Dans son rapport du 1er décembre 2023 « Aperçu de la sécheresse dans le monde », la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification( UNCCD) alerte sur la gravité de la situation. Ses auteurs lancent un avertissement : « Dans la nature, tout est interconnecté. Nous commençons juste à le réaliser ».
Martine Valo : Le manque d’eau a des conséquences directes sur la perte de pâturage, le déclin des récoltes, l’explosion des prix alimentaires, les famines. Fin 2022, on dénombrait 23 millions de personnes plongées dans une insécurité alimentaire sévère à cause de la sécheresse persistante dans la Corne de l’Afrique. L’UNCCD estime que 1,84 milliard de personnes sont affectées par la sécheresse, dont 4,7 % de façon « sévère » ou « extrême ». La combinaison de chaleur extrême et de sécheresse devrait augmenter de 5 à 10 fois d’ici à la fin du siècle, affectant entre 35 % et 55 % de la population chinoise.
Le point de vue des écologistes interconnectés
roger du 23 : cela n’empêche pas la natalité africaine d’augmenter…alors la sécheresse a bon dos…plus de monde, moins de ressources ….
Pierre Angulaire : Les anciens depuis 50 ans (Meadows et René Dumont par exemple) nous avaient mis en garde contre la surpopulation et la démographie galopante. Nous consommons sans doute 10 fois plus d’eau que les pauvres mais ils seront bientôt 100 fois plus nombreux que les occidentaux. Les religieux et les marxistes ont nié ce grave problème et désormais on se retrouve avec une Afrique de 1,2 milliard d’habitants dont 50% a moins de 20 ans. L’enjeu démographique pour la survie de l’humanité est bien pire que nos (provisoires) surconsommations.
Novi : 2,5 MILLIARDS EN 1950, 8 MILLIARDS AUJOURD’HUI ! Le plus étonnant, c’est qu’il y ait seulement 1,8 milliards d’habitants qui soient affectés par la sécheresse. Mais le Tiers-Monde continue à faire des gosses. L’Algérie est passé de 8 millions (sans les français partis) à 40 millions (sans les millions d’algériens partis) depuis 1962 dans un pays essentiellement désertique qui importe son lait et son blé. Mon petit doigt me dit que le problème n’est peut être pas le réchauffement.
Michel SOURROUILLE : Le rapport de l’UNCCD insiste sur le fait que tout est interconnecté. Le rapport de 1972 sur « les limites de la croissance » montrait déjà que population, agriculture, industrie et ressources naturelles agissaient de façon interdépendantes. La journaliste Martine Valo fait comme si la désertification de la planète était une variable autonome. Il faut dire que le mot »surpopulation » est tabou dans les colonnes de son journal, sauf quand il s’agit d’aborder la surpopulation carcérale. Heureusement plusieurs commentateurs compensent cette lacune, Martine Valo devrait consulter leurs analyses malthusiennes.
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La COP15 et l’inexorable désertification (mai 2022)
extraits : La COP15 contre la désertification s’est achevé le 20 mai 2022 à Abidjan sans résultat probant alors que la moitié de la population mondiale est affectée par le phénomène. Les délégués des 196 États membres de cette convention des Nations unies se sont séparés avec comme seul objectif, se réunir à nouveau l’an prochain…
Bientôt les pieds dans l’eau et même la sécheresse…. (février 2014)
extraits : « Pour comprendre la réalité du réchauffement climatique, il faut avoir les pieds dans l’eau. » Trouver cette phrase dans un éditorial du MONDE* montre à quel point la situation écologique devient plus que préoccupante… car tout le monde s’en fout ! Comme le principe de précaution ou le principe responsabilité restent des mots inconnus du grand public et d’ailleurs combattus par la nomenklatura qui nous dirige, il ne nous reste que le principe de réalité : nous adapter à l’insupportable...
En savoir plus sur la surpopulation
Alerte surpopulation, le combat de Démographie Responsable (2022)
Surpopulation… Mythe ou réalité ? (2023)
Un panorama des pays surpeuplés,
Surpopulation généralisée dans tous les pays
Pour lutter contre la surpopulation,
Le concept de sécheresse est contradictoire avec le réchauffement climatique.
Si la température de l’atmosphère et des mers sera globalement plus important , alors l’évaporation et la pluviométrie seront plus importantes.
Cela a été montré durant l’optimum du moyen âge avec une pluviométrie supérieure de 10 % à notre époque sur les ils britanniques.
Bien sûr , l’énergie supplémentaire circulant dans l’atmosphère entraînera aussi une répartition différente de la pluviométrie avec des zones plus sèches et des zones plus humides et des épisodes de turbulences météorologiques plus violents.
L’autre jour c’était le choléra, aujourd’hui c’est la sécheresse. Parions que la peste ne saurait tarder. La vraie bien sûr, la noire ou la bubonique, vu que la brune est déjà là.
La peste et le choléra, le CO2 et le climat, le Climat n’en parlons pas, la Poule et l’Œuf non plus, la Gauche et la Droite c’est pareil. Le niveau des océans qui monte, l’autre qui baisse, le principe des vases communicants. La sécheresse et les criquets, la Cicrane et la Froumi, et la pauvrette qui criait famine et patati et patata. Le Poumon vous dis-je !
Bref tout est lié, inter con necté ! En interdépendance si vous préférez.
Tout et n’importe quoi ! 🙂
Comme dirait notre ami Michel C, il est important de décoloniser les imaginaires, renversons ce que nous imaginons.
Ce n’est pas qu’il n’y a pas assez d’eau pour les hommes sur la Terre, c’est qu’il y a trop d’hommes pour l’eau disponible.
Mon cher Didier, je vous mets au défi de nous démontrer, et de nous prouver, par a+b… qu’il n’y a pas assez d’eau (douce) sur Terre pour 8 ou 10 milliards d’humains. Allez soyons fous… disons même 20 milliards. Auxquels vous pourrez rajouter autant de lions et d’éléphants qui vous feront plaisir. Seulement, avant de commencer, là encore il faudra nous dire de combien de litres d’eau vous avez réellement BESOIN.
Et POUR QUOI FAIRE … toute cette eau !
– « La consommation d’eau de l’humanité a augmenté de 600 % sur le dernier siècle, deux fois plus vite que la population, et les projections annoncent que la demande, actuellement de 4 600 km3 /an, devrait augmenter de 20 à 30 % d’ici à 2050.»
( Planète : y aura-t-il assez d’eau pour tous ? science-et-vie.com )
au cours du siècle dernier la population a été multipliée par 4 soit une augmentation de 300 % donc vous voyez la consommation par habitant (x par deux donc )a moins augmenté que le nombre d’habitants ce qui montre bien que le facteur démographique est dominant par rapport au facteur mode de vie
Non, désolé, j’essaie juste d’être logique. Si la consommation d’eau de l’humanité a augmenté deux fois plus vite que la population… ça veut dire que chaque habitant, en moyenne… consomme deux fois plus d’eau qu’il y a un siècle ! Les humains ont-ils deux fois plus soif qu’il y a un siècle, ou 10.000 ans ? Non, cette eau ils en ont besoin et «besoin» pour autre chose que pour boire, cuisiner et se laver un minimum. C’est donc le Mode de Vie qui explique ce doublement ! Et comme il ne s’agit là que d’une moyenne, ça veut dire que pour certains ce n’est pas par 2 mais par beaucoup plus qu’il faut multiplier.
Et pareil pour l’énergie, multipliée par je ne sais combien (600 esclaves énergétiques à notre disposition 24H/24, voir Janco), et ce «besoin» d’avoir toujours plus de trucs et de machins dans nos armoires, etc. etc.
C’est bien de fermer le robinet en se lavant les dents, seulement l’usage domestique de l’eau c’est 8%. Au niveau mondial les plus gros consommateurs d’eau douce sont l’agriculture (70%) et l’industrie (22%).
Après, comme pour tout, regardons en détail à quoi sert toute cette eau. Comparons les besoins des uns et les «besoins» des autres, l’écart va de de 1 à 50 !
Les exemples de l’utilisation de l’eau à d’autres fins que les besoins strictement vitaux ne manquent pas. Culture du coton, pour faire des fringues qu’ON jette parfois sans même les avoir portées, extraction du lithium et exploitation minière en général, refroidissement des centrales électriques, arrosage des golfs, piscines privées et j’en passe ! Tout ça souvent au détriment des vrais besoins de certains. La décence devrait donc nous faire parler d’ABORD de tout ce gaspillage, et toutes ces inégalités. Surtout quand ON ne manque de rien, et qu’ON a le cul propre, du moins le croit-ON.