Le « Starship », la mégafusée de SpaceX, explose en vol trois minutes après son premier décollage
Pierre Barthélémy : L’événement que tous les fans du spatial attendaient a enfin eu lieu : jeudi 20 avril, le Starship a décollé de la base de Boca Chica pour son premier vol orbital. La fusée la plus puissante de l’histoire du spatial a été conçue par la société d’Elon Musk,. Début mars, Elon Musk lui-même avait reconnu, à l’occasion d’une conférence, qu’il n’y avait qu’une chance sur deux pour que le Starship atteigne l’espace. L’idée de SpaceX consiste à enchaîner les essais jusqu’à ce que cela fonctionne. Notez que c’est une variante du Starship, le Human Landing System (HLS), que devront emprunter les astronautes américains pour se poser sur la Lune à l’occasion de la mission Artemis-3. La NASA a d’ores et déjà attribué à SpaceX un budget de 2,9 milliards de dollars pour le HLS… sans prévoir de solution de repli !!
Le point de vue des écologistes les pieds sur Terre
In memoriam : Un petit commentaire d’un jaloux goguenard : la méthode de développement d’Elon Musk, ça s’appelle la méthode Shadok«. En essayant continuellement, on finit par réussir. Donc : plus ça rate, plus on a de chance que ça marche.
Ursus Misanthropicus : Elon Musk s’offre le feu d’artifice le plus cher de l’histoire de l’humanité, encore une fois c’est le meilleur !
Tisonnier : Bah, après les Tesla qui explosent, Twitter qui implose, on est dans la continuité chez Musk 🙂
Zarastro : C’est une des conséquences de la privatisation du business du spatial à l’américaine sur un mode très en vogue également dans la Silicon Valley : le « fail fast and learn ». Il faut à tout prix montrer ce que l’on sait faire pour impressionner les investisseurs quitte à lancer un produit « mal-fini ». Aussi, contrairement à des acteurs publics (NASA, ESA, …) au lieu de tester dûment chaque composant de l’ensemble avant de se jeter à l’eau, on monte un truc foireux en vue d’apprendre de ses erreurs. Il faut voir au bout du compte le résultat : si au final il a claqué moins de pognon et abouti plus vite, alors Musk aura eu raison. Dans le cas contraire, tant pis pour tous ceux qui l’auront financé.
Michel Brunet : Les vols spatiaux ne sont pas de la science mais de la « technologie » pour satisfaire l’égo de certains comme Musk et comme celui bien sûr des Etats. Les satellites vraiment « utilitaires » (télécom, météo, climat, cartographie, GPS, astrophysique…) commencent à être dangereux par la « pollution » du proche espace par des myriades de « satellites obsolètes » et encore plus avec les « débris ». Et beaucoup d’études ont montré que les vols habités n’apportaient rien du point de vue scientifique ou très peu pour le coût engagé sinon la « gloriole » . Aller refaire le « tour de la lune » par une « capsule US habitée » pour l’unique raison que les chinois veulent faire la même chose !!!
frog_eater : Un gâchis phénoménal ! Rien de plus urgent, de plus utile à entreprendre ? Alors que tant de problèmes humains restent en attente qu’on veuille s’y intéresser, les astres peuvent attendre
Jojolama : La question qui fâche, c’est : « Pour quoi faire ? » Parce que l’échelle des temps de l’exploration spatiale, c’est au mieux le siècle. Et visiblement, cela ne correspond pas à celle des catastrophes climatiques et/ou sociales.
Véronique DECKER : Pendant que je dois aller à pied pour économiser l’essence, faire pipi dans ma douche pour économiser l’eau, pailler mes plantations pour éviter la sécheresse, je continue à voir une gabegie d’énergies dépensées pour des promenades dans l’espace, des jets privés qui traversent le monde, des piscines et des golfs qui captent le peu d’eau qui reste : à quel moment est ce qu’on va vraiment se fâcher avec tous ces milliardaires qui nous prennent pour des quiches ?
Pour en savoir plus sur la mégalomanie
Les mégalomaniaques sont au pouvoir
à mégamachine, mégacrise (2011)
La difficulté de démanteler la mégamachine ! (2012)
l’effondrement programmé de la méga-machine (2013)
explosion des inégalités, délires mégalomanes
Méga-yachts, à couler d’urgence
Et encore une fois on rigole du malheur des autres. C’est terrible ça quand même non ?
Mais nom de dieu qu’est-ce qui se cache là derrière ?
Comme In memoriam je parierais sur la jalousie. N’en déplaise à tous ces jaloux goguenards, technophobes et autres, cette explosion n’est pas un échec mais une réussite, nuance !
Eh oui ! D’ailleurs Elon Musk l’explique très bien. Encore faut-il l’écouter, au lieu de rigoler.
Et pire de se moquer. Comme si c’était vraiment ça qu’il mérite, le pauvre. Misère misère !
Et tout ça juste parce qu’on n’ose pas dire qu’on aimerait bien être à sa place, ou de celle de Bill, et que comme eux on rêve d’avoir la plus grosse. Fusée ou Rolex peu importe.
Ben moi je suis un rabat joie ! Et je refuse de me réjouir du malheur et de la misère des autres, je laisse ça aux gros malades de la tête. Ces gros misérables, jaloux, frustrés et autres peines à jouir. Ou à rire c’est pareil.
Ceci dit, si j’avais un petit conseil à donner à Elon, ce serait de faire une petite pause. Comme celle qu’il réclame pour l’IA. En plus je parierais que c’est à cause d’un méga bug de l’ IA de Starship qu’il en est là aujourd’hui. Le pauvre. 🙂
À part moi la grosse fusée d’Elon ne semble fait vibrer personne. Bizarre !
Je ne sais pas moi, un peu d’imagination bon sang ! Le Surnombre ne pourrait-il pas expliquer cette méga explosion, des fois et par hasard, non ? 🙂
Je vais donc finir par penser que la démesure de ces méga mégalomaniaques n’est finalement pas un problème. Si ce n’est pour tous ces misérables jaloux bien sûr.
Laissons alors tomber les méga fusées, justement ça tombe super bien, et passons à ces autres méga joujoux de nos pauvres mégalomaniaques (au pouvoir), je veux parler des méga yachts de luxe. Justement, dans les articles mis en liens il y a en un sur le sujet. La question, faut-il les couler ou pas ? Et en plus, d’urgence.
Cet article a suscité 7 commentaires. Les méga yachts font peut-être plus rêver que les méga fusées, eh va savoir. ( à suivre )
Parmi ces inspirés il y en a un qui, bien sûr, en profite pour torpiller d’autres types de rafiots. Misère misère ! Démontrant ainsi, comme s’il en était besoin, que pour lui la démesure n’est pas Le Problème. Toutefois on comprend qu’il ne refuserait pas, non plus, l’extase que lui procurerait, aussi, le naufrage d’un de “ces innombrables yachts d’ oligarques et marins d’ eau douce vieux ou jeunes“.
Comme je suis gentil je lui dédicace alors celle-ci, extase :
– Les impressionnantes images du naufrage du « My Saga », un super-yacht de luxe, au large de l’Italie ( midilibre.fr/2022/08/24 )
En attendant, la fin de l’enquête pour tenter de comprendre les raisons exactes du naufrage, je jure sur la tête de mon chien, un berger des Pyrénées, et de pure race s’il vous plait, que je n’y suis pour rien dans ce naufrage !