Place au naturel, à l’acceptation de son corps sans artifices. Fini les seins entravés et les poitrines obligatoirement hautes, fermes et rebondies. Vive le « No Bra » (« pas de soutien-gorge »)*. Pour un écologiste, il ne s’agit certes pas de défendre un féminisme qui a de trop multiples facettes, mais de savoir ce qui dans notre rapport à la nature est utile ou inutile. Pour argumenter pour ou contre le soutif, l’écologisme essaye de s’appuyer sur des réalités mesurables. Écoutons ce que dit Jean-Denis Rouillon**, médecin du sport et l’un des rares chercheurs à avoir étudié l’impact du soutien-gorge sur la poitrine : « L’ensemble des femmes de mon panel qui ont abandonné le SG voyaient au bout de trois ans un raffermissement de leurs seins et une diminution des vergetures. Les femmes se sentaient plus à l’aise et avaient une meilleure posture, d’où une diminution des douleurs dorsales. En laissant les seins libres, les tissus fibreux et les ligaments de Cooper, responsable du maintien et de la fermeté de la poitrine, sont stimulés et se renforcent. Avec un soutien-gorge, l’appareil suspenseur ne travaille plus correctement et se distend plus rapidement. De plus une activité physique nourrit les tissus et peut muscler le haut du corps. Par contre les Wonderbra et autres push-up compriment les tissus, gênent la circulation sanguine et lymphatique… Les résultats préliminaires de mes travaux incitent à reconsidérer la véritable utilité de cette pièce de lingerie. »
En d’autres termes la nature est bien faite qui a modelé notre corps depuis des milliers d’années, alors pourquoi devenir victime de la mode ? Le soutien gorge est une construction sociale qui a commencé avec le brevet en 1889 d’un corselet-gorge impunément appelé « Bien être ». Le premier modèle de soutien-gorge deux triangles date de 1913. La marque lejaby a son origine en 1930, son expansion profite de l’invention du nylon. La star des tiroirs devient le push-up, inventé dans les années 1960. La marque américaine Wonderbra fait en 1994 un tabac mondial avec son modèle ampliforme. La publicité amplifie le pouvoir des marques, par la suggestion elle impose aux femmes leur tenue vestimentaire. Supprimez la publicité et il y a de fortes chances que nous en reviendrons à n’acheter que ce qui est vraiment utile.
Quant à la voiture, il en est de même. Elle atrophie nos membres inférieurs en réduisant l’usage naturel de nos jambes, elle nous est imposé par les marques et le matraquage publicitaire, elle débouche sur l’utilisation inconsidéré des ressources de la planète et nous amène à des femmes qui portent à la fois le soutien-gorge et le gilet jaune…
* LE MONDE l’époque du 18-19 novembre 2018, « Tu n’as pas peur que ça tombe ? »
**LE MONDE l’époque du 18-19 novembre 2018, Et la science dans tout ça
Ce soir ne ratons pas Nicolas, il a plein de choses à nous raconter, il parait qu’il s’ennuie, il parait qu’on lui manque … Snif snif !
Ce soir à partir de 21h sur FR2 ! Tous ensemble, ouai ouai !
Ce soir nous allons danser, sans soutif, sans slip, sans chemise et sans pantalon !
https://www.youtube.com/watch?v=c3UcCTTQyAE
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Mouai. Et à vélo sans slip, tel est le vrai écolo.
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