Les limites planétaires se répercutent sur les limites de chaque territoire. Les migrations sur une planète close et saturée d’humains deviennent une liberté sans fondement. L’examen du projet de loi sur l’immigration, qui a commencé au Sénat le 6 novembre, est pollué par une partie de poker menteur où se mêlent les ambitions de Gérald Darmanin, l’alarmante poursuite du RN engagée par LR et l’incapacité de la gauche de tenir un cap, au risque de privilégier la démagogie plutôt que la rationalité.
éditorial du MONDE : L’immigration, thème dont la complexité est facilement convertible en passions, s’est révélée comme un formidable levier électoral. Au volet répressif, des mesures destinées à faciliter les éloignements forcés ; côté libéral, un droit à la régularisation pour les sans-papiers employés dans des métiers « en tension »… Plutôt que d’un débat permanent sans vision, plutôt que d’une droite hystérisée et d’une gauche inaudible, le pays a besoin de clarté et de pédagogie.
Le point de vue de commentateurs sur lemonde.fr
Ganesha : Après un titre prometteur évoquant une « vision », l’article déçoit en évoquant juste « un plan global permettant l’intégration de travailleurs et l’expulsion des étrangers dangereux ». On pouvait s’attendre à une réflexion sur l’état du monde, sur les troubles nombreux qui déstabilisent tant de pays, et bien sûr sur le changement climatique générateur de migrations qui ne vont que s’intensifier dans les années à venir, et pour finir sur la façon pour les pays d’immigration (parce que plus riches…) de se préparer à une toute nouvelle donne en matière d’immigration. Une vision à moyen et long terme est le préalable à la définition des actions à court terme. Quant au périmètre d’application d’une telle réflexion, il est a minima européen. Mais ceci est une autre histoire…
Hector : Le dernier paragraphe de l’éditorial peut servir de modèle pour n’importe quel sujet, combinant vagues exhortations et généralités applicables à tous les domaines, « vision, clarté, pédagogie… »
Peps72 : Le journal qui nous bombarde de tribunes de sociologues no border, nous met en garde contre un « débat sans vision » sur l’immigration. Mais c’est quoi un « débat sans vision » sur l’immigration ? Donner les clefs de la maison France aux mecs de SOS Méditerranée, qui agissent aux larges des côtes libyennes comme supplétifs des passeurs et des trafiquants d’êtres humains ?
Rabino : Mon impression est que Le Monde ne traite pas le sujet ; pourquoi partout en Europe les opinions se rebiffent et appellent aux restrictions sévères de l’immigration ? Tous ces électeurs européens ont le sentiment qu’un cap a été franchi et qu’il faut prendre des mesures sévères pour contrer une immigration qui augmente trop.
Wework : Le recours au referendum désiré par Macron me semble très prématuré: il pourrait à la rigueur se concevoir si des orientations apparaissaient comme nécessaires mais ne rencontraient pas de majorité pour les voter.
Bandera : La pantalonnade des métiers en tension, pourquoi n’y met-on pas les gens au RSA ? Une formation d’éboueurs c’est pas très long à suivre.
Tofot : Quelle vision donne LE MONDE sur l’immigration ? Il n’a eu depuis ses trente dernières années qu’une politique éditoriale compassionnelle sans visibilité.
Le point de vue des écologistes pas migraphobes mais presque
Démobilité, je crie ton nom. Le problème de l’immigration n’est qu’une infime fraction de l’impasse dans laquelle nous a mené le mythe de la mobilité comme droit absolu. En 1968, 2 % seulement de l’humanité franchissait une frontière, soit 60 millions de personnes. Aujourd’hui 20 %, soit un milliard et demi. Pourtant aux temps d’Adam Smith et Ricardo, au début du XIXe siècle, ce n’était pas les humains qui se déplaçaient d’un pays à l’autre, uniquement les marchandises… On y reviendra, les frontières se ferment, inexorablement.
Si un pays interdit tout départ de sa population, ce que fait la Chine communiste, alors il est obligé de parvenir à la maîtrise de sa démographie. Il apparaît ce que la sociologie appelle un « effet cocotte-minute » qui pousse les autorités à prendre des mesures conséquentes – à être responsable démographiquement -, d’où la politique de l’enfant unique. Sinon la cocotte saute un jour ou l’autre, le peuple est dans la rue. En revanche, dans le cadre de liberté de flux migratoires, une permissivité totale est laissée au taux de fécondité du pays puisque le surplus, l’excédent d’êtres humains ne trouvant pas de travail sur le pays de départ, partira pour en trouver dans les pays d’accueil. S’il y a accueil…
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
Le modèle danois en matière de non-immigration
extraits : Le Danemark, petit pays nordique de 5,6 millions d’habitants, affiche une des politiques migratoires les plus restrictives d’Europe. Le ministre danois de l’immigration, Kaare Dybvad, un social-démocrate : « Tous les partis de centre droit ou de centre gauche devraient traiter le sujet de l’immigration pour être sûrs qu’on garde le contrôle ». Il a salué en l’Autriche « [son] partenaire le plus ancien dans cette bataille européenne pour changer le système européen d’asile, qui est dysfonctionnel »…
Réguler l’immigration, est-ce du racisme ?
extraits : L’objectivité en matière migratoire peut-elle exister ? Restreindre l’arrivée d’immigrants sur un territoire qu’on estime déjà surpeuplé, c’est la politique effective de l’Europe et de bien d’autres pays. Mais il n’y a pas à évoquer le racisme en la matière, seulement le nécessaire équilibre entre une population locale et son milieu de vie à protéger…
Le sinistre Darmanin n’a que le mot «fermeté» à la bouche. C’est bon, tout le monde a compris de quel côté porte ce triste personnage.
De nos jours le dit citoyen résonne comme les corps creux, tout est fait pour qu’il en soit ainsi. Exemple, ON nous dit que les migrants sont TOUS des voleurs, des violeurs, des assassins etc. et en même temps des fainéants et des assistés. Et bien sûr il s‘en trouve toujours, des corps creux, pour se délecter de ce genre de discours de merde.
Résultat de cette Débâcle, de la pensée, la France devient de plus en plus facho. Mais bien sûr il ne faut pas le dire, et puis il ne faut pas dire «facho», parce que c’est celui qui l’dit qui l’est ! En langage politiquement correct ON dira donc «droitisation». Misère misère !
Bref, ce «débat» et ce projet de loi ne sont bien sûr que de la pure démagogie. ( à suivre )
Quant à la rationalité… là encore il y a de quoi réfléchir et de quoi dire.
Déjà, quelle rationalité ? Justement ici… d’un côté des pays où les populations «explosent», de l’autre où elles vieillissent. Réalité… ou alors quoi ?
Le principe des vases communicants (connu depuis la nuit des temps), «la nature a horreur du vide» (Aristote)… là encore, est-ce de la rationalité ou alors quoi ?
Du rationalisme, du réalisme ou encore ce fumeux pragmatisme peut-être ?
– Quand le pragmatisme et le principe de réalité tuent les idées. (blogs.mediapart.fr)
– Le pragmatisme : l’idée commune qui a porté toutes les escroqueries intellectuelles de notre temps. (hervecausse.info)
– « Le problème de l’immigration n’est qu’une infime fraction de l’impasse dans laquelle nous a mené le mythe de la mobilité comme droit absolu. » (écologistes pas migraphobes mais presque)
Une infime portion de l’impasse, c’est sûr. Seulement je dis qu’il ne faut pas se focaliser sur ce fameux mythe de la Mobilité. Sapiens n’a pas attendu l’avion à réaction ni que nous soyons des milliards pour bouger. Ni qu’ON lui chante les bienfaits de la mobilité professionnelle et autre, les voyages forment la jeunesse, ouvrent l’esprit et patati et patata. Non, c’est le Système dans son intégralité qui nous a mené dans cette impasse. C’est Lui qui a forgé nos modes de pensées et nos grilles de lecture du monde. Et qui s’évertue encore à ce qu’il en soit ainsi pour que rien ne change. L’impasse est d’abord dans nos têtes.
Vous n’aimez pas Darmanin qui laisse rentrer 500 000 immigrants par an soit 3 millions en 6 ans et vous n’aimez pas les gens qui s’inquiètent de l’immigration. C’est incohérent.
La réalité est que nous avons fêté les 68 millions en France alors que nous étions 45 millions en 1960.
Quel intérêt à cette inflation démographique ? L’économie ne marchait-elle pas bien pendant les 30 glorieuses ?
Si c’est pour assister les populations en détresse, ne serait-il pas plus humain de les aider dans leurs pays? Un déracinement est toujours un traumatisme moral.
Et si on veut la décroissance alors commençons par cela, c’est facile.
Pour finir, le multiculturalisme est une négation de ce qu’ont fait nos aînés, c’est un renoncement à ce que nous sommes.
À coup sûr, les partisans de la «richesse culturelle» ont une estime d’eux même en berne. Tant pis pour eux, les faibles d’esprit n’ont pas d’avenir.
Pour ce qui est des incohérences, ON pourrait en remplir des pages. Mais là encore il suffit de dire que c’est c’lui qu’il dit qui l’est… et l’affaire est réglée.
Pour ce qui est des 30 glorieuses, déjà pour moi ce sont celles-là les 30 piteuses.
C’est à cette époque là que l’idée du Progrès qu’ON n’arrête pas, et qui ne peut donc que progresser pour des siècles et des siècles amen, est entrée dans nos petites têtes. Et si encore il n’y avait que celle là ! C’est également à cette époque que les membres des classes moyennes, d’abord, les prolos ensuite, sont devenus des petits-bourgeois. (Le petit-bourgeois gentilhomme, d’Alain Accardo)
Quant à nos ainés (nos parents, nos aïeuls et nos aïeux) je vous ai déjà dit ce que j’en pensais. Je rajoute qu’à leur place je n’aurais certainement pas fait mieux.
Et que si je dois dire merci à quelqu’un, c’est d’abord au hasard.
On pense souvent que les migrations sont neutres du point de vue de la démographie mondiale, (les départs ici compensant les arrivées là) mais c’est évidemment faux. Il y a une balance entre deux phénomènes contraires à l’influence difficile à mesurer (car il faudrait répondre à l’éternelle question : « Que se passerait-il si ?)
D’un côté, on peut penser que les migrations favorisent la baisse de la fécondité car les gens qui arrivent de pays pauvres vers des pays plus riches font généralement dans ces pays moins d’enfants qu’ils n’en auraient fait chez eux (mais plus quand même que n’en font les populations de souche des pays d’accueil).
Mais d’un autre côté, en allégeant provisoirement la pression démographique dans les pays de départ, ils retardent le moment de la nécessaire stabilisation démographique de ces pays
Que se passerait-il si… ? (ma tante en avait)
À 14:15 j’ai parlé de cette sorte de loi de la nature, celle des vases communicants…
Que se passerait-il si… ON bouchait le siphon ? Eh ben d’un côté ça déborderait, et de l’autre ça finirait par se vider totalement. Que vaut-il mieux, que ça déborde, comme ces temps-ci dans le Pas de Calais… ou bien la sécheresse comme précédemment ?
Le truc consiste donc à mettre un régulateur de débit sur le siphon.
Seulement que voulez-vous, il y en aura toujours qui ne voudront pas comprendre. Doivent être siphonnés. 🙂
Tous les pays du monde en dehors de l’Union Européenne expulsent des migrants et ne se font pas taxer de racistes ! Les pays du Maghreb expulsent des africains subsahariens dans le désert et ils ne se font pas taxer de racistes non plus ! Cette histoire de « Racisme » n’est qu’un chantage de gauche pour nous imposer des migrants en France ! D’autant qu’ils instrumentalisent des faits historiques « Avec nos heures sombres de notre histoire » et manipulent les français en usant des traumatismes de guerre des français suite à la Shoah et la guerre contre l’Allemagne. OR, il y a une différence majeure entre exterminer des étrangers en masse et expulser des étrangers dans leurs pays en les renvoyant à leurs propres responsabilités ! Ce n’est pas à la France absorber les chômeurs africains et développer leurs pays, ce sont aux africains de développer leurs pays et de prendre en charge leurs propres chômeurs !
Au final, les migrants africains et maghrébins reproduisent sur notre sol français et européen, les mêmes erreurs qu’ils ont produit chez eux dans leurs pays, pondre des gosses à gogo qui a plongé leurs pays dans la misère en le mettant en état de surpopulation ! Il ne faut pas se leurrer, ils viennent en France et Europe pour bénéficier des systèmes sociaux ! La majorité d’entre eux n’ont pas ou alors très peu cotisé et perçoivent des aides sociales (primes à la braguette cumulées à des primes à la paresse avec les trafics pour bien arrondir les fins de mois). Or initialement les aides sociales du chômage étaient à l’origine une assurance lorsque des personnes perdaient leurs emplois, il s’agissait de leurs offrir un revenu le temps qu’ils trouvent un nouvel emploi !
Mais aujourd’hui ce n’est plus du tout ça, les bénéficiaires de ces aides s’installent sciemment dans le chômage pour ne vivre que des aides ! 90% des chômeurs sont toujours les mêmes personnes au fil des années !
D’autant que ce sont les mêmes qui bénéficient des logements sociaux ! Les français smicards peuvent aller se gratter pour obtenir ces logements sociaux ! On le voit à vue d’œil, dans toutes les cités de banlieues ou les quartiers sensibles des grandes villes, ce sont les migrants qui bénéficient essentiellement de tous ces logements sociaux ! Après on s’étonne que le taux de natalité des français de souche diminuent, alors que c’est normal les jeunes couples français ne parviennent pas à obtenir des logements sociaux pour pouvoir démarrer dans la vie et mieux supporter le coût financier d’un ou plusieurs enfants ! Ce qui explique que les migrants ou français issus de l’immigration aient le plus d’enfants.