« l’écologie face aux abolitionnistes de la prostitution » écrivions-nous sur ce blog en 2013. Le seul élément du discours des Verts français qui relève de l’écologie est celui-ci : « La prostitution n’est pas un élément naturellement constitutif de la vie en société. » C’est vrai, la sexualité tarifée relève du culturel. Mais la sexualité ordinaire aussi. Il n’y a donc aucune règle définitive qui puisse nous permettre de privilégier a priori la répression totale de la prostitution ou la légalisation intégrale des travailleurs du sexe. Mais relevons le fait essentiel, l’exercice de la sexualité procure naturellement du plaisir quand on se laisse aller. Il y a prostitution parce qu’il y a frustration. Si les humains passaient plus de temps à faire l’amour comme les Bonobos, sans esprit de conquête et chaque fois qu’il faut réduire les tensions sociales, sans doute n’y aurait-il plus de prostitution (ni même de guerres). L’amour libre, le sexe libéré, implique aussi de lutter contre les rapports de domination. Comme on disait en d’autres temps, « peace and love », l’amour et la paix. Réconcilier nature et culture, n’est-ce pas là l’objectif premier des écologistes ? Cinq ans après son vote, la loi du 13 avril 2016 qui voulait abolir la prostitution continue de faire débat. Voici l’avis d’un spécialiste :
Daniel Borrillo : « L’appréhension du phénomène prostitutionnel par l’Etat appelle une régulation et non une pénalisation. En décembre 2019, après une évaluation de l’application de la loi de 2016, un rapport interministériel a mis en lumière à la fois une aggravation de la précarité des personnes qui se prostituent dans la rue et un transfert du sexe tarifé vers le Web. Les violences à l’encontre des travailleuses du sexe de rue ont augmenté en quantité et en intensité… La loi de 2016 a réussi à imposer aux prostituées et à leurs clients une conception paternaliste selon laquelle la prostituée est une victime à protéger des clients, mais aussi d’elle-même puisqu’on ne peut consentir à la prostitution sous peine de compromettre sa propre dignité humaine. Or, comme tout travail, la prostitution peut être libre ou subie ; le seul moyen efficace de mettre fin à la contrainte d’un supposé « système prostitutionnel » est de rendre les prostitués, hommes et femmes, libres de leur force de travail… La reconnaissance légale du service sexuel constitue la consécration du principe de la liberté de disposer de son corps et permet de mieux combattre la prostitution forcée et surtout celle des mineurs, d’éliminer les situations d’abus et d’assurer des conditions dignes de travail aux prostituées en matière de sécurité et de santé… L’Etat devrait réajuster sa politique pénale en substituant à la criminalisation désuète du client une coopération policière et judiciaire renforcée de lutte contre le proxénétisme et la traite des êtres humains.
Daniel Borrillo est chercheur au Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA)/CNRS, il est auteur de plusieurs ouvrages sur la régulation juridique des sexualités, l’égalité des genres et la bioéthique.
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere :
16 mars 2021, Faire l’amour en public, est-ce écologique ?
13 janvier 2018, Sexualité et harcèlement, l’homme, un animal dénaturé
9 novembre 2013, l’écologie face aux abolitionnistes de la prostitution
Amalgamer la profession d’infirmière à prostituée il faut vraiment le faire, c’est vraiment toi le n’importe quoi ! A ce que je sache, les infirmière ne se font pas penetrer en chaîne contrairement aux prostituées, donc le risque de maladies sexuellement transmissible n’est pas le même. En outre les infirmières portent souvent des gants et se désinfectant régulièrement les mains. De même que les infirmières n’effectuent pas de contacts avec leur bouche auprès des patients. Mais encore les infirmières passent la carte vitale pour se faire facturer aucun risque d’agression par rapport aux prostituées qui se font payer en espèce. Enfin on ne retrouve pas plein d’infirmières assassinées et qu’on retrouve dans un bois comme les prostituées
De mon côté je ne mettrais pas de gants pour redire que ton “point de vue » (même pas d’écologiste) n’apporte absolument rien aux débats sur Biosphère. Tu n’es qu’un misérable TROLL.
Aillez tu n’as aucun argument alors tu procèdes à des attaques ad hominem, c’est vraiment pitoyable.
En plus j’ai oublié un détail, les infirmières du public travaillent principalement dans les hôpitaux, elles sont rarement seules, elles peuvent être protégées par les collègues de travail et les agents de sécurité. Or les prostituées sont seules.
Les infirmières qui se font essentiellement attaquer, sont les infirmières en profession libérale du privé lorsqu’elles doivent soigner dans des quartiers dont tu connais très bien pour en vouloir protéger les populations agressives.
N’en déplaise à la bien-pensance et aux culs coincés, eh oui “La prostitution est un boulot comme un autre”. Et un boulot bien plus noble que certains autres, militaire ou publicitaire par exemples.
La prostitution est à mettre dans la même famille que masseur-masseuse, tous ces métiers dont la raison d’être repose sur le besoin de plaisirs sensuel, physique, charnel. Ce besoin est bien plus important que celui de posséder une Rolex, du moins sur la pyramide de Maslow. Sauf que l’homme est un animal très compliqué, et la femme n’en parlons pas. Pour dire à quel point notre espèce est tordue (dénaturée), pour jouir certains spécimens se contentent d’une Rolex, d’une Ferrari, d’un gros diamant… une médaille ou autres conneries du genre. Et même des coups de fouets. Vas-y Johnny Johnny fais-moi mal ! Parce que je le veau bien. N’importe quoi ! Le sado-masochisme existe t-il chez les bonobos, hein ?
Bref, très bonne analyse biosphérique. 🙂
Je vois que tu te proposes déjà à devenir fonctionnaire à Bercy comme contrôleur pour surveiller les prostituées (et te rincer l’œil au passage) afin de voir si elles déclarent toutes leurs passes.
La plupart des prostituées ne font pas cette activité par plaisir mais par survie économique , elles auraient préféré avoir accès à un métier intéressant, si seulement l’UmPs n’avait pas saboté notre économie par des délocalisations. Bref, la plupart des prostituées auraient préféré de ne pas avoir à faire de la prostitution, elles le font juste par contrainte économique.
A présent je comprend mieux pourquoi tous les gauchistes affirment que Monsieur Sofitel aurait été le meilleur Président de la république que la France n’ait jamais eu. Bref, Sofitel et Solferino vont de pair
Des fois où tu n’aurais pas compris… je n’ai fait là qu’essayer de démontrer que la prostitution est un boulot comme un autre (titre du sujet du jour).
Maintenant, que des hommes ou des femmes aient recours à la prostitution, non pas par plaisir mais par survie (ou contrainte) économique (sic), c’est un autre sujet, un problème en effet. Mais ce problème ne concerne pas que la prostitution. Combien de gens font des métiers qu’ils ne feraient pas s’ils avaient eu la chance de gagner le gros lot au loto ? Ou ne serait-ce que la chance d’être nés du bon côté… Ou la chance de n’avoir pas eu de malchance. C’est bon, t’as pigé ? Non ? C’est trop compliqué pour toi ?
Quant à tes histoires de fonctionnaires, de gauchistes et patati et patata, c’est comme d’habitude, du grand n’importe quoi ! Allez va, je te l’ai dit X fois tu devrais te trouver une gentille petite femme, ça te ferait un bien fou. Quitte à la payer. 🙂
Ben si j’ai bien compris, puisque tu déclares que c’est un boulot comme un autre, donc tu entends bien imposer et taxer ces filles, voir garçons en plein désespoir, quelle honte ! C’est inadmissible.
Non tu n’as rien compris, d’ailleurs le contraire m’eut étonné, misère misère !
Au lieu de commenter ce que j’écris, amuse toi plutôt à commenter ce que dit Daniel Borrillo (chercheur au CERSA)/CNRS, auteur de plusieurs ouvrages sur la régulation juridique des sexualités, l’égalité des genres et la bioéthique.) Notamment ce passage :
– « Or, comme tout travail, la prostitution peut être libre ou subie ; le seul moyen efficace de mettre fin à la contrainte d’un supposé « système prostitutionnel » est de rendre les prostitués, hommes et femmes, libres de leur force de travail… La reconnaissance légale du service sexuel constitue la consécration du principe de la liberté de disposer de son corps et permet de mieux combattre la prostitution forcée et surtout celle des mineurs, d’éliminer les situations d’abus et d’assurer des conditions dignes de travail aux prostituées en matière de sécurité et de santé… »
Contrairement à toi, je n’appelle pas ça un travail comme les autres, où une activité sexuelle t’expose clairement aux épidémies, aux Mst, aux agressions, des hommes qui veulent forcer leur partenaire à avoir des rapports sans préservatif, aux drogues qui peuvent être fait consommé à l’insu, etc voir les recettes des prostituées se faire voler.
Bref, je n’appelle ça un travail mais un don de soi, parce que bon, il faut quand même le faire que de vouloir se taper des partenaires qui ne te plaisent pas, voir manquent d’hygiène.
Tu crois qu’il n’y a que les prostituées qui prennent ce genre de risques ? Pense un peu aux infirmières, par exemple. Sais-tu que la plupart d’entre-elles (fonctionnaires en plus) ont toujours l’esprit des bonnes soeurs, le don de soi justement ? Allez va, tu n’es même pas foutu de commenter ce que dit Daniel Borrillo, tu seras toujours le Champion du grand n’importe quoi. Et en plus tu as vraiment tout du Troll !
Au fait, t’es POUR ou t’es CONTRE ? Le Pétard 🙂
Ne cherchons pas midi à 14h, si la majorité des revenus de la prostitution est peut-être captée par des escorts autonomes (mais ça reste à prouver), la majorité des personnes prostituées sont mises sur le trottoir par des réseaux de proxénètes. Et contre cet aspect des choses, je ne lis rien dans cette tribune de Borrillo qui fasse progresser la lutte.
En fait, cette loi n’a pas eu d’effet, car elle est inapplicable. Comme si on criminalisait la vente de cocaïne mais ni sa détention ni son usage. A moins d’être témoin du paiement ET de l’acte tarifé, comment prouver qu’il s’agit de prostitution ?
Après avoir désindustrialisé la France par les délocalisations et l’ouverture des frontières qui a réduit les taxes douanières à néant, ainsi que d’avoir permis par la même occasion la fuite des capitaux, les recettes de l’État se tarissent. Alors les autorités après avoir organisé notre chômage de masse en France, voila que se prépare la professionnalisation de la prostitution, nos jeunes doivent se préparer au tourisme sexuel chinois, chinois qui ont récupéré tous nos moyens de production. Mais nos cyniques UmPs veulent se substituer aux proxénètes en instaurant des taxes sur les prostituées, c’est dire qu’ils comptent bien prendre leurs commissions sur les prostituées afin de pouvoir continuer de financer leurs planques à ne rien faire dans la fonction publique, si ce n’est tondre les agents économiques du pays.
Là encore, quand le sage montre la lune l’idiot regarde le doigt.
Si l’ “UmPs“ alias les “socialo-communistes » souhaitent normaliser et démocratiser le Bordel, c’est juste pour remplir les caisses de l’État. Pour payer les fonctionnaires, ça va de soi.
Va maintenant falloir payer la TVA pour tirer un coup ! Ce qui fera baisser le chômage, relancera la Croissance, en berne ces temps-ci, et redonnera ainsi le moral aux Français, qui en ont bien besoin parce qu’ils le valent bien. Et aux Françaises et en même temps. C’est pas plus compliqué que ça, c’est tout simple et c’est tout con, ce n’est là que le B-A-B (le BGA) de l’Économie. Les inspecteurs du travail, les fonctionnaires de la répression des fraudes et autres fainéants payés par nos impôts, vont pouvoir enfin se bouger le popotin. 🙂
Tous ces fonctionnaires feraient mieux de travailler sur l’évasion fiscale qui concerne plus centaines de milliards d’euros chaque année !
Une fois qu’elle aura payé tout ce qu’elle doit au fisc, ta Marine va s’en occuper de l’évasion fiscale, de ce côté là on peut compter sur elle.
Au fait, t’en as pas marre de passer pour ce que tu es ? Tu serais pas un peu maso des fois ? Dans le genre vas-y Johnny fais-moi mal ! 🙂