L’humanité est devenue l’espèce la plus dangereuse de la planète, comme l’exprime le dernier livre de Sébastien Bohler. Elle se comporte comme un psychopathe face à la nature, c’est le titre d’un article d’Élisabeth Berthou.
Homo sapiens a instrumentalisé les espèces animales et les ressources naturelles à la façon d’un prédateur. Dans moins de trente ans, la Terre sera en partie invivable et dans quatre-vingt… Game over », profère Sébastien Bohler, au début de Human Psycho. Pour expliquer ce dysfonctionnement, le neuroscientifique compare l’humanité à un « être global » dépourvu de cortex orbitofrontal, qui appréhende le monde comme un mécanisme… Ce « superorganisme » revêt une personnalité de psychopathe : sentiment de supériorité, tendance à la manipulation et à l’exploitation d’autrui, absence d’empathie et incapacité à prendre en compte l’avenir pour fixer des limites à ses actes. Il exerce une violence croissante vis-à-vis de sa victime, la nature.
Il est vrai que notre fonctionnement social actuel préfère la post-vérité et les fake news à l’analyse de la réalité.
« Des chercheurs ont décrypté des millions de livres en anglais et en espagnol couvrant la période de 1850 à 2019. En partant des cinq mille mots les plus utilisés dans chacune des deux langues, leur approche a été celle de l’analyse en composantes principales qui permet statistiquement de tirer des tendances par la fréquence d’utilisation de mots associés. Après 1850 la rationalité, avec des mots tels que « déterminer », « conclusion », « analyse », etc., a systématiquement augmenté tandis que celle de mots à connotation sentimentale ou liés à l’expérience humaine, tels « ressentir », « croire », « imaginer », etc., baissait.
Maintenant, nous sommes entrés dans une période où l’opinion personnelle, l’idéologie, l’émotion l’emportent sur la réalité des faits. Nous ne sommes plus entraînés à prendre le temps de réfléchir en profondeur. Et parallèlement, nous sommes sociétalement plus libérés et même encouragés à exprimer nos ressentis. »
Or pour beaucoup trop de personnes, un mensonge simple est bien plus attirant qu’une vérité exigeante. L’exemple typique de ce dérèglement de l’esprit de rationalité se retrouve dans la posture d’un ex-président de la république, Donald Trump, adepte des faits alternatifs pour mieux cacher sa propre turpitude. C’est ce que vient de démontrer une commission d’enquête suite à l’Assaut du Capitole : une plongée sidérante dans les mensonges de Donald Trump.
« De la défaite de Donald Trump face à Joe Biden lors de la présidentielle du 3 novembre 2020 jusqu’à l’attaque initiée par les partisans du président sortant, une campagne de mensonges sur des fraudes imaginaires a été lancée. L’avocat Rudy Giuliani en a été la force motrice, encourageant le président à suivre son instinct, à proclamer sa victoire et à lancer la croisade contre les fraudes. Au total, 62 plaintes en justice ont été déposées par l’équipe présidentielle. Dans aucun des cas un tribunal n’a établi que les accusations de fraude étaient fondées. L’échec des recours en justice, en novembre 2020, n’a nullement arrêté l’entreprise d’intoxication de l’opinion publique conservatrice. Au contraire. La commission insiste sur l’intérêt pécuniaire des mensonges promus par l’équipe Trump, qui envoyait jusqu’à 25 courriels par jour à ses sympathisants. Au total, 250 millions de dollars ont été levés, dont 100 millions de dollars au cours de la première semaine après l’élection présidentielle, supposément pour financer les plaintes et les investigations sur les fraudes. Le parti républicain s’est détruit sur l’autel de Trump. »
Lire aussi : Donald Trump, narcissique et psychopathe
Le point de vue des écologistes
Une humanité qui est devenue le cancer de la Terre (cf. notre article de 2007), le parasite suprême, un super-prédateur et donc un psychopathe destructeur… ne peut qu’accompagner ses dysfonctionnements par des éléments de langage qui justifient les comportements individuels et collectifs. Le déni de la réalité a été la première position des négationnistes du climat, la post-vérité devient aujourd’hui l’alibi mensonger qui clôt la discussion. Les psychologues ont certes expliqué cela par l’interaction spéculaire ou la dissonance cognitive, n’empêche que le problème reste entier : comment réagir face à des réseaux sociaux qui nous font prendre l’état délirant des discours comme une situation normale ?
Des jeunes, des moins jeunes, des associations ou ce blog biosphere essayent de faire ce qu’il peuvent dans un monde en folie. Plus nombreux nous serons pour agir, moins l’effondrement de la société thermo-industrielle sera violent. Mais restons lucide. Tant que notre nombre démesuré et notre croissance économique, disproportionnés par rapport aux possibilités limitées de la planète, restera tel qu’il est, l’action individuelle et collective restera de peu d’effets. Ce qui n’est pas un argument pour ne rien faire….
Quelques mots au sujet de cet article de Laure Belot, «La post-vérité passée au crible du big data». Désormais je ne dirais plus dire que ça ne sert à rien d’écrire toujours plus de bouquins, d’articles, de commentaires etc. Non, parce que tous ces millions et millions de bouquins et de blablabla ça sert à alimenter le big data.
Et Big Data c’est formidable ! Big Data ça sert à tout et à n’importe quoi. Surtout à n’importe quoi. Par exemple à prédire les résultats de demain soir. D’abord Big Data ça sert à occuper je ne sais combien de gus, des informaticiens, des chercheurs etc. Ce qui n’est pas rien, en attendant.
Des chercheurs qui cherchent et qui trouvent. Ou pas. N’empêche que c’est comme ça que progresse la Connaissance. Et qui dit Connaissance dit … Vérité !
( à suivre, bien évidemment ! 🙂 )
La Vérité c’est que désormais Big Data est foutu de nous dire (exactement !) combien de fois les mots «déterminer», «conclusion», «analyse», «ressentir», «croire», «imaginer» et j’en passe sont utilisés dans le Méga Blabla. Et avec tout ça Big Data analyse, compare, mouline, digère etc. selon les époques, les latitudes, les températures etc. etc. Et à la fin Big Data en tire une conclusion… à la con.
C’est formidable, on n’arrête pas le Progrès ! Et ça c’est très intéressant !
Je serais curieux de savoir, par exemple, combien de fois le mot «innovation» a été prononcé par Manu. Si ce nombre est en augmentation ou en baisse, de combien etc. etc. Je pense qu’il serait intéressant d’écrire un article là dessus.
Que dis-je un article… un bouquin ! Si ce n’est pas deux. Au moins !
En conclusion : Vive le Méga Blabla et vive le Big Data !
Que dis-je… vive le Grand N’importe Quoi ! 🙂
– « Le psychopathe est une personne souffrant d’un important trouble du comportement. Ce trouble se traduit par un comportement fortement anti-social. Il agit de manière très impulsive, dans le but de « détruire » psychologiquement et/ou physiquement l’individu. Ce comportement destructeur n’entraîne chez le psychopathe aucun sentiment de culpabilité. » (psychologies.com)
Wikipédia parle d’un trouble de la personnalité… caractérisé par un comportement antisocial, un manque de remords et un manque de «comportements humains» etc.
Nul besoin donc de qualifier le psychopathe de « destructeur”. Quand on est capable de détruire quelqu’un, je pense qu’il en est de même pour tout et n’importe quoi. Faudra quand même que je demande au Professeur Foldingue qu’il m’explique bien la différence entre trouble du comportement et trouble de la personnalité. En attendant, toute ressemblance avec certains grands malades existants serait purement fortuite.
Un psychopathe est donc d’abord une personne, un être humain. Je n’ai jamais entendu parler de rats psychopathes. Ni de lapins, ni de loups ni de porcs… Quoique. Faudra quand même que je demande au Professeur Foldingue qu’il me le confirme. Ou pas.
Bref un être humain. Et plus souvent un homme qu’une femme, selon les spécialistes. Comme c’est bizarre. Un être humain qui ne se comporte pas comme un être humain… comme c’est bizarre ! Eh oui, et c’est bien là tout le problème de cette espèce.
Et en plus et en même temps, vu que l’homme est une espèce grégaire – comme le rat et le loup, le bison ou l’éléphant – il suffit d’un seul individu malade pour contaminer l’ensemble de la meute. Ou du troupeau.
Mais est-il permis alors de dire que le troupeau est malade ? Que fait-on des porteurs sains, des asymptomatiques ? Et peut-on dire que l’humanité agit comme un psychopathe (avec ou sans « «) ?
Oui on peut le dire. Comme quand on dit que la salle applaudit… à tout rompre. C’est alors une image, une métonymie. Ou comme quand on dit que les Français… ou les Grolandais, les Papous, les Humains… sont (tous) comme ci et comme ça. Ce qui alors n’est qu’une grosse connerie.
Bref, le troupeau est malade certes et pas seulement atteint de psychopathie.
Mais combien sont les plus atteints ?
« Et oublions un peu les migrants ! »
Hors de question , ils accroissent la population de pays européens surpeuplés et donc surpollués , viennent en envahisseurs, agressent les gens , violent des femmes, commettent de nombreux crimes, coûtent un fric monstre, sont des gens de sac et de corde arriérés et par corollaire sont lapinistes muzz pour la plupart .
Leur apport est à 100 % négatif .
Il s constituent avec les politichiens de tout poil la pire menace que nous ayons à combattre en Europe .
Moi je trouve ça marrant. Ou pathétique, ou misérable etc. c’est comme on veut. Quand ce n’est pas le Striatum c’est le Poumon. Euh pardon le Surnombre.
Et quand ce n’est pas le Surnombre ce sont les Migrants.
Remarque c’est normal, façon de dire, puisque tout est lié.
Vu et entendu que les migrants sont TOUS des lapins, et qui plus est une sale race de lapins – des lapins voleurs, violeurs, arriérés et j’en passe, et qui plus est des lapinistes muzz pour la plupart – le Problème N°1 est donc bien là !
Alors s’il y a des striatums à couper (couic !), ou à modifier, bricoler, c’est comme on veut faut juste voir ce qui est le mieux, c’est d’abord sur ceux-là qu’il faut opérer.
Sans oublier les politichiens de tout poil eux aussi TOUS POURRIS !
Alors pas de quartier, tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens !
Et du coup on en oublie les gauchos-bobos-cocos et autres bizounounours. OUF !!!
Vous avez tout compris 😂😂
Mis à part pour faire la pub de tel ou tel bouquin (de Pierre Paul ou Jacques peu importe, Business as usual), et pour se faire un nom dans le monde des affairistes Niel-Pigasse & Company, je me demande bien ce qui anime réellement cette journaliste, Elisabeth Berthou.
Un seul article ne suffisait-il pas ? Non, il fallait en pondre deux le même jour ! (13/06/2022)
Et encore si ce n’était que ça !
Michel C ( à suivre )
Mis à part pour se faire du pognon et de la pub avec leurs bouquins, je me demande là encore ce qui anime réellement ces deux là. Pour raconter pratiquement la même histoire, l’un publie le sien en janvier 2022 et l’autre en février. Déjà là il y en a un truc qui cloche, les doublons c’est du gaspillage. Pensons à tous ces arbres qu’il a fallu abattre.
Si encore c’était du nouveau, de l’inédit, quelque chose qui allait révolutionner le monde. Même pas ! Toujours la même chose, rien que du déjà entendu, déjà lu, du baratin qui ne nous avance finalement à rien. Rien de bon en tous cas. ( à suivre )
D’articles, de bouquins, de blogs, de commentaires etc. etc.
Demandons-nous ce qui nous* pousse à en rajouter TOUJOURS PLUS.
* Nous : Mézigue, Biosphère, Elisabeth Berthou, Thierry Ripoll et Sébastien Bohler , Pierre Paul et Jacques et Jean Pass !
En attendant, si le POURQUOI n’est pas des plus évident à déterminer, le POUR QUOI l’est beaucoup plus. Toujours plus d’articles, de bouquins, de commentaires etc. POUR en fin de comptes toujours plus de… conneries ! Le cercle vicieux par excellence ! ( et ce n’est pas fini, bien évidemment ! 😉 )
– « Avec la même approche évolutionniste du cerveau humain, les deux auteurs déclinent des mesures drastiques qui conduiraient, selon eux, à une gestion lucide de la crise environnementale. A partir de ce diagnostic, Sébastien Bohler prescrit deux «traitements». Le premier : «confiner l’humanité» afin de réduire l’interpénétration de l’homme et de la nature ; limiter la démographie ; faire preuve de sobriété. […] «C’est un monde au parfum d’Aldous Huxley, assume le neurobiologiste. […] Le second traitement : une «obligation de soins» [etc.] » (Elisabeth Berthou)
Je ne fais donc moi aussi que me répéter. (Lire MEILLEUR DES MONDES 17 JUIN 2022 À 10:31 – ESPRIT CRITIQUE À 18:32 et 18 :43 )
Attention à ne pas participer à non seulement entretenir le statu quo, mais pire… à nous préparer ce «Meilleur des mondes». Et ce même à l’insu de notre plein gré.
En Arabie Saoudite ils ont monté des montagnes artificielles avec de la neige tout autant artificielle; c’est très énergivore, tout le monde sait, saoudiens compris, que ce n’est pas raisonnable sur le plan énergétique et de la pollution, mais les saoudiens le font quand même, et produisent d’autres montagnes enneigées artificielles. En France tout le monde sait que les tablettes 5g ce n’est pas raisonnables, pourtant les gens n’achètent pas les fairphones à leur disposition pour réduire leur empreinte, ils veulent le plus performant et esthétique. Et oui, c’est pareil pour tout ! Vous demandez à un de vos proches »Cette après midi, tu préfères faire du jardinage avec moi ou jouer à la playstation ensemble ? » Quelle sera la réponse à votre avis ! Vous avez beau dire, et Michel brailler contre mes propos, mais ma théorie se vérifie tout le temps et sur tous les sujets « L’expansion de plaisir est toujours vainqueur !!! «
Jancovici a publié une vidéo intitulé « Jancovici sur l’importance des ordres de grandeur » et dans les commentaires on peut y lire ceci « Quid de l’immigration dans ce cas ? Vous allez interdire aux français d’origine africaine vivant en France de retourner au bled une fois par an ? » Bon dans les sous-commentaires, l’auteur braille davantage, dès lors que des interlocuteurs disent qu’il va falloir être plus raisonnable sur l’usage de l’avion pour les voyages, y compris pour retourner voir sa famille. Et oui, l’expansion de plaisir gagne une fois de plus !
Mais oui nos dirigeants en organisant ces migrations de masse, organisent en parallèle l’expansion du marché de l’avion et des billets d’avion !! Soit de l’expansion de l’usage des énergies fossiles et l’expansion de la pollution. Plus il y a de migrants plus il y a de voyages en avion pour revoir sa famille ! Alors qu’il n’y aurait pas ce problème de pollution lié aux transports s’il n’y aurait pas d’incitation à migrer. Alors il faudra que les écolos de gauche m’explique ce qu’il y a d’écologique dans l’accueil de migrants ?
La traversée de la Méditerranée sur un rafiot pourri… ça oui c’est de la croisière ! Le TOP de la Croisière !
Tu parles d’une croisière ! Et tu parles d’une partie de plaisir !
Je te parle qu’une fois que ces migrants sont installés durablement en France, et même en Europe, oui ils retournent régulièrement chez eux en Afrique pour se taper des vacances familiales, et cette fois ils y vont en AVION ! Tu veux que je t’emmène aux aéroports regarder à quoi ressemblent les passagers ? Alors oui, l’immigration est synonyme de croissance de fabrications d’avions, de croissance de consommation de carburant, et croissance de pollution !
Ton Janco me fait parfois bien marrer. Comme quand il parle des déchets…
Là il devrait aller expliquer tout ça à son pote Arnaud. Et aussi aux potes d’Arnaud. Tu sais ces gros porcs qui se permettent de prendre leur jet privé comme moi je prends mon vélo. Pour aller pisser par exemple. Tu sais au camping, quand t’as les chiottes un peu loin et que ça presse…
Sur huffingtonpost.fr le 09/06/2022 : Voici le bilan carbone du jet privé de Bernard Arnault (mais ce n’est pas le pire)
« Jancovici sur l’importance des ordres de grandeur »
Janco pourra donc nous sortir que les millions ou milliards de tonnes d’émissions des milliardaires «c’est peanuts», si on les compare au reste.
C’est c’là oui ! Seulement ce brave Janco est infoutu de nous calculer ce que ces «peccadilles» représentent en terme d’effet rebond. Eh oui, parce que ces gros porcs, avec leurs jets, leurs yachts, leurs grosses bagnoles et tous leurs autres symboles de «Réussite»… eh ben ils incitent les gueux à les imiter.
Alors déjà, un peu de décence ! Et oublions un peu les migrants !