envahissants 😒
La raclée finale est au bout du chemin !
Sauf que probablement ne veut pas dire certainement. Alors en attendant, j’ai moi aussi le droit de croire qu’un jour, l’avidité, le toujours plus, le racisme… bref, qu’un jour la bêtise crasse ne fera plus partie de cette misérable «nature humaine». 😒