SILENCE, le mensuel qui prépare les temps futurs

Il y a toujours quelque chose à capter de l’air du temps dans ce mensuel*. Morceaux choisis :

1/4) La présence d’arbres au bord des routes joue un rôle positif sur la limitation de vitesse en créant un « effet de paroi » qui pousse les automobilistes à lever le pied. Ce sont les véhicules qui sont impliqués par les accidents, pas les arbres…

2/4) La question est de savoir si la couche de 8m d’épaisseur de béton sous les coeurs en fusion de Fukushima a été percée ou non. Si oui, cela signifie que la réaction nucléaire a atteint la nappe phréatique, ce qui est gravissime et malheureusement probable…

3/4) Podemos en Espagne est seulement le miroir dans lequel la société se mire. Son nom renvoie bien à « ce que nous pouvons », c’est-à-dire « ce que la société est capable de penser, de dire et de faire ». De leur côté ses Décroissants doivent donc continuer parallèlement à « faire de la pédagogie » afin de préparer la population à accepter des changements de plus en plus radicaux.

4/4) … Les « mesures de compensation » consistent à déplacer des populations (par exemple d’une zone humide supprimée). Mais dans la nouvelle zone de transfert, il y aussi une flore et une faune préexistente, lequels vont être perturbés par l’arrivée des nouvelles espèces. Il faut donc trouver pour ces espèces, en toute logique, des mesures compensatoires. De là à conclure que les « mesures de compensation » ne sont que la poudre aux yeux du « développement durable », il n’y a qu’un pas que je franchirais résolument.

Silence n°435, juin 2015

dossier « Sauver le climat par le bas »